Dans le contexte international actuel ayant atteint un degré de sensibilité et d'inquiétude tel, les Algériens doivent coordonner et unifier leurs visions et les approches pour pouvoir maîtriser les évolutions et les développements induits sur la scène internationale. Cela est d'autant plus vrai que l'Algérie constitue désormais, la principale scène où s'opèrent les développements les plus importants sur le plan politique, économique et social Ce n'est guère un hasard que le pays soit ciblé, lorsque le regard partial que les ennemis internes et externes portent sur la nation, sur la stabilité du pays n'est que dédain et mépris et, bien souvent, une franche animosité. Le peuple algérien est, encore une fois, au rendez-vous de l'histoire. En réussissant les élections législatives du 4 mai dernier, le peuple algérien a prouvé au monde entier sa capacité à diriger ses propres affaires et à prendre en main sa destinée. Il a réussi, en dépit de tous les obstacles, à relever un des plus importants défis auxquels il a été confronté tout au long de son parcours, à savoir, l'organisation d'élections législatives dans un climat de démocratie réelle et de transparence absolue, en dépit de quelques dépassements ici et là dans le vote. En effet, les citoyennes et les citoyens qui se sont rendus aux urnes ont exprimé leurs aspirations et leurs ambitions à conférer à la République, des institutions légitimes, ce qui leur a valu la considération et l'estime de la communauté internationale. Dès lors, les appels en vue de confiner le choix des Algériens et les tentatives de dénaturer sa portée politique, ne reposent sur aucun fondement et ne peuvent être perçus que comme sanctions injustifiées à l'encontre des électrices et des électeurs qui se sont prononcés en toute liberté et en toute démocratie. Le peuple algérien dans sa marche vers la démocratie, le progrès et la prospérité a ignoré les paradoxes entre les pratiques et les principes de ceux qui s'érigent en donneurs de leçons et qui ne sont, en vérité, que de vils politiciens hypocrites, affichant un grand zèle à une " période de transition démocratique " pour, prétendent-ils, y instaurer leur propre " démocratie " en dehors de la souveraineté populaire et dont les fondements ont été source de malheurs et principale cause du " printemps arabe " qui s'est dévoilé serviteur des intérêts de l'impérialisme, du colonialisme et de la recrudescence du terrorisme. Ce sont les peuples de la nation arabe qui, en réalité, subissent les effets de ces graves " révolutions arabes ", l'ingérence étrangère. Les pays arabo-musulmans se sont ainsi transformés en théâtre de protestation et de révolte à l'instigation des capitales occidentales et celles des monarchies du Golfe. Il va sans dire que ces dépassements gravissimes ont été évités à l'Algérie grâce à l'éveil de son peuple et aux efforts colossaux consentis par l'ANP et les autres services de sécurité pour consacrer la stabilité du pays et débarrasser la société algérienne de l'extrémisme résiduel, du terrorisme et de la fitna, une tâche qui a été celle de tout un chacun et qui consiste aujourd'hui de faire face ensemble aux retombées qui pourraient induire de telles provocations internes ou externes sur le climat de sérénité et de quiétude dans le pays. Le rétablissement de la paix et de la sécurité en Algérie depuis l'avènement de la réconciliation nationale, est un fait qui revêt, pour tout le peule, un caractère vital. Les efforts louables consentis par le programme politique en vigueur depuis 1999 pour instaurer la stabilité sur tous les fronts, un dialogue et la concertation avec les différentes franges de la société, la solution de différents contentieux politiques ont les réponses les mieux adaptées pour répondre aux exigences de l'époque ainsi que des efforts et des engagements pour la concrétisation du renouveau national en tant qu'option fondamentale, à l'ère de la relance socio-économique, la promotion de la démocratie et à l'ère de la mondialisation et ses multiples retombées. C'est dans le cadre de cette politique pionnière que s'inscrit désormais le nouveau modèle de croissance économique adopté par les hautes instances du pays pour les années à venir. Il va sans dire que l'action du nouveau gouvernement revêt une importance de premier ordre dans cette démarche à la fois économique et sociale et pour la mise en place d'une relation stratégique avec la diversification de l'économie nationale et de nouveaux investissements dans les secteurs de l'agriculture, l'industrie, le tourisme et les technologies nouvelles. Il s'agit, d'une stratégie de relance globale à laquelle le chef de l'Etat a accordé un intérêt particulier, en invitant le futur exécutif gouvernemental à se doter de plusieurs mécanismes. L'un des objectifs majeurs de la présente conjoncture caractérisée par la baisse des recettes tirées des hydrocarbures est de permettre à l'économie nationale de mieux se préparer à l'après-pétrole et pour entrer de manière organisée, efficiente dans la dynamique du nouveau modèle de croissance économique. La diversification de l'économie nationale, la création d'investissements porteurs ont assurément un grand rôle à jouer dans ce processus de développement.