La stabilité de l'Algérie tire sa substance d'une longue et solide unité nationale. Voilà plus d'un quart de siècle, depuis 1999, que le peuple algérien a exprimé à l'initiative du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, sa préférence pour la quiétude et la stabilité totales sous le grand chapiteau de la Réconciliation nationale. Dès lors, le développement économique et social, la promotion de la démocratie, bien que momentanément troublés par des contraintes passagères, ne se sont jamais démentis. Si l'Algérie a vécu une décennie d'un terrorisme affreux, aujourd'hui, les conditions sont réunies pour impulser une dynamique nouvelle à la reconstruction du pays. C'est le but fondamental du programme présidentiel. La volonté politique de fonder l'Etat de droit existe. En effet, avec la mondialisation, la société algérienne est soumise à de nouveaux besoins, de nouvelles exigences. Il s'agit, donc, de se mettre à l'œuvre pour aller de l'avant. C'est ce qui a été convenu de faire, de concrétiser à travers la nouvelle Constitution amendée et qui constitue déjà un tournant majeur pour une nouvelle ère républicaine. Dans ces conditions de plus en plus favorables, le peuple algérien fait montre chaque jour de solidarité et de mobilisation pour affronter les défis du moment. Une solidarité fortement affichée pour le processus de renouveau national surtout que l'Algérie occupe désormais sa place dans le concert des nations. Toutefois, la victoire sur le sous-développement, sur les ennemis internes et externes du pays se gagnera uniquement par la seule force des efforts consentis. Poussé par un élan de patriotisme, par le travail productif, la diversification de l'économie nationale, le pays avancera plus sereinement. Mieux que par le passé, le renouveau national solidement appuyé sur la stabilité politique et économique, le climat social, vise des solutions durables à tous les problèmes, la nécessité pour l'économie nationale d'avoir de larges sillons répondant aux besoins de la population, c'est-à-dire un développement inclusif. A ce titre, le gouvernement reconnaît rencontrer des problèmes dans l'accomplissement de son plan d'action, de son plan de redressement économique, malheureusement les autres s'en servent à des fins de déstabilisation. La situation économique et financière que subit l'Algérie en raison de la crise du baril de pétrole sur les marchés mondiaux ne diffère pas de la situation qui se manifeste dans de nombreux pays plus particulièrement les pays producteurs de pétrole. Après cet imprévu qui date de la mi-mai 2014, le gouvernement est parvenu à mettre en œuvre des mesures et des engagements réussis d'apaisement et de maîtrise de cette crise. Sur un autre registre, la situation sécuritaire dans le pays ne revêt aucun caractère comme le laissent entendre certains. Elle relève plutôt, d'un banditisme pur et simple et l'ANP et les autres forces de sécurité s'attèlent à le combattre dans le cadre de la loi. Parallèlement à la lutte contre les résidus du terrorisme, l'Etat œuvre aussi, à mettre en œuvre le processus de Réconciliation nationale, qui constitue la phase ultime du rétablissement de la paix et de la sécurité dont l'avènement a donné pleinement ses fruits dans l'apaisement des esprits et la consolidation de la paix et de la sécurité. Il est indéniable que le terrorisme a contrarié les énergies de l'Algérie, bloqué les initiatives créatrices et freiné, par voie de conséquence, l'élan de développement économique et social. Avec le retour de la paix et de la stabilité, les Algériens se remettent aujourd'hui au travail. Maints indicateurs sont au vert. La croissance est de retour. Les équilibres macro-économiques, en dépit de la baisse des revenus pétroliers, sont satisfaisants. Le service de la dette est supportable. La confiance s'installe. Autant de facteurs qui sont de nature à donner un coup d'accélérateur à la dynamique du développement économique et social. C'est dire que les voies sont ouvertes afin que la prochaine étape porte sur le parachèvement du processus de réformes économiques ouvert depuis 2000. La diversification de l'économie nationale, le développement des infrastructures, l'assouplissement des procédures relatives à l'investissement et l'application de toutes les autres mesures incitatives préparant l'après-pétrole. Une somme de garanties que l'Etat vise à concrétiser, des axes principaux d'une démarche qui tend à mettre, définitivement, le pays sur la voie de l'économie de marché et de la modernisation. Dans cette perspective, beaucoup de choses ont été réalisées par le gouvernement, qui ont permis le retour de la confiance chez les opérateurs économiques, ainsi que la reprise de la croissance. Mais, beaucoup reste à faire comme le reconnaît le discours économique officiel. Il s'y attèle avec d'autant plus de détermination que l'Algérie se lance dans un nouveau modèle de croissance économique. Ce modèle permettra de poursuivre la modernisation des infrastructures, l'établissement de toutes les conditions d'accompagnement susceptibles de favoriser l'intensification des investissements, la poursuite de la croissance et la diversification de l'économie nationale.