Le jugement rendu par les Algériens à l'issue du scrutin législatif du 10 mai dernier semble traduire un avertissement pour tous, pour le modèle républicain, pour le modèle démocratique et de la façon de continuer à gérer le pays. Il a mis en lumière le fait que les citoyens peuvent partager les mêmes espoirs de progrès politiques et économiques et surtout d'être capables de se confronter collectivement à tous les défis. L'opération électorale en question a montré que le consensus existe toujours pour soutenir le programme politique en vigueur, tout en lui renouvelant davantage de confiance. A présent, il s'agit que nombre de réfractaires à cette réalité démocratique puissent au moins entendre ce message qui ressemble à un engagement fort en faveur de la pérennité et de la stabilité, puisqu'il a fait émerger une majorité parlementaire qui demeure à jamais fidèle au programme du président Abdelaziz Bouteflika, soit une avant-garde politique pour se mesurer aux échéances à venir et de les concrétiser sur le terrain avec la totale contribution du peuple. La nouvelle politique engagée en cette direction est synonyme d'option offrant de réels horizons d'un point de vue national. C'est-à-dire une phase nouvelle plus inclusive. Les progrès accomplis jusqu'à présent, en ce qui concerne l'ancrage de la démocratie sont des signes positifs qui couvrent avec certitude le futur. Un futur immédiat qui se caractérisera par l'amendement de la Constitution. Nul ne peut nier que le peuple a aussi, à travers le verdict des urnes averti contre le danger de la division, de la fitna, d'un retour aux années de la décennie noire et à un compartiment des slogans qui empêcherait l'évolution de la démocratie et le développement durable du pays. Les meilleures perspectives qui émergent du désir et des aspirations des Algériens signifient que la majorité se refuse désormais à toute politique politicienne, c'est-à-dire le rejet d'une certaine classe partisane toujours à l'affût de ses privilèges. Face à tout cela, l'effort national continu et la mobilisation générale sont à même de refouler toutes les dérives qu'on tente d'orchestrer. Cette voie raisonnable qui s'inscrit en droite ligne dans le progrès démocratique signifie que tout un chacun a l'occasion de tirer partie de ces résultats sortis des urnes, construire de nouveaux investissements politiques, économiques et sociaux. La mise en relief de l'impact apporté par ces élections législatives permet de dire qu'elles ont fourni l'outil, l'expérience et la légitimité nécessaires pour la poursuite de la reconstruction du pays et pour éclairer la voie vers une meilleure prospérité et pour une vie meilleure. Dans le cadre de cette nouvelle redistribution des rôles qui s'impose au lendemain de ce scrutin législatif en vue d'entraîner cette profonde mutation dans la continuité décidée par les Algériens, c'est toute la conséquence juste provoquée par la performance démocratique qui se met en marche pour contribuer à rendre l'avenir plus visible et plus significatif. Le nouveau regard de la communauté internationale sur l'Algérie et sur sa maturité pour la démocratie, s'accompagne de retombées concrètes. Le pays dans le calme, la sérénité et toute la transparence voulue, s'est attribué ainsi un acquis et un autre poids extraordinaire sur le plan interne et externe. L'Algérie, dans ce processus irréversible et progressif de programmes économiques et sociaux ambitieux, affiche une relative prospérité politique par rapport au reste de la région et de tout le continent.