L'Algérie a été élue lundi pour présider le Mécanisme de coopération policière africaine (Afripol), dont la première assemblée générale s'est tenue à Alger du 14 au 16 mai, a indiqué le Commissaire à la paix et à la sécurité de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui. "La première assemblée générale de l'Afripol s'est ouverte à Alger avec l'élection du bureau du congrès et l'Algérie a été choisie pour diriger l'Afripol pour une durée de deux ans", a expliqué M. Chergui dans une déclaration à la presse en marge des travaux de cette assemblée. Il a ajouté que les postes de 1er, 2e et 3e vice-président sont revenus respectivement à l'Ouganda, au Nigeria et à la République Centrafricaine, alors que le poste de rapporteur a été confié à la Zambie. Relevant une "présence forte" des pays africains et d'organisations régionales et mondiales à l'AG de l'Afripol, M. Chergui qui s'exprimait en sa qualité de représentant de l'UA, s'est "félicité" des acquis réalisés par ce Mécanisme qui dispose désormais d'un siège à Alger. Il a également mis en avant les efforts de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) pour doter l'Afripol de moyens nécessaires et modernes permettant à la police africaine de "relever les défis de la paix et de la sécurité". "Nous sommes fiers de cet acquis et, à ce titre, je remercie, au nom de l'UA, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le gouvernement et le peuple algériens pour ce soutien permanent et continu au service de l'Afrique", a souligné M. Chergui. De son côté, le secrétaire général du Conseil des ministres arabes de l'Intérieur, Mohamed-Ali Komane, a adressé ses "remerciements" à l'Algérie, "pays de paix et de sécurité", pour avoir abrité les travaux de cette AG. Il a, en outre, salué le rôle de l'Algérie "qui est toujours présente dans les instances régionales et internationales", soulignant la "grande expérience" de la police algérienne. M. Komane a, par la même occasion, félicité le Directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, pour son élection à la présidence de l'Afripol, estimant que c'est "une juste reconnaissance pour les efforts qu'il a consentis en faveur de la paix et de la sécurité et des droits de l'homme".