Après les sages décisions prises par le gouvernement durant les deux dernière années, concernant la rationalisation des importations, et la mise en place des licences d'importation, voilà que le déficit commercial de l'Algérie a reculé à 6,17 milliards de dollars sur les sept (7) premiers mois de 2017 contre un déficit de 10,61 milliards de dollars sur la même période de 2016, soit une baisse de 4,44 milliards de dollars correspondant à une chute du déficit de 42%, a appris l'APS auprès des Douanes. Ce résultat positif est dû notamment, à une bonne gestion de commerce extérieur, à l'instar de l'arrêt de l'importation de matériaux de construction produits en Algérie, notamment, la céramique, le ciment, dont la production locale répond aux besoins du marché national, en plus du système des quotas imposé aux concessionnaires de véhicules, a donné ses fruits, puisque la part de l'Algérie en la matière a enregistré une baisse, plus exactement, les exportation de la France, l'Italie et l'Espagne vers l'Algérie ont baissé de plus de 22%. Par ailleurs, les exportations ont nettement augmenté, atteignant 20,71 milliards de dollars (mds usd) sur les 7 premiers mois de l'année 2017 contre 16,55 mds usd sur la même période de 2016 (+25,06%), selon les données du Centre national de l'Informatique et des Statistiques des Douanes (CNIS). Concernant les importations, elles ont connu une légère baisse en s'établissant à 26,87 mds usd contre 27,17 mds usd (-1,08%), précise la même source. Quant au taux de couverture des importations par les exportations, il est passé à 77 % contre 61 % à la même période de l'année précédente. Les hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes algériennes à l'étranger (94,71% du volume global des exportations), en s'établissant à 19,61 mds de dollars contre 15,53 mds usd sur la même période de 2016, soit une hausse de 26,25%. Demeurant toujours marginales, les exportations hors hydrocarbures ont enregistré une hausse de 6,93% par rapport à la même période 2016 en s'établissant à 1,09 mds usd, avec un taux de 5,29% du volume global des exportations. Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 786 millions usd (contre 782 millions usd), des biens alimentaires avec 219 millions usd (contre 159 millions usd), des produits bruts avec 40 millions usd (contre 45 millions usd), des biens d'équipements industriels avec 40 millions usd (contre 29 millions usd) et les exportations des biens de consommation non-alimentaires avec 11 millions usd ( contre 10 millions usd). Pour ce qui est des importations, des baisses ont été constatées sur certains groupes de produits tels les demi-produits ( -9,26%) en s'établissant à 6,22 mds usd contre 6,85 mds usd, les biens d'équipements industriels (-5,10%) en s'établissant à 8,41 mds usd contre 8,86 mds usd et les produits bruts (-3,85%) en s'établissant à 898 millions de dollars contre 934 millions de dollars durant les sept premiers mois de 2016. Pour d'autres groupes de produits, une hausse des importations a été enregistrée, notamment pour les biens d'équipement agricoles (+39,07%) en s'établissant à 388 millions de dollars contre 279 millions de dollars, les énergies et lubrifiants (+20,72%) à 938 millions de dollars durant les sept premiers mois de 2017 contre 777 millions de dollars durant la même période de 2016. S'agissant des produits alimentaires, les importations ont connu une hausse de l'ordre de 10,13% en s'établissement à 5,17 mds usd contre 4,7 mds usd, alors que celles des biens de consommation non-alimentaires ont enregistré une hausse de 1,77%, en atteignant 4,84 mds usd contre 4,75 mds usd à la même période de l'année précédente. En termes de mode de financement des importations, sur les 26,87 mds usd des biens importés durant les 7 premiers mois de 2017, un montant global de 16,31 mds usd a été payé par cash (60,7% des importations globales), en hausse de 3,23% par rapport à la même période de 2016. Les lignes de crédit ont financé les importations à hauteur de 35,93% pour un montant de 9,65 mds usd (en baisse de 6,02%), tandis que les comptes en devises propres y ont participé à hauteur de 6 millions usd (contre 2 millions usd par rapport à la même période de comparaison), soit 0,02% de l'ensemble du financement des importations. Le reste des importations a été financé par le recours à d'autres moyens de paiement à hauteur de 904 millions usd (3,36% des importations), en baisse de 17,37%.
L'Italie et la Chine préservent leurs statuts de premiers partenaires Les cinq premiers clients de l'Algérie, au cours des sept premiers mois de 2017, ont été l'Italie avec 3,5 mds usd (16,9% des exportations globales algériennes), suivie de la France avec 2,60 mds usd (12,55%), de l'Espagne avec 2,32 mds usd (11,23 %), des Etats-Unis avec 2,09 mds usd (10,11 %) et du Brésil 1,39 mds usd (6,74%). Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 5,21 mds usd (19,40 % des importations globales algériennes), suivie de la France avec 2,35 mds usd (8,77%), de l'Italie avec 1,98 mds usd (7,37%), de l'Allemagne avec 1,84 mds usd (6,85%) et de l'Espagne avec 1,75 mds usd (6,53%).
Les principaux clients Selon le Centre national de l`informatique et des statistiques des Douanes (CNIS), l'Italie est le premier client de l'Algérie avec 3.500 millions de dollars( exportation de gaz naturel en grande partie), la France second d'un montant de 2.599 millions de dollars, soit une augmentation de 30% par rapport à la même période de 2016, l'Espagne de les USA à la troisième et quatrième place successivement avec 2.325 millions de dollars et 2.093 millions de dollars.
Les principaux fournisseurs Quant aux principaux fournisseurs de l'Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 5.213 mds usd (une augmentation 8% par rapport a la même période de l'année précédente), suivie de la France avec 2.357mds usd (- 22,95%), de l'Italie avec1.980 md usd (- 31,23%), de l'Allemagne avec 1.841 md usd (+18,24%) et de l'Espagne avec 1.756 md usd (18,67%).