L'arrogance subversive de certains hommes politiques, ceux qui sont en train de s'égosiller pour l'application de l'article 102 de la Loi fondamentale du pays, ceux aussi qui appellent à l'intervention de l'armée pour satisfaire à leur demande d'une période de "transition " s'explique aisément. Elle porte le sceau de ses origines, celles de l'accumulation primitive et violente, mère des manœuvres et tentatives visant la déstabilisation du pays. Cette arrogance quasi-absolue d'une partie de la classe et des hommes politiques ne lasse pas d'inquiéter sérieusement car elle vise à un retour en arrière et l'abolition totale de tous les acquis de la nation. La société algérienne n'a pas à se soumettre à ce discours et à ces déclarations iniques du marché politicien conçus par ces gens à la recherche d'un autre statu quo et de fait agissent de la sorte en se plaçant dans la case des fossoyeurs de la cohésion nationale et des institutions légitimes de la République. Face à ces intrigues, l'arme de la Constitution du pays est en droit de devenir une arme commune pour la défense et la sauvegarde de l'unité nationale et de la stabilité du pays et par ricochet au service de l'intérêt national. En effet, l'importance et l'inquiétude des véritables raisons de cette campagne de dénigrement, qui est réalité d'un pluralisme politique qui se cherche encore tout en ayant une animosité à l'encontre du Président Abdelaziz Bouteflika pour avoir réussi à ramener la paix, la sécurité et le développement durable au lendemain de la tragédie nationale ainsi que le retour triomphale de l'Algérie sur la scène internationale. Les impacts positifs de la réconciliation nationale ne sont pas acceptés par ces gens-là, loin s'en faut, la neutralité républicaine du Haut Commandement de l'ANP est aussi visée par ces voix qui ont dans l'âme de vouloir se servir de l'armée pour arriver au pouvoir. Celles-ci restent fermement attachées à la défense de ses privilèges exorbitants, à la réputation du statu quo. Les rapports entre l'opposition au programme politique en vigueur sont toujours placés sous l'optique du rêve d'une " période de transition " qui serait imposée au peuple par les " chars ", voire même par le sang, ce qui donnerait l'occasion souhaitée à l'intervention étrangère. Une intervention étrangère bien souhaitée par ces politiques qui ne reconnaissent plus la légitimité des institutions de la République et la spécificité de la souveraineté populaire, le refus de la République, et, enfin, la volonté de garder le pays dans un état de sujet et d'objet, simples prétextes d'application d'une stratégie globale de chaos politique, économique, social, financier et sécuritaire. Par le jeu d'un discours hallucinant, les initiatives d'apaisement du climat socio-politique sont bloquées ; la consolidation de la cohésion nationale, la préservation de la paix et la sécurité, le développement socio-économique, dans le pays, sont remis en cause par l'augmentation de la critique destructive. Comment, dans ces conditions, comprendre le principe de la souveraineté populaire dont semble se recommander, avec lourdeur, ce discours hallucinant des " notables " de la place publique politicienne, sinon comme un espace d'antiphrases hasardeuses dévidées avec obstination ? Comment peut-on vouloir avoir la proximité avec l'ANP alors qu'on critique à dessein ses prérogatives constitutionnelles. En effet, les sirènes du moment et d'hier qui se font entendre ici et là pour stopper la République, tout à leur hargne politicienne, s'inscrivent censeurs du monde, condamnant et pénalisant l'Etat, ses dirigeants et ses institutions qui refusent de garantir leurs intérêts. Et cette censure est déjà en train de semer la panique parmi ce camp ; tout au moins, ce qui est certain, ses acteurs entretiennent un climat de doute quant à leur activisme les incitant à la tentation de s'en prendre, une fois encore au Président Abdelaziz Bouteflika et à l'ANP. L'explication : ils sont en train de succomber aux délices éphémères de l'aventurisme politique. De politique politicienne, les problèmes deviennent inéluctablement sociaux pour d'autres buts inavoués. Le renouveau national, poursuit son quotidien, a son génie propre pour affronter les moments difficiles. Il n'a besoin ni de " conseillers " ni de " tuteurs ". C'est la symbiose d'un peuple doté d'une puissante mémoire, d'une mobilisation et d'une vigilance accrue. Un peuple qui n'oublie et n'oubliera jamais les attitudes de ceux qui sortent de ses rangs et qui le trahissent des années durant, utilisant des haut-parleurs pour répandre la voix de leurs maîtres pour lapider les acquis de l'Algérie enregistrés depuis 1999 et faire douter de la noblesses des objectifs du programme politique du président de la République, Mr. Abdelaziz Bouteflika. Le peuple algérien, plus que jamais attaché à la Constitution du pays et à l'option républicaine, a toujours été disposé à faire face à quiconque voudrait porter atteinte à l'unité nationale. L'attachement et l'amour du peuple algérien envers le Président Abdelaziz Bouteflika sont le témoignage de sa ferme volonté de sauvegarder les acquis politiques, économiques, sociaux et culturels et de se dresser unanimement contre ses ennemis. La société algérienne a suffisamment prouvé sa maturité durant la tragédie nationale, son arme efficace pour vaincre le terrorisme et toutes les difficultés présentes ou à venir que pourrait affronter l'Algérie. Ceux qui s'imaginent que la maladie du Président Abdelaziz Bouteflika garant de la Constitution, expose les institutions de l'Etat aux intrigues de ses ennemis et de la patrie se trompent lourdement. Les institutions de l'Etat algérien se sont forgées à tous les niveaux dans le sillage de ces grandes réalisations et acquis pour redonner au citoyen algérien sa dignité et le libérer du sous-développement. Ces institutions ont, en effet, les voies et les moyens à même de surmonter la crise financière actuelle conséquence de la chute drastique des revenus du pays tirés des hydrocarbures et en cas de besoin, toutes les difficultés naturelles. Le premier Magistrat du pays, celui qui représente en toute légitimité le peuple, suit au quotidien, il veille que toutes les institutions du pays jouent leur rôle dans le cadre de la Constitution, qui a imprégné une nouvelle étape dans la vie de l'Algérie. Dans cette optique, la nouvelle Loi fondamentale du pays amendée, résultat d'un consensus national sans précédent, approuvée par les deux Chambres parlementaires et acceptée par la quasi-totalité des Algériens quant à sa mise en œuvre, demeurera la base fondamentale des orientations et de la ligne politique définissant la frontière entre les partisans du renouveau national et ses ennemis.