Un mémorandum d'entente sera bientôt signé entre la bourse d'Alger et la London City, a déclaré vendredi à Londres, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya. Le ministre qui s'est entretenu jeudi avec des responsables et experts de la finance internationale au siège de la prestigieuse London City, a indiqué dans un bref entretien à l'APS, qu'un mémorandum entre la Bourse d'Alger et la London City sera signé "dans les prochains mois" à Alger. Le document portera sur les échanges entre la City et la bourse d'Alger, et les moyens de faire profiter cette dernière ainsi que les entreprises algériennes, de l'expertise de la première place financière dans le monde. La signature du mémorandum se fera en marge d'une conférence qui sera organisée à Alger et à laquelle prendront part des représentants de la London City qui feront des exposés sur les activités de la bourse mondiale. Par ailleurs, le ministre a fait savoir que lors de ses entretiens avec des responsables de la Llyod's of London, la bourse d'assurance mondiale, présente en Algérie, les deux parties ont examiné les moyens d'"augmenter les échanges et amoindrir les facteurs de risques sur l'Algérie". Revenant sur la "Conférence algero-britannique sur les services financiers", organisée conjointement par la London City et le département britannique du commerce international, M. Raouya a souligné qu'elle a permis à la délégation algérienne, entre autres, de se familiariser avec l'expertise britannique dans la finance verte et le partenariat public-privé (ppp). La partie algérienne a exprimé un intérêt particulier pour l'investissement PPP, et il a été convenu d'organiser un séminaire à Alger sur le sujet auquel prendront part des experts britanniques. Le ministre a, par ailleurs, rencontré au siège de l'ambassade d'Algérie à Londres, des membres de la communauté algérienne qui ont réussi dans les affaires au Royaume-Uni et auxquels il a exprimé le souhait de l'Algérie de bénéficier de leur expertise. Il a indiqué que des discussions sont en cours pour définir les règles et modalités du transfert de cette expertise, affirmant que l'Algérie est ouverte à "toute initiative" dans ce sens.