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Présidentielle au Mexique : Début de campagne pour les trois principaux candidats
Publié dans Le Maghreb le 19 - 02 - 2018

Les trois principaux candidats à l'élection présidentielle mexicaine de juillet prochain officialisent ce dimanche leur candidature lors de plusieurs rassemblements dans la capitale.
La course est encore ouverte pour succéder au président Enrique Peña Nieto, très impopulaire au terme d'un mandat de six ans marqué par plusieurs grandes réformes mais aussi des scandales à répétition et un taux record d'homicides. Actuellement en tête des sondages, Andrés Manuel Lopez Obrador, surnommé AMLO, fait pour l'heure figure de favori. Cet homme de gauche au style combatif, parfois intolérant, et souvent qualifié de populiste, a tenté d'adoucir son image afin d'élargir son électorat. En seconde place dans les intentions de vote figure Ricardo Anaya du Parti action nationale (PAN - conservateur). Cet ancien-juriste de 38 ans au visage encore juvénile tente d'incarner le renouveau, mais son image a été brouillée par de plusieurs accusations de corruption.
En troisième position apparaît l'ancien ministre des Finances José Antonio Meade, un technocrate respecté qui porte les couleurs du parti au pouvoir, le Parti révolutionnaire institutionnel (PRI, droite).
Ce parti qui a dominé durant des décennies la vie politique mexicaine souffre d'une impopularité si grande qu'il a préféré choisir pour candidat un homme qui n'a pas milité dans ses rangs, une première dans son histoire.
Officiellement, la campagne ne débute pas avant le 30 mars. Mais en pratique, les intronisations de dimanche marqueront le départ de la course à l'élection, après une pré-campagne qui a duré plusieurs mois.
"Il y a chez certains au Mexique une volonté désespérée de changement; ils sont prêts à essayer tout ce qui pourrait être différent, et de l'autre, des gens qui sont réellement inquiets des conséquences d'un tel changement" analyse Duncan Wood, directeur de l'institut mexicain Wilson Center de Washington.

'AMLOvich' l'homme à battre
Le changement est pour le moment incarné par Lopez Obrador, un ancien maire de Mexico connu pour ses diatribes contre "la mafia du pouvoir".
Celui qui arrivé deux fois en seconde place de la présidentielle - s'inclinant de justesse en 2006 -, est devenu l'homme à battre. Ces détracteurs le détestent autant que ses supporters l'adulent. De récents sondages lui attribuent un peu plus de 30% des intentions de vote, devant Anaya et Meade, qui évoluent dans les 20%, un score suffisant pour faire de Lopez Obrador le prochain président. Au Mexique, l'élection présidentielle ne comporte qu'un seul tour. Les derniers présidents ont été élus avec moins de 40% des voix.
Encouragé par ces bons sondages, Lopez Obrador, 64 ans, tente de prendre de la hauteur et d'afficher une stature présidentielle en tendant la main à ses ennemis traditionnels, notamment le secteur industriel.
Là où le Lopez Obrador lançait des critiques au vitriol, le candidat a fait des efforts pour s'assagir et pratique même l'autodérision. Quand le hashtag "AMLOvich" a commencé à circuler sur Twitter - une référence à ses liens supposés avec la Russie - il est apparu arborant avec le traditionnel chapeau ushanka russe sur lequel figurait son nom transformé en un "Andres Manuelovich".
Il a continué durant la pré-campagne à décliner sa rhétorique sur le changement radical, tout en cherchant à rassurer les élites. Après avoir déclenché une vive controverse en proposant une amnistie aux cartels de la drogue, il a rapidement nuancé sa position, précisant qu'il voulait parler des petits cultivateurs de marijuana et non des barons de la drogue.
Anaya et Meade se battent pour une seconde place dans les intentions de vote, dans l'espoir qu'un vote anti-AMLO de dernière minute propulserait le mieux placé des deux vers une victoire.

Contexte difficile
Le prochain président héritera d'une situation économie incertaine, d'un système politique gangréné par la corruption et d'une guerre des cartels de drogue qui fait des dizaines de milliers de morts ou disparus.
Quant à la relation diplomatique avec les Etats-Unis, elle est notoirement difficile depuis l'accession de Donald Trump à la Maison Blanche.
Pour affronter ces défis, peu de propositions sérieuses ont été avancées, estime l'analyste politique mexicain Fernando Dworak. "Il n'y a toujours pas de message clair sur le programme de ces candidats", regrette-t-il.


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