Si le FNDRA a été un puissant levier pour le développement des zones rurales, certaines pratiques s'avèrent lourdement pénalisantes.“ El Hadef ”. Une exploitation agricole pionnière, à El Omaria, s'étend sur 37,5 hectares dont 70% de cultures maraîchères, 30% d'arboriculture, de même que l'apiculture. Des périmètres pierreux furent vaincus par la ténacité de Bachir Menasri qui a bénéficié d'un forage, une chambre froide de 2 000 m3 et des ruches pleines. En 2006, des palabres administratives et financières ont fait perdre à cet agriculteur une production de “ 200 tonnes de pommiers, et qui n'ont pas manqué d'avoir des répercussions d'une extrême gravité, non seulement sur l'exploitation, mais également sur la préservation des postes d'emploi.Assujetti aux échéances bancaires, et se trouvant dans l'impossibilité de “ rebondir ”, cet agriculteur n'a cessé de réclamer l'intervention des administrations et organisations à qui échoit la charge de soutenir les fellahs, pour l'aider à traverser au mieux cette période de “ disette ”. En vain. Dans l'intervalle, un immense fardeau de dettes a donné un coup d'arrêt à la production, et Bachir Menasri voit ses garanties hypothécaires, soit quelque 13 milliards de centimes, en zone de risque.Et dire que tout peut se négocier dans le cadre du nouvel environnement bancaire. Une affaire à suivre.