La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit a réitéré jeudi à Alger, l'engagement de son secteur à poursuivre "les efforts afin de pallier la question de la surcharge des classes que connaissent certains établissements scolaires notamment à Alger-Est". En réponse à une question à l'APN lors d'une séance plénière, présidée par Said Bouhadja, et consacrée aux questions orales, la première responsable du secteur de l'éducation a précisé que son département "poursuit ses efforts en vue de pallier la question de la surcharge enregistrée au sein de certains établissements scolaires notamment à Alger-Est". Cette question, a-t-elle poursuivi, revêt "un intérêt particulier et fait l'objet d'un suivi quotidien", ajoutant que "nous avons toujours reconnu l'existence de ce problème, notamment à Alger-Est. Nous suivons la situation avec intérêt, et avons effectué avec les autorités concernées, des visites de terrain dans différentes régions connaissant une surcharge afin d'examiner toutes les solutions possibles". Par ailleurs, Mme. Benghabrit a fait état des éléments essentiels à l'origine de ce phénomène, outre la croissance démographique et les opérations de déménagement et de relogement enregistrées à l'est d'Alger, le retard accusé quant à la réception de nouvelles structures. A ce propos, la ministre a passé en revue l'ensemble des projets relatifs à l'édification des établissements scolaires à Alger-Est, notamment au niveau de la circonscription de Baraki, et plus précisément dans la commune des Eucalyptus. S'agissant de l'encadrement pédagogique, Mme. Benghabrit a souligné "la prise en charge de toutes les défaillances enregistrées", indiquant que "le taux d'encadrement a atteint 100% pour tous les cycles d'enseignement à Alger-Est". Quant aux vendeurs ambulants installés aux abords de certaines écoles dans cette région, la ministre a fait remarquer que "le secteur de l'éducation œuvre, en coordination avec les autorités concernées et les parents d'élèves afin d'éradiquer ce phénomène". 95% des cantines ouvertes depuis le 23 septembre La ministre, a par ailleurs affirmé, que 95% des cantines scolaires avaient ouvert leurs portes aux élèves, le 23 septembre, rappelant que l'Etat avait mobilisé d'importantes ressources financières pour améliorer les conditions de scolarisation des élèves notamment pour le cycle primaire. Répondant à une question d'un député de l'Assemblée populaire nationale (APN), lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, présidée par Said Bouhadja, président de l'Assemblée, Mme Benghabrit a précisé que 95 % des cantines scolaires avaient ouvert leurs portes aux élèves, le 23 septembre et 80 % de ces cantines servaient des repas chauds. Après avoir souligné que "les communes sont la partie responsable de la gestion des cantines scolaires depuis l'indépendance", la ministre a indiqué que "les affectations consacrées par l'Etat pour la gestion des cantines scolaires sont inscrites dans le budget de gestion du ministère en charge des collectivités locales, étant la partie en charge juridiquement, de la gestion des cantines scolaires". Dans le cas où les ressources sont insuffisantes, "la communes bénéficie d'aides et d'affectations de gestion de la part l'Etat, a-t-elle ajouté. Indiquant, à cette occasion, que le rôle du secteur de l'éducation nationale en matière d'alimentation scolaire, réside en la détermination des différents besoins de la cantine scolaire, à veiller au respect des règles de l'éducation sanitaire et alimentaire, l'application du programme hebdomadaire des repas alimentaires, ainsi que la proposition d'une liste des élèves bénéficiaires, la ministre a fait savoir que son secteur travaillait "en complémentarité avec les Collectivités locales". S'agissant de la détermination du tarif du repas, la ministre a affirmé qu'il était fixé "en vertu d'un arrêté interministériel du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, du ministère des Finances et celui de l'Education nationale".