Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a insisté jeudi à Mostaganem sur le rôle d'intermédiaire que doit assumer la presse pour renforcer les valeurs de paix, de dialogue et du vivre ensemble. A l'ouverture d'une conférence nationale sur le rôle des médias dans la consécration des valeurs du vivre ensemble en paix, Djamel Kaouane a souligné que la presse plurielle doit œuvrer avec professionnalisme pour offrir des tribunes d'expression libre et de débat responsable, rapprocher les points de vue et jeter les ponts de la connaissance et de l'acceptation de l'Autre. "Un tel climat aide le journaliste à faire preuve d'esprit de responsabilité et de respect de l'éthique de la profession dans la recherche de la véracité de l'information en se démarquant de la propagande, de la rumeur, de la manipulation et des tendances qui favorisent la haine et la discorde", a souligné le ministre. "La presse nationale a accompagné avec engagement et efficacité la démarche et le processus de paix initiés par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, et plébiscités par le peuple algérien, ce qui a permis l'ouverture d'une nouvelle ère de réconciliation et de renforcement de la foi dans une Algérie stable qui prône cette valeur dans ses relations internationales", a-t-il rappelé. Djamel Kaouane a estimé que le vivre ensemble en paix est un mécanisme nouveau qui renforce les acquis par une approche participative de tous les acteurs, à leur tête les journalistes, dans une démarche positive se démarquant de la subversion et de l'incitation à l'hostilité et à la haine. "La participation constructive des médias à la promotion des valeurs de l'humanité, de la culture de la paix et de la tolérance, à l'ère de la mondialisation et des technologies modernes, contribue à la consolidation de la démocratie et des droits de l'homme et à la concrétisation du développement durable", a-t-il ajouté à ce propos. Cette conférence nationale, organisée à l'initiative du ministère de la Communication dans le cadre des festivités de la Journée nationale de la presse célébrée le 22 octobre de chaque année, enregistre la participation de spécialistes, de professionnels de la presse et d'universitaires, en présence du président de l'association mondiale soufie alaouie, cheikh Khaled Bentounes.
Une parole juste qui éclaire l'opinion publique La nouvelle vision de la communication doit favoriser la parole juste et sincère et avoir le noble objectif d'éclairer l'opinion publique au service de la patrie, a souligné pour sa part le Directeur général de la sûreté nationale ( DGSN), le colonel Mustapha El Habiri, dans un message de félicitations adressé à la famille de la presse à l'occasion de la célébration de sa Journée nationale (22 octobre). Dans son message, lu par le commissaire Abdelhakim Belouar, Directeur central de la communication auprès de la DGSN, le colonel El Habiri a salué les efforts de la presse algérienne visant à renforcer la relation de partenariat entre le corps de la police et les mass-médias. Une relation "solide" dont l'objectif principal est de "satisfaire les besoins des citoyens aux fins", a-t-il dit, de garantir leur sécurité et celle de leurs biens, conformément aux prérogatives constitutionnelles de la sûreté nationale, a-t-il ajouté. Le DGSN a mis l'accent, dans son message, sur le besoin de "soutenir cette mission sécuritaire par une information objective susceptible de contribuer à satisfaire les aspirations du citoyen pour une presse nationale riche et diversifiée." La cérémonie de célébration, abritée par le siège de la wilaya de Tipasa, a également englobé une visite guidée au profit des correspondants de la presse locale au siège de la sûreté de wilaya de Tipasa, et de l'unité de préservation de l'ordre public de Koléa. Des familles d'anciens cadres de la sûreté nationale, ayant pris part à l'élaboration de la stratégie de communication de ce corps sécuritaire, ont été également honorées à cette occasion.