L'intense activité de ces dernières semaines déployée par le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements pour la mise en œuvre de la stratégie industrielle, est un nouvel éclairage sur les secteurs prioritaires à développer afin de diversifier l'économie algérienne et réduire au fur et à mesure la dépendance auxhydrocarbures.M. Abdelhamid Temmar, accorde une attention particulière aux nombreuses pistes d'actions pour la mise en œuvre de cette stratégie industrielle et qui ont été listés pour mettre en place une politique industrielle efficace générant et développant des champions locaux. La mise en valeur du potentiel économique algérien à travers la création de pôles d'excellence et de nouvelles zones de développement industriel intégré (ZDII), piloté par le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements, permet au gouvernement d'identifier les principaux enjeux qui s'imposent au pays, particulièrement en matière de réduction de la dépendance des hydrocarbures et, de fait, se lancer sur une solide base de départ, vers de nouveaux horizons.La feuille de route de cette stratégie industrielle au niveau macroéconomique valorise les secteurs prioritaires qui doivent dorénavant tenir le rôle primordial et constituer la finalité et donc le moteur du développement tant l'industrie produira et se développera pour répondre aux besoins de ces secteurs.Les priorités comprises dans la stratégie industrielle sont hiérarchisées d'une part en fonction des besoins et d'autre part en fonction des impératifs de développement des technologies de pointe indispensable au secteur industriel en particulier et à l'économie en général.Ce nouveau concept, place désormais, le développement industriel en position d'accélération significative surtout que le pays a connu ces dernières années une croissance accrue exceptionnelle digne des pays émergents. Il est constaté que cette conjoncture extrêmement favorable a été portée par deux des trois moteurs de l'économie, le principal étant celui des exportations et les investissements, principalement du secteur public et privé et des IDE. Dans ce contexte, il est clair que les éléments exogènes, c'est-à-dire les cours mondiaux du pétrole et du gaz, indexés sur ces derniers, ont un poids significatifs de cette renaissance.Un grand nombre d'économistes internationaux prédisent déjà le maintien du trend haussier des prix mondiaux des hydrocarbures, ce qui devrait d'après eux faire perdurer la dynamique de croissance algérienne.Les mêmes analystes estiment que sur le plan structurel, des efforts importants ont été fournis par le gouvernement algérien, grâce à une politique économique rigoureuse, déclinée par des réformes mises en place de façon accélérée." L'Algérie est donc à l'aube d'un renouveau industriel important et avance à grand pas vers une économie de marché ". Ce renouveau se concrétise par la construction de bases et d'infrastructures économiques solides portées sur le programme de soutien à la relance économique avec comme priorité absolue, le soutien économique, de l'habitat et du cadre de vie, le développement des infrastructures économiques, le développement du secteur public administratif et le développement des ressources humaines.Il est également relevé par des experts d'institutions internationales qu'au niveau de la politique économique intérieure, l'accélération des réformes a permis des avancées majeures en terme de fiscalité, de finance et de privatisation. Le processus de privatisation mis en œuvre par le gouvernement est extrêmement dynamique et volontariste avec des opportunités plus importantes.Un signal clair sera donné également dans le futur avec l'ouverture du capital de certaines banques. L'Algérie a beaucoup changé et contribue au mieux à se forger une image plus exacte d'un pays moderne. Une Algérie qui se réforme, mais qui ne peut pas tout bouleverser du jour au lendemain.La somme de toute symbiose de l'économie algérienne cherche à imprimer à développer une garantie efficace, mais elle abrège aussi et énormément le processus d'évolution à travers lequel, la stratégie industrielle devient un système expert plus utile à son environnement en harmonie avec les grands axes de la politique d'aménagement du territoire avec un double objectif d'identifier et recommander les instruments et les politiques économiques favorables.Pour le présent, il s'agit de canaliser les entreprises, le savoir, les synergies entre différents partenaires et acteurs et les instruments qui favorisent l'accès à la compétitivité à travers le secteur privé ou d'économie de partenariat.Dans ce cadre, la stratégie industrielle vise un développement pour combler les lacunes et les déficits du passé en la matière. L'ouverture d'un partenariat plus avancé finit en général par limiter l'échange à l'exportation de ressources naturelles et à l'importation de produits manufacturés. Dans le cas de l'Algérie, ce mouvement préconisé par M. Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, s'accompagne d'une production agricole, industrielle ou de services suffisants pour ne pas augmenter le chômage et provoquer la fuite des cerveaux.