Les douanes verront leurs missions renforcées, puisque leur inspection générale est chargée de s'assurer des conditions d'application des dispositions légales et réglementaires dont la mise en œuvre incombe à l'administration des douanes. La mission de l'Inspection générale des douanes consiste aussi à ''contrôler la gestion des crédits mis à la disposition des services des douanes, et la conformité des opérations contrôlées aux prévisions et programmes arrêtés en matière de budget d'équipement et de fonctionnement'', selon ce texte, qui précise qu'elle est dirigée par un inspecteur général, assisté de 5 inspecteurs dont chacun est assisté par 2 chargés d'inspection. L'Inspection générale des douanes est appelée, également, à contrôler "la gestion comptable des receveurs des douanes'' ainsi que ''les conditions de gestion et d'aliénation des marchandises acquises définitivement au Trésor public où mises en dépôt", précise le texte. Elle doit aussi engager des actions de contrôle ''des conditions d'organisation et de fonctionnement des services des douanes'' ainsi que ''la qualité d'exécution du service par les fonctionnaires des douanes et leur comportement dans l'exercice de leurs fonctions'', à travers des ''enquêtes inopinées''. Par ailleurs, et selon les statistiques de la douane, la balance commerciale de l'Algérie a enregistré, durant les mois de janvier et février 2008, un excédent de 7,53 milliards de dollars, contre 4,16 milliards de dollars à la même période en 2007. C'est du moins ce qu'a indiqué, hier, le Centre national de l'informatique et des statistiques (Cnis) des Douanes. Les exportations ont atteint 12,66 milliards de dollars (MDS USD), en hausse de 50,26 % par rapport aux deux premiers mois de l'année écoulée, tandis que les importations évoluaient de +20,29 %, totalisant 5,13 MDS USD. Des rentrées financières dont les exportations d'hydrocarbures se sont encore une fois taillé la part du lion, avec 98,19% du volume global (12,43 MDS USD), enregistrant en janvier et février 2008 une évolution de 51,16%. Des performances qui s'expliquent, en grande partie, par la flambée des prix du pétrole sur les marchés internationaux. Ainsi donc, les exportations hors hydrocarbures demeurent très faibles, pour ne pas dire insignifiantes avec seulement 1,81 % du volume global des exportations soit quelque 229 millions de dollars, selon les chiffres des Douanes algériennes.