Les présidents des délégations des Chambres hautes, membres de l'Association des Sénats d'Europe et de sept pays africains, dont l'Algérie, ont exprimé vendredi à Paris leur volonté de promouvoir les valeurs communes. "La volonté de promouvoir les valeurs communes que sont le parlementarisme, l'Etat de droit, le pluralisme politique, la démocratie, l'égalité entre les sexes et le respect de la dignité humaine, et aussi de contribuer à l'atteinte des Objectifs de développement durable définis dans le cadre des Nations Unies, a été partagée", a indiqué le communiqué final de la XXe réunion de l'Association des Sénats d'Europe (ASE), à laquelle ont été invités l'Algérie, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, le Gabon, le Kenya, le Maroc et la République du Congo. Au cours de cette réunion, les présidents des deuxièmes chambres ont abordé essentiellement le dialogue euro-africain des deuxièmes chambres et le bicaméralisme comme atout pour la démocratie. Le communiqué, publié à l'issue de la réunion, a rappelé le rôle de l'Association des Sénats d'Europe pour le développement de la coopération interparlementaire et la valorisation du bicaméralisme, comme "élément d'approfondissement de la démocratie, en Europe mais aussi sur d'autres continents, et spécialement sur le continent africain". "La profondeur des liens historiques, culturels, économiques et humains unissant l'Afrique et l'Europe fonde le partenariat euro-africain sur une base géostratégique solide et durable. Un même attachement aux efforts d'intégration régionale prévaut en Europe et en Afrique", a ajouté le communiqué. La délégation algérienne, rappelle-t-on, était conduite à cette réunion par le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil. Intervenant à la session consacrée au dialogue euro-africain des deuxièmes chambres, il a estimé que les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée "réelle" et doivent être "plus efficaces". "( ) les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée réelle et doivent être plus efficaces, pour toutes formes d'intégration et d'interaction entre les organismes continentaux et régionaux", a-t-il expliqué dans son allocution, indiquant le continent africain est engagé aujourd'hui dans "une vaste entreprise de réhabilitation globale politique et économique pour faire de ce dernier un acteur majeur et incontournable dans les relations internationales". Il a ajouté que l'Afrique est "pleinement" investie dans les tâches essentielles d'édification et de modernisation de l'Etat afin de "renforcer le statut de la notion d'Etat, pérenniser sa stabilité, assurer la sécurité de sa population". Salah Goudjil a précisé que la question du développement constitue "toujours" pour les pays africains, "un véritable dilemme, qui doit faire l'objet d'une analyse approfondie et permanente, ce qui en fait une de ses priorités essentielles", faisant observer que le dialogue euro-africain escompté, est celui qui "établit comme priorité le développement des ressources humaines et rend disponible les investissements qui garantissent la croissance, la paix et la sécurité du continent". C'est dans sens, a-t-il dit, que l'Algérie "a toujours tenu à plaider en faveur d'un partenariat fondé sur les principes de l'équilibre et de l'égalité avec les partenaires extérieurs au continent".
Un partenariat dans le respect mutuel La XXe réunion a axé sa matinée de dimanche sur la nécessité du dialogue euro-africain avec la mise en place d'un partenariat dans le respect mutuel. C'est ainsi que le président du Sénat français, Gérard Larcher, qui préside les travaux de cette réunion sur le bicaméralisme un atout de la démocratie, a invité les participants européens et africains à "regarder l'avenir ensemble", dépassant dans ce cadre les questions bilatérales. Il a estimé que le partenariat ne doit jamais être "condescendant" mais plutôt une rencontre pour aborder les défis, comme le climat, le développement et l'immigration, vantant l'importance du bicaméralisme pour la qualité de la loi et l'approfondissement de la démocratie. Le président du Sénat français suggère, dans un contexte où le multilatéralisme est menacé, d'inventer ou de réinventer le multilatéralisme des deuxièmes chambres parlementaires entre l'Europe et l'Afrique. Le Négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne, Michel Barnier, a abondé dans le même sens en soulignant que le partenariat euro-africain est une des priorités des cinq prochaines années, voire une priorité "absolue". Intervenant à la session consacrée au Dialogue euro-africain des deuxièmes chambres, le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, a estimé pour sa part que les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée "réelle" et doivent être "plus efficaces". "( ) les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée réelle et doivent être plus efficaces, pour toutes formes d'intégration et d'interaction entre les organismes continentaux et régionaux", a-t-il expliqué dans son allocution, indiquant le continent africain est engagé aujourd'hui dans "une vaste entreprise de réhabilitation globale politique et économique pour faire de ce dernier un acteur majeur et incontournable dans les relations internationales". Il a ajouté que l'Afrique est "pleinement" investie dans les tâches essentielles d'édification et de modernisation de l'Etat afin de "renforcer le statut de la notion d'Etat, pérenniser sa stabilité, assurer la sécurité de sa population". Salah Goudjil a précisé que la question du développement constitue "toujours" pour les pays africains, "un véritable dilemme, qui doit faire l'objet d'une analyse approfondie et permanente, ce qui en fait une de ses priorités essentielles", faisant observer que le dialogue euro-africain escompté, est celui qui "établit comme priorité le développement des ressources humaines et rend disponible les investissements qui garantissent la croissance, la paix et la sécurité du continent". C'est dans sens, a-t-il dit, que l'Algérie "a toujours tenu à plaider en faveur d'un partenariat fondé sur les principes de l'équilibre et de l'égalité avec les partenaires extérieurs au continent".
Goudjil: les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée "réelle" Le président du Conseil de la nation par intérim, Salah Goudjil, a estimé vendredi à Paris que les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée "réelle" et doivent être "plus efficaces". "( ) les relations afro-européennes ont besoin d'une poussée réelle et doivent être plus efficaces, pour toutes formes d'intégration et d'interaction entre les organismes continentaux et régionaux", a-t-il expliqué dans son allocution au cours de la XXe réunion de l'Association des Sénats d'Europe, à laquelle l'Algérie a été invitée à l'instar d'autres pays africains. Il a indiqué que le continent africain, sous la conduite de l'Union africaine, est engagé aujourd'hui dans une vaste entreprise de réhabilitation globale politique et économique pour "faire de ce dernier un acteur majeur et incontournable dans les relations internationales", ajoutant que depuis la création de l'UA en 2000, l'Afrique est "pleinement" investie dans les tâches essentielles d'édification et de modernisation de l'Etat afin de "renforcer le statut de la notion d'Etat, pérenniser sa stabilité, assurer la sécurité de sa population". Cependant, il a avoué que cette tâche "n'est pas facile", car le continent africain "connaît toujours des crises et des conflits et fait toujours l'objet de menaces et défis asymétriques tels que le terrorisme, la criminalité transnationale organisée et l'extrémisme violent". "En outre, il subit aussi les défis liés aux mouvements migratoires et aux problèmes environnementaux, y compris le changement climatique, ce qui nécessite une coordination accrue et des efforts concertés pour y faire face", a-t-il précisé, rappelant dans ce contexte les années du terrorisme qu'a connues l'Algérie. "Je voudrais rappeler ici, que l'Algérie a souffert des années durant, du fléau du terrorisme, qu'elle a pu vaincre par ses propres moyens, tout en adoptant, une stratégie globale fondée non seulement sur des solutions sécuritaires, mais également sur une approche intégrée, combinant des solutions politiques et économiques et des réformes globales consacrées dans la Charte pour la paix et la réconciliation nationale", a-t-il expliqué. Pour le président du Conseil de la nation par intérim, la question du développement constitue "toujours" pour les pays africains, "un véritable dilemme, qui doit faire l'objet d'une analyse approfondie et permanente, ce qui en fait une de ses priorités essentielles", faisant observer que le dialogue euro-africain escompté, est celui qui "établit comme priorité le développement des ressources humaines et rend disponible les investissements qui garantissent la croissance, la paix et la sécurité du continent". Il a plaidé dans ce sens pour une "plus grande et créative synergie", entre les efforts du continent africain et de l'Union européenne, qui accroîtra "considérablement", selon lui, la valeur et la rentabilité de leurs partenariats, en faveur de la paix, du développement et des espoirs communs. C'est dans sens, a-t-il ajouté, que l'Algérie "a toujours tenu à plaider en faveur d'un partenariat fondé sur les principes de l'équilibre et de l'égalité avec les partenaires extérieurs au continent". "Mon pays a également tenu à renforcer sa contribution au développement d'un continent africain pacifique et sécurisé, pour pouvoir s'attaquer, par la suite aux problèmes de développement et autres défis", a-t-il ajouté, soulignant que l'Algérie considère que la question du développement "doit être envisagée dans le cadre d'une approche globale et inclusive, impliquant fondamentalement le développement économique et social ainsi que la promotion et l'émancipation de l'être humain, qui doit être la base et la finalité de tout processus de développement". Au sujet du bicaméralisme, Salah Goudjil a rappelé son importance comme "régime politique moderne", surtout en termes d'équilibre et de stabilité de l'ensemble des institutions politiques nationales. Il a indiqué, dans ce contexte, que l'expérience du bicaméralisme en Algérie "s'est avérée positive et porteuse en ce qu'elle a fondamentalement contribué à asseoir la pratique démocratique, notamment à travers le développement de l'activité parlementaire et des synergies entre les deux chambres et les autres institutions nationales".