Alors que le " vrai-faux " départ de Neymar a agité le marché des transferts, tous les observateurs voyaient le PSG perdre sa star cet été. Mais le Brésilien est toujours là et Paris a même réussi à signer deux pointures dans le " money-time " du mercato pour renforcer un peu plus son effectif. Devant la presse et après la victoire de son équipe 2-0 face à Metz le 30 août, le directeur sportif du PSG, Leonardo, avait promis : " Ce ne sera pas une saison bling-bling ". Trois jours plus tard, le club de la capitale annonçait la signature deux pointures du football mondial : le gardien de but costaricien Keylor Navas en provenance du Real Madrid et l'attaquant argentin de l'Inter Milan, Mauro Icardi. Les promesses de Leonardo n'engagent donc visiblement que ceux qui les croient. Entretemps, Neymar avait sifflé la fin de partie quant à ses velléités de départ vers le FC Barcelone. Intransigeant sur l'indemnité de transfert qu'il souhaitait récupérer (environs 222 millions d'euros) pour son joueur, le PSG n'a jamais réussi à s'entendre avec le Barça, à court de liquidités après avoir réalisé les transferts d'Antoine Griezmann et de Frenkie de Jong. Face à des négociations au point mort, le prodige brésilien a finalement dû se résoudre à rester un an de plus dans la capitale.
Icardi, la surprise du chef Alors que de nombreux observateurs craignaient déjà de voir le Paris Saint-Germain considérablement s'affaiblir en perdant Neymar dans la dernière ligne droite du mercato sans pouvoir le remplacer, c'est finalement tout le contraire qui s'est produit. Le Brésilien est finalement resté et Leonardo nous a servi une petite surprise dont il a le secret en allant enrôler une heure avant la clôture du marché des transfert l'avant-centre Mauro Icardi. Prêté pour un an par l'Inter Milan avec une option d'achat à 70 millions d'euros, l'Argentin vient garnir un secteur offensif déjà bien fourni et son arrivée prépare l'avenir qui se profile sans Edinson Cavani. L'Uruguayen de 32 ans n'a, pour l'instant, pas renouvelé son contrat qui prendra fin en juin 2020. Avec Mauro Icardi, le PSG s'offre l'un des tous meilleurs buteurs européens car à 26 ans, l'Argentin a inscrit 124 buts en 219 matches avec l'Inter. Mais pour Thomas Tuchel c'est aussi la garantie d'avoir un choix pléthorique en matière d'animation offensive. Avec Mbappé, Neymar, Di Maria, Cavani, Sarabia, Draxler, Choupo-Moting et maintenant Icardi, l'entraineur parisien va être confronté à un vrai problème de riche pour composer le front de l'attaque son onze de départ.
Enfin un vrai gardien numéro un Ces ultimes heures du mercato auront également vu le PSG régler un problème qui lui empoissonait la vie depuis plusieurs saison, celui de son gardien. Incapable d'établir une hiérarchie claire à ce poste, le club a finalement tranché en recrutant le Costaricien Keylor Navas au poste de numéro un pour quatre ans et 10 millions d'euros. Dans le même temps, le Français Alphonse Aréola a fait le chemin inverse en rejoignant le Real Madrid pour un prêt d'un an sans option d'achat. Vainqueur de trois Ligue des champions avec le Real Madrid, Keylor Navas devrait sans aucun doute apporter son expérience du plus haut niveau au club parisien, d'autant plus que son statut de numéro un sera indiscutable, puisque le PSG s'est dans le même temps fait prêter par Séville l'Espagnol Sergio Rico en tant que gardien remplaçant.
Dans les clous du fair-play financier De retour dans le club parisien depuis même pas trois mois, il aura donc suffit des trois derniers jours du marché des transferts à Leonardo pour transformer un début de mercato un peu poussif, en véritable réussite. Car si les pointures sont arrivées sur le tard, l'état-major parisien a aussi recruté des joueurs aux noms moins ronflants mais aux profils solides, comme les milieux de terrain espagnol et sénégalais Ander Herrera et Idrissa Gueye, le jeune défenseur français Abdou Diallo ou le milieu offensif espagnol Pablo Sarabia. Mieux encore pour le PSG, ce marché des transferts lui a plus rapporté qu'il ne lui a coûté. La vente de plusieurs de ses joueurs a fait rentrer dans les caisses du club près de 109,4 millions d'euros quand l'arrivée de nouveaux joueurs n'a engendré " que " 95 millions d'euros de dépenses. Le club ayant longtemps été en proie à des problèmes avec le fair-play financier, nul doute que l'UEFA appréciera.