Au moment où plus que jamais, l'Algérie s'achemine prudemment et sûrement vers la sortie de la crise politique qu'elle traverse, l'opinion nationale fait part de son incompréhension face à certaines tentatives d'ingérences étrangères dans les affaires internes du pays. Une tentative considérée comme un acte étranger d'affaiblissement du processus du retour à la normale politique et à l'élection présidentielle prévue le 12 décembre prochain. Cette découverte soudaine de l'Algérie, sans aucune connaissance réelle de la conjoncture actuelle se met en marche pour faire pression sur les décideurs politiques en place afin d'arrêter le processus démocratique. C'est l'idée répandue par Marie Arena, présidente de la sous-commission du Parlement européen pour les droits de l'Homme. Celle-ci a apporté son soutien aux manifestants algériens "qui se battent contre le régime actuel", annonçant dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux, que des animateurs du Hirak seront invités pour une "audition au Parlement européen. " Nous les soutenons ici au Parlement européen en organisant une audition avec un certain nombre d'acteurs de la révolution actuelle en Algérie ". Sa cible est bien visée que le régime actuel renonce à l'organisation de l'élection présidentielle, soit en clair le piétinement de la Constitution du pays dans le but d'un vide constitutionnel ouvert à tous les risques. La députée belge s'appuyant sur ses " taupes " se permet une telle dérive dangereuse en ne se basant sur aucun des faits tangibles où des solutions tracées pour la sortie de crise. Son seul souci semble bien d'appuyer le statu-quo de l'Algérie. Il est connu que certains pays occidentaux et même arabes cherchent à tout prix à diaboliser la renaissance démocratique exigée par le peuple algérien. Des parties étrangères qui ont toujours inscrit dans leur agenda de ramener le soi-disant " printemps arabe " en Algérie oubliant que le pays est invulnérable à ce genre de complot ourdi conte le Monde arabe et que les revendications légitimes soulevées pacifiquement par le peuple sont soutenues par l'Etat et l'Institution militaire. En somme, un consensus national de sortie de crise qui sera ponctué par une élection présidentielle réellement transparente, le meilleur moyen constitutionnel qui permettra au pays de s'ouvrir une nouvelle page faisant face à tous les défis du XXIe siècle. Rien d'étonnant à cette tentative d'ingérence dans les affaires internes du pays, l'Algérie est proche de l'Europe qui ne veut en aucun cas à sa proximité un Etat républicain bien articulé à la Déclaration de Novembre 54, un Etat émanant de la seule volonté du peuple, un Etat autonome et souverain par rapport aux injonctions extérieures. Il se trouve aussi que le pays renferme des réserves pétrolières et gazières importantes qui sont enviées comme c'est le cas actuellement en Libye et au Venezuela. C'est de fait une couverture à une tutelle qu'on voudrait voir s'abattre sur l'Algérie en prétextant la crise politique actuelle et qui du reste est passagère. Aussi tous les moyens sont " expérimentés " pour y arriver à travers tactiques et pressions politiques, économiques au nom d'une démocratie aéroportée élaborée dans les laboratoires bien connus à travers leur menu de déstabilisation à l'exemple de ce qui a été fomenté dans les officines étrangères contre l'Irak, la Syrie, la Libye, le Mali ou encore la Tunisie et ainsi pousser les peuples à la fissure et ce, dans le strict objectif de l'exécution de l'agenda du " Moyen Orient " élargi au bassin des Caraïbes.. Ce qui ressort immédiatement de la fausse analyse de Marie Arena et même de certains pays membres de l'UE sur la situation actuelle de l'Algérie, c'est qu'on oublie de reconnaître que la stratégie de sortie de crise se poursuit à travers la conjugaison d'un effort national commun déployé par l'Etat, l'Institution militaire, les partis politiques et les composantes de la société civile. Une détermination forte, compréhensive et compétente qui fait preuve que l'Algérie est capable de régler ses problèmes internes sans l'injonction d'aucune partie étrangère ou autres institutions internationales. A travers cette constante, l'ANP représente la meilleure protection de l'Algérie contre les tentatives d'une intervention étrangère. Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, Ahmed Gaïd Salah avait fermement, dès le début de la crise, mis en garde contre de telles tentatives d'ingérence dans les affaires internes du pays. Lors de la troisième journée de sa visite en 2e Région miliaire (Oran), le vice-ministre de la Défense nationale a réitéré son rejet de l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de l'Algérie, affirmant que s'agissant des tentatives visant la sécurité et la stabilité de l'Algérie, ces tentatives sournoises menées par certaines parties étrangères avec la complicité de la bande depuis l'intérieur, qui guettent l'Algérie et tentent de s'immiscer dans ses affaires intérieures, monsieur le général de corps d'armée a souligné que le peuple algérien refuse catégoriquement toute ingérence dans les affaires internes de son pays et il n'accepte de recevoir aucune leçon, de quelque partie que ce soit, invitant ces outranciers à s'occuper des affaires et des problèmes de leurs pays : " J'ai souligné à maintes reprises qu'il y a des parties étrangères hostiles qui complotent contre l'Algérie et qui tentent de s'immiscer dans ses affaires internes avec la complicité flagrante de la bande, à l'intérieur, que nous mettons en garde de jouer avec le feu. Ce sont des tentatives désespérées qui ont essentiellement pour but de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de l'Algérie et de son peuple qui a mené une Révolution de Libération inégalée grâce à laquelle et grâce aussi aux sacrifices d'un nombre important de Chouhada, il a recouvré sa liberté et son indépendance et jouit aujourd'hui de toute sa souveraineté dans sa patrie. Ce peuple authentique et brave a su, depuis le début de la crise, mettre à nu ces manœuvres sournoises et s'est exprimé, à travers ses marches pacifiques dont le civisme a été salué par le monde entier, son refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de son pays, et il n'accepte de recevoir aucune leçon, de quelque partie que ce soit, car il est souverain dans ses décisions ". " J'ai également affirmé à maintes fois que ce qui se passe en Algérie est une affaire interne qui concerne seuls les Algériens, et que le peuple, aligné aux côtés de son armée, saura comment faire face à ces manœuvres, qui seront vouées à l'échec, surtout qu'il a entamé son chemin vers la sortie de crise le plutôt possible à travers l'organisation d'élections présidentielles libres et transparentes, qui se tiendront, avec l'aide d'Allah, à leur rendez-vous prévu le 12 décembre prochain ". A ce titre, " je saisis cette occasion pour réitérer que l'Algérie, avec toutes ses franges, refuse catégoriquement toute ingérence flagrante dans les affaires du pays par une quelconque partie. Comme je tiens à dire à ces outranciers de se soucier de leurs affaires et des problèmes de leurs pays, l'Algérie saura comment triompher et sortir de sa crise, forte par son peuple, et sûre par son armée ".