Selon les calculs du Secrétariat de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) publiés, hier, sur son site web, le prix du panier de quatorze pétroles bruts, qui sert de référence à l'Organisation s'est établi mardi à 59,62 dollars. Ainsi, le prix de l'ORB était à 59.95 dollars lundi dernier, a précisé la même source. Mardi, les prix de l'or noir ont terminé en baisse. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre a reculé de 61 cents, ou 1,0%, pour finir à 58,74 dollars. A New York, le baril américain de WTI pour novembre, la référence aux Etats-Unis, a cédé 78 cents, ou 1,5%, pour clôturer à 52,81 dollars. Ce recul a été enregistré après la publication des données sur les importations et les exportations en provenance de la Chine, renforçant les craintes d'un ralentissement de l'économie mondiale. Le Fonds monétaire international (FMI) a aussi annoncé mardi qu'il tablait pour 2019 sur une croissance mondiale de 3%, la plus faible depuis la crise financière. De son côté, l'agence internationale de l'Energie avait également légèrement révisé à la baisse, vendredi dernier, ses prévisions de croissance de la demande en brut pour 2019 et 2020. Au niveau de l'Opep, l'accord de limitation de production est en vigueur jusqu'à la fin de mars 2020. Le secrétaire général de l'Organisation, Mohammed Barkindo, a assuré mardi que l'Opep ferait "tout ce qu'elle peut" pour maintenir la stabilité du marché du pétrole au-delà de 2020. Plusieurs rencontres de l'Organisation sont attendues pour décembre prochain à Vienne pour examiner l'évolution des marchés pétroliers. A rappeler enfin, qu'introduit en 2005, le panier de référence de pétrole brut de l'Opep comprend actuellement le Sahara Blend (Algérie), Girassol (Angola), Djen(Congo),Oriente (Equateur), Zafiro (Guinée Equatoriale), Rabi light (Gabon), Iran Heavy (Iran), Basra Light (Irak), Kuwait Export ( Koweït), Es-Sider (Libye), Bonny Light (Nigéria), Arab Light (Arabie saoudite), Murban (Emirats arabes unis) et Mery (Venezuela).