Par : B. Chellali A l'approche du rendez-vous électoral du 12 décembre prochain, les prédateurs de la cohésion socio-politique, se mettent en mouvement et se déchaînent contre l'organisation de cette élection présidentielle cruciale pour l'avenir de l'Algérie. En plus de la reprise des grèves et des arrêts de travail dans certains secteurs sous le prétexte de revendications socioprofessionnelles, la tension se poursuit, elle n'est en fait, que la suite d'un plan stratégique établi de longue date pour la déstabilisation du pays, d'où ce regain prompt de la manipulation et qui prend la forme d'une véritable atteinte à l'ordre public en vue de l'instauration d'un climat de confusion à la veille de l'important scrutin présidentiel. Cela fait partie d'un complot préétabli par des milieux à la fois occultes mais aussi connus. La preuve, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Salah-Eddine Dahmoune a, mardi à partir de la wilaya de Khenchela, déclaré que la première étape unanimement adoptée par les citoyens c'est d'aller vers des élections transparentes pour déjouer les prévisions des opportunistes et d'en faire une véritable avancée pour une renaissance à laquelle aspirent les jeunes Algériens à compter du 12 décembre prochain. Pour le ministre : " l'Algérie est au cœur d'une nouvelle campagne de conspirations visant à semer la suspicion parmi les populations, mais nous sommes convaincus que les enfants de ce pays sont jaloux de leur patrie et sont déterminés à faire de l'Algérie une fratrie unie ". L'avertissement du ministre de l'Intérieur est à prendre au sérieux tant il rappelle les dangers qui guettent le pays en cette période difficile qu'il traverse et qui ont des racines vivantes internes et externes à l'origine de ces tentatives d'anarchie. Leur attitude et leur adversité à l'égard de la nation, à l'égard de la sortie de crise ne peut changer. C'est une erreur de le croire, ils ne sont pas en mesure de modifier leur haine, leur animosité contre la stabilité socio-politique du pays. Les raisons avancées pour expliquer cet acharnement contre la sortie de crise et l'organisation de l'élection présidentielle et à l'essence du climat ambiant propice au changement, renvoient fréquemment à la mauvaise culture politique (politicienne) dénigrante, voie utilisée dans un sens de haine, de rancunes et de volontarisme affiché ainsi à toute stabilité de l'Algérie. Un atavisme qui se caractérise par une adhésion sans faille tournée vers le mal au détriment du bien, mais aussi une réaction aux similitudes de l'environnement politique pollué depuis des années. Donc des tentatives qui ne sont plus " consommables " par les citoyens car mises en œuvre pour servir de paravent à des ambitions inavouées, on verse dans la provocation et à la " fabrication " de tensions sociales là où c'est possible, pour faire croire à une mobilisation générale du peuple contre l'élection présidentielle. Face à ces manœuvres, Il est reconnu que l'Algérie, à la faveur de la négociation d'une élection présidentielle transparente et régulière, est dans la bonne direction, telles sont est l'évidence et la conviction du Haut commandement de l'ANP qui n'a d'autre ambition que la stabilité, la paix, la sécurité, la défense de la souveraineté nationale et l'accompagnement du peuple dans ses légitimes revendications. Un engagement plus persistant et d'acuité socio-politique, prouvant plus que jamais le lien historique entre le peuple et son armée, qui est à présent au centre de la vie nationale. Plus : il s'agit de rapports et de relations qui prennent tout leur relief à un moment où le pays amorce un passage à des changements et la valorisation de la démocratie, en vue de l'instauration de l'Etat de droit, en dépit d'un certain malaise politicien qui, bien minoritaire, encore incompris, et rejeté par l'écrasante majorité des Algériens. La démocratie et la libre expression servent désormais de "garde-fou".