On prête à des politiques rejetés par l'histoire, des personnalités dites nationales usées par le temps et à une certaine opposition qui cherche à se donner de la voix, ce vouloir amère d'éviter de clore l'animosité et les rancunes dans l'honneur et le vrai prestige politique. Si la renaissance nationale commencée en 1999, se solde encore par de nombreux acquis, succès, elle prouve une chose, c'est celle-ci : le peuple algérien soumis durant une décennie à la sauvagerie terroriste, est condamné à préserver son Unité nationale et à se faire une place sur l'échiquier mondial au prix d'une implacable détermination. C'est la première leçon à tirer de la stabilité actuelle de l'Algérie. Réconciliation nationale, implacable détermination au progrès et à la prospérité, cela ne veut pas dire qu'il n'y a de valable que le programme politique en vigueur. Le Président Abdelaziz Bouteflika, dans une constance parfaite, n'a fui aucun dialogue politique, aucun levier démocratique, aucun compromis. Il suffit que tout soit de l'intérêt de la Nation. En cela aussi il a été fidèle à ses engagements, c'est-à-dire réaliste. L'autre leçon à tirer de cette stabilité ambiante du pays, c'est que l'arme suprême face à des adversaires connus a été l'union à travers l'instauration de l'unité nationale qui a fait face à tous les problèmes, réglant chaque étape et chaque pas vers le bonheur de tous. Cette unité-là, force pérenne des Algériens, est aujourd'hui plus qu'indispensable. En effet, il faut être vraiment aveugle ou isolé de l'actualité du jour pour ne pas comprendre les tractations et les manœuvres qui se déroulent sur l'arène politique, dans le microcosme algérois. Un tordu égoïsme politicien poussant à la discorde mise en marche pour contraindre le citoyen à se détacher de sa citoyenneté, de son civisme et de son attachement à l'entente nationale. Ces tentatives ne doivent pas étonner, elles visent à perturber gravement le climat socio-politique à la veille des élections locales (APC-APW) surtout venant de "dérouiches " qui veulent ressembler à de vrais politiques mais aussi ce regain de violence verbale lancée par l'opposition épaulée par certaines personnalités dites nationales. Tout au plus, la rapidité de ces tentatives tendancieuses qui sont provoquées à partir d'Alger révèle-t-elle les esprits d'aucuns qui sont plus " pourris " encore qu'on le croit et leur hostilité plus grande qu'on le pense lorsqu'il s'agit de dénoncer, leur vouloir de replonger le pays dans de cruelles souffrances aliénantes et humiliantes. Au-delà de ces intrigues, voire de ces tentatives de complots, c'est la survie de l'unité nationale qui est en jeu. Cela est mis en exécution plus par nécessité irraisonnable que par morale politique. L'intégrité du programme politique sur lequel s'est appuyée la collectivité nationale au cours de ces dernières années et sa conformité aux aspirations populaires, d'une part, l'activisme de l'autre camp opposé, de surcroît pour certains appuyés et soutenus par des puissances étrangères, voire des services secrets, d'autre part, déterminent le degré de motivation et de vigilance chez les citoyens, les jeunes en singulier obligés de se battre énergiquement contre ces méfaits politiques, ces méfaits sociaux qui rappellent par l'action, le verbe et les slogans, la période sanglante vécue par l'Algérie dans les années 9O. Seuls les analystes à courte vue peuvent y voir un antagonisme Bouteflika-opposition. En réalité, c'est un problème, une pure volonté de nuire au prestige du pays, de violer sa stabilité. Et à partir du moment où l'organisation des élections locales bat son plein est comme occasion de réveiller les somnambules de la politique. Il ne peut s'agir que de commanditaires et d'acteurs faisant le jeu de forces occultes plus que jamais accrochées à injecter le " printemps arabe " en Algérie. La vérité est amère : les chœurs de cette campagne odieuse, sont à comparer à des politiques gâtés par la démocratie qui se révoltent et bravent les lois de la République, la Constitution et la souveraineté populaire. Ce qui se passe dans le microcosme algérois, illustre bien cette vocation de haine envers la stabilité du pays, son développement socio-économique et sa place retrouvée dans le concert des nations. Ceci trouve son explication en ce que le problème majeur de ces activistes est de vaincre la Réconciliation nationale et de vaincre la stabilité du pays et ses institutions républicaines, en faisant comme si ces acquis étaient des phénomènes qui ne répondent pas au vouloir et au désir de paix, de sécurité et de développement du pays et de la société, de l'histoire, de la mentalité et du mode de vie des Algériens. Il est peut-être urgent cependant (au moment où l'on assiste à l'échec parfois retentissant de toutes les tentatives de déstabilisation du pays, de se demander quel " secours " aurait pu apporter l'opposition et les personnalités dites nationales à des entreprises devant changer fondamentalement les fondements de la République, la vie des Algériens attachés aux valeurs de la Réconciliation nationale, au programme politique en vigueur. Il est difficile de croire que les Algériens acceptent facilement de sacrifier tout un mode de vie socio-politique satisfaisant et de pensée républicaine pour faire plaisir à ces politiques dont les assertions sont d'une extrême gravité pour l'avenir de la Nation. Il n'y a pas à s'y tromper. Ces éclats de colère subversive sont le signe évident que quelque chose se trame contre le pays. De leur côté, les pouvoirs publics et jusqu'à preuve du contraire, toutes les idées allant dans le sens de la cohésion nationale, de la cohésion sociale, de l'ordre public sont acceptables tant qu'elles ne menacent pas l'ordre établi. Autrement dit, ces acteurs-activistes discordants peuvent dérouler et organiser autant de meetings, dérouler autant de banderoles, de discours qu'ils veulent. Cependant, quelque part, on oublie que le peuple algérien plus que jamais courageux et une Armée nationale populaire (ANP) qui se sont battus ensemble contre le terrorisme et la subversion pour la paix, la sécurité et la stabilité du pays sont toujours unis et en mesure avec le même élan nationaliste de vaincre toutes les forces d'agression contre le pays, quelles qu'elles soient, mêmes celles appuyées de l'extérieur. La stabilité retrouvée de l'Algérie, ne peut vivre que dans le processus de la Réconciliation nationale, son exigence synonyme d'unité nationale obéit à la forte dynamique de l'Etat de droit. C'est pour cette raison que certains politicards, beaucoup d'arrivistes vivent dans la crainte perpétuelle d'un Etat de droit qui polluerait leur milieu ambiant. Personne ne se fait d'illusion. Si ces politicards ont réussi à convaincre par la manipulation certains de leurs disciples, ils échoueront inéluctablement auprès des citoyens de l'Algérie profonde.