Afin de satisfaire la forte demande des citoyens, l'Etat a fourni toutes les facilités adéquates pour la création de banques islamiques. C'est ce qu'a affirmé, jeudi, le ministre des Relations avec le Parlement, M.Mahmoud Khedri.Interrogé lors de la séance des questions orales par un député de l'APN,le ministre a évoqué plusieurs textes de loi débouchant surla voie à ce genre de banques pour exercer leur activité en Algérie. Il s'agit, selon le ministre, de la loi sur la monnaie et le crédit, l'ordonnance sur le crédit-bail et celle relative à la création de sociétés à capital-risque. Dans le même contexte, M. Khedri a indiqué qu'un “projet de texte relatif aux financements alternatifs et islamiques” est en cours d'élaboration au niveau de l'Association des banques et des établissements financiers. Il a également, précisé que les activités de financement liées au crédit-bail et à la création de sociétés à capital-risques “ne sont pas des activités usuraires” et sont, donc conformes aux préceptes de la charia islamique. Par ailleurs, le ministre a rappelé l'existence de plusieurs banques et institutions financières en Algérie, offrant des financements islamiques à l'instar d'Al Baraka, Citibank et Sofinance. En outre, et en guise de réponse à une question sur les mesures prévues par l'Etat permettant aux élus locaux d'accéder au nouveau système de rémunération intégré dans la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique, le ministre a précisé que le nouveau code communal prévoit, dans l'un de ses articles, la non-rémunération des élus locaux et que les indemnités versées représentent, en fait, des remboursements de frais de représentation de l'élu, et que le dossier de rémunération de cette catégorie sera définitivement réglé par les autorités dans le cadre de la nouvelle grille des salaires de la Fonction publique et du nouveau code communal .