L'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a organisé, hier à Alger, une marche pacifique à travers laquelle les participants ont dénoncé l'ingérence flagrante du Parlement européen dans les affaires internes de l'Algérie, appelant à la nécessité de préserver l'intégrité nationale en vue de faire face aux tentatives visant à déstabiliser le pays. Lors de cette marche qui a débuté du siège de la Centrale syndicale au 1er mai, en passant par la Rue Hassiba Ben Bouali jusqu'à la place de la Grande-Poste, les participants ont scandé des slogans rejetant l'ingérence étrangère dans les affaires internes du pays et appelant à la préservation de l'intégrité nationale et au resserrement des rangs, afin de faire face aux tentatives de déstabilisation de l'Algérie. Ils ont, par ailleurs, exprimé leur soutien à l'Armée nationale populaire (ANP) pour son accompagnement des revendications du peuple, soulignant l'importance de la participation massive à l'échéance présidentielle du 12 décembre prochain, en vue de mettre en échec les plans des comploteurs contre l'Algérie et de ses ennemis, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur. Dans une déclaration en marge de cette marche, le Secrétaire général de l'UGTA, Salim Labatcha a affirmé que " les forces étrangères hostiles à l'Algérie n'ont pas apprécié le caractère pacifique du Hirak populaire", ce qui les a poussées, a-t-il ajouté, à recourir à " la politique de provocation à l'encontre du peuple algérien". L'Algérie vit " une profonde mutation démocratique et s'apprête à organiser une importance échéance présidentielle qui aboutira au choix d'un président pour le pays, de manière transparente et régulière", a-t-il ajouté. La marche a aussi vu la présence de l'ambassadeur de Chine en Algérie, qui a exprimé dans une déclaration à la presse le refus de son pays de toute ingérence dans les affaires intérieures de l'Algérie. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Hassan Rabhi, était aussi présent.