La banque islamique Al Baraka a enregistré durant l'anneé 2007 des bénéfices nets qui ont atteints 34% équivalents à 846 millions. Aussi la banque compte ouvrir 33 agences (17 actuellement) à travers le territoire national durant les cinq années à venir. En 2007, et pour la troisième année consécutive, cet établissement financier affiche un tableau de bord des plus reluisants en termes de chiffre d'affaires réalisé grâce au crédit auto. Et comme pour renvoyer l'ascenseur à ses clients, Al Baraka Bank vient d'annoncer de nouvelles facilitations et autres allègements à ses clients désireux d'acquérir des véhicules neufs. Avec des nouvelles facilitations, Al Baraka Bank entend consolider sa position de " leader dans le domaine du crédit automobile ". Selon son dernier rapport, cet établissement a financé -au terme de l'année 2007- plus de 17.500 véhicules pour des particuliers. Au total, 47.500 véhicules ont été financés par cette banque depuis le lancement de ce produit en 2001. Malgré l'entrée en lice, depuis plus deux année, du leader européen dans le créneau du crédit consommation, Cétélem en l'occurrence, les Algériens continuent à faire confiance à Al Baraka Bank. Motif ? Cette banque " spéciale " se présente sous le label islamique et offre une sorte de garantie à ses clients quant au caractère " licite " de son financement qui n'a rien à voir avec la pratique de la " riba " déclarée " illicite " pour les musulmans. Ainsi, selon les explications de ses responsables, cette banque n'offre pas de crédit mais elle assure une transaction commerciale qui consiste à acheter un véhicule auprès d'un concessionnaire et de le revendre à son client moyennant une marge bénéficiaire. Ce qui, d'après les explications, n'est pas assimilable à la " riba " mais à une pratique commerciale. La banque Al Baraka d'Algérie prête selon les règles de la charia, et donc en conformité avec les principes de la banque islamique. Un argument de taille qui n'a pas laissé insensibles un grand nombre de particuliers, motivés par cette couverture dans la mesure où même en cas de difficultés de remboursement, le client reste assujetti à des indemnités fixes au lieu de se voir entraîné dans l'engrenage des intérêts composés et cumulables, donc lourds à supporter. Avec plus de 120 000 clients, quelque 150 000 comptes à gérer et un total d'actifs estimé à 52 milliards de dinars, la banque Al Baraka, qui est le premier investisseur arabe en Algérie dans le secteur bancaire, occupe 15 % du marché financier privé. Une position qui lui permet de se déployer sur le marché financier dans le cadre d'une stratégie d'action à moyen terme visant à diversifier ses produits et services en direction des particuliers mais aussi des PME, et des professionnels. Etalé sur la période 2008-2012, ce plan prévoit la création d'une société de leasing. Le dossier relatif au projet est en examen au niveau de la Banque d'Algérie a-t-on appris auprès du directeur du marketing et de la communication.