Que sera l'Algérie de 2O2O ? Comment on l'a sent venir à la suite de l'aboutissement heureux de l'élection présidentielle du 12 décembre 2O19 ?, engageant la nation dans la voie de l'édification d'une nouvelle ère.
Mais beaucoup de problèmes se posent aujourd'hui à l'Algérie : surmonter le retard " décadaire " multiplié sur deux décennies de suite imputable à ce même régime, au diktat de la bande et ses supports surtout au sein d'une oligarchie prédatrice, sortir d'une situation sociale et économique très difficile, édifier une économie nationale beaucoup plus basée sur la diversification et la croissance, remodeler la situation socio-économique du citoyen, notamment à travers la préservation des acquis sociaux, le renforcement de la solidarité nationale, faire de l'école algérienne un cadre d'éducation, de formation, d'épanouissement et d'éveil intellectuel des scolarisés, garantir à tous les citoyens un succès à des soins de santé, promotion de la culture et des activités culturelles, promotion d'une politique étrangère dynamique et proactive, renforcement de la sécurité et de la défense nationale. Un tout inédit à travers l'instauration d'une nouvelle République répondant aux aspirations du peuple. Bref, voilà, l'image nouvelle que dessine le programme politique du président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune à l'aube du nouvel an et qui caractérise la volonté du peuple algérien de vivre autrement, de transformer son vécu quotidien et de forger de lui-même son bien-être, son bonheur. Pour y arriver, il faut qu'il y ait des préalables : cessation des conflits et des querelles politiques byzantines et qui bouillonnent d'arrière-pensées et peuvent dans leur sillage engendrer inévitablement des problèmes importants et graves pour la stabilité de la cohésion nationale, voire même à l'unité nationale. Face à ce bouillonnement récurrent, la moralisation de la vie politique et publique est impérative en vue de permettre au nouveau président de la République de s'attaquer à la concrétisation de son programme en toute quiétude socio-politique. C'est d'ailleurs là, le pivot socio-politique contenu dans son agenda. Il est important en ce sens et plus profond, c'est surtout les relations de confiance entre le peuple et le pouvoir, les gouvernants et les gouvernés à renflouer pour un lien de confiance partage. Ouvrir la voie à une profonde transformation de l'Algérie dans tous les secteurs, tous les domaines, c'est la promesse faite par Monsieur Tebboune afin d'aboutir au plus vite à une nouvelle Algérie " avec un nouvel esprit et une nouvelle approche. L'un des principaux chantiers auxquels il compte s'attaquer et qui n'est pas des moindres ; lui-même a reconnu la difficulté et la complexité de la tâche, est celui de la formation d'un nouveau gouvernement. Lors de sa première conférence de presse en tant que chef d'Etat il a déclaré, que, " le peuple sera surpris par la nomination de jeunes ministres ne dépassant pas les 26 et 27ans " dans le futur Exécutif. Sur cette question, le Chef de l'Etat est attendu surtout sur la tonalité sociale du nouveau gouvernement qui doit être authentiquement populaire et nationaliste afin d'être le plus proche du peuple, de la jeunesse. Car la société algérienne a hérité d'une situation difficile. C'est justement que cette situation est très difficile que la population a besoin d'un gouvernement de terrain capable de combler le fossé qui sépare le peuple du pouvoir. Naturellement, loin de dire que le nouveau gouvernement que les problèmes liés à la situation économique et sociale seront complètement résolus. Mais qu'y a-t-il d'essentiel, de nouveau ? L'essentiel est l'existence d'une nouvelle politique d'Etat, d'une disposition constitutionnelle et un président de la République qui s'est engagé à réaliser les attentes et les aspirations légitimes du peuple pour " un changement global et véritable " à même de permettre à l'Algérie de se redresser et de prendre un nouveau départ et au peuple de vivre dans une " Algérie démocratique " et " prospère ", fidèle aux valeurs de la Révolution du 1er Novembre 54, et où les Algériens auront leur place, lit-on dans le programme politique du chef de l'Etat. L'essentiel est que ce programme est mis en marche, une nouvelle voie dynamique et un nouveau modèle, que le problème du redressement du pays soit déjà devenu une œuvre nationale. Et c'est sur cet espoir, cette conviction et ces vœux, que le peuple algérien fonde son espérance pour une vie meilleure à travers les grands et profonds changements sur lesquels le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune a été élu.