Faire vite et bien : telle pourrait être aujourd'hui la devise du nouveau gouvernement sous la houlette du Premier ministre, Abdelaziz Djerad qui semble bien déterminé à tout mettre en œuvre pour ficeler un Plan d'action fiable et viable pour atteindre les objectifs vitaux contenus dans le programme politique du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Mais c'est là une tâche de longue haleine. Un Plan d'action du gouvernement solide : c'est là une lourde responsabilité qui ne peut se concevoir sans la réhabilitation de la confiance de la société en l'action des pouvoirs publics à tous les niveaux. Aussi bien cela exige la multiplication des canaux de communication. Mais c'est aussi un objectif qui ne peut être atteint sans un effort collectif de cette société. Faire en sorte que les citoyens croient et soient convaincus en l'action de changement, implique pour le gouvernement d'être en mesure d'offrir à la population le répondant économique et social adéquat, une justice sociale de qualité suffisante et aux meilleures conditions de transparence et d'équité. Satisfaire pleinement les besoins fondamentaux du peuple et, parmi ceux-ci, le plus impérieux de tous est la préservation du pouvoir d'achat, assurer au citoyen un revenu décent par la révision du SMIG, défiscaliser totalement les bas revenus C'est pourquoi, le Premier ministre est décidé à revoir cette problématique, inadéquation afin de diversifier les sources. Autrement dit, permettre à la population, où quelle se trouve, d'en bénéficier à égalité de chance. L'ampleur des besoins à satisfaire, l'évolution prévisible de la population, ainsi que la dynamique des besoins sociaux à satisfaire, rendent impérative une redéfinition précise des priorités permettant d'organiser une répartition des ressources nationales en adéquation avec une amélioration continue des niveaux de vie et un élargissement et diversification de la production nationale qui renforce l'intégration de l'économie et réduit sa dépendance et sa vulnérabilité. Dans ces conditions, le Plan d'action du gouvernent devra se fixer des actions, des projets qui permettront la satisfaction des besoins urgents qui ne peuvent être différés en matière de scolarité, de santé, de logement, d'infrastructures économiques et d'équipements sociaux collectifs, tout en affectant un niveau de ressources suffisant pour répondre aux besoins enduits en la matière, et pour réunir les conditions de réalisations d'objectifs à moyen long terme d'investissement d'envergure économique. La réponse à la création de richesses, d'emplois et de revenus devra constituer une préoccupation fondamentale de la politique économique du gouvernement afin de répondre à la fois à des aspirations sociales profondes au progrès et à l'amélioration des niveaux de vie et à des critères économiques de base de mobilisation et de valorisation intensive d'une ressource nationale essentielle, pour mieux assurer les besoins de la population. Pour s'y faire, la bonne gouvernance constitue le facteur le plus solvable de la durabilité du processus de développement parce qu'elle favorise les initiatives nationales locales et les contrôles de fond, assure une meilleure gestion des ressources publiques et permet d'approfondir la culture démocratique et l'Etat de droit. C'est pourquoi, les actions et les mesures qu'aura à prendre le gouvernement doivent contribuer à créer les conditions d'une large participation de tous les acteurs au processus de développement et ainsi qu'un environnement éminemment incitatif à l'investissement, à la création des richesses et à l'amélioration de la compétitivité de l'économie nationale dans la perspective de la lutte contre le sous-développement. Les meilleures pratiques en matière de bonne gouvernance politique, administrative, économique et sociale doivent être de la responsabilité de tous. A.Z.