L'évolution prévisible de la population, ainsi que la dynamique des besoins sociaux à satisfaire, rendent impérative une définition précise des priorités permettant d'organiser une répartition des ressources nationales en adéquation avec une amélioration continue des niveaux de vie et un élargissement permanent de la production nationale, qui renforce l'intégration de l'économie et réduit sa dépendance et sa vulnérabilité. Dans ces conditions, il est attendu du Plan d'action du gouvernement la poursuite de la dynamique visant à impulser un nouveau souffle à l'économie nationale pour faire face à la crise mondiale. Il s'agit en priorité de faire dans l'amélioration et le développement des capacités de production dans tous les domaines et organiser un encadrement efficace de la sphère économique. Par ailleurs, la mise en œuvre des actions devra permettre la satisfaction des besoins urgents ne pouvant être différés en matière de consommation et d'équipements sociaux et collectifs notamment. Cette organisation ne devrait, cependant, pas éloigner les pouvoirs publics de l'objectif primordial de gestion rigoureuse des dépenses publiques, ainsi que la prise de toutes les mesures visant à lutter contre toutes formes de gaspillage des deniers publics. Cette importante étape qui commence dans l'évolution globale du pays devra être mise à profit pour consacrer et garantir cet avenir serein. Cela requiert le concours conjugué des efforts de tous, sans exclusive. L'objectif est de maintenir durablement la solidité des fondements de l'économie nationale, dont la stabilité permet de soutenir le développement des opportunités de croissance économique et sociale et la constitution d'épargne pour les générations futures. "Il est tout à fait clair que cette chance exceptionnelle pour notre pays d'avoir entre les mains, les possibilités de régler les problèmes fondamentaux, ne saurait être gaspillée au profit d'une politique de facilité". (Dixit A. Bouteflika). Cela signifie que l'Algérie doit apprendre à ne plus compter sur la "rente pétrolière". La croissance qui a longtemps été extensive, résultant d'une accumulation de capital, doit désormais être générée par un accroissement de la productivité du travail. Aussi, l'accroissement réel des revenus du travail sera-t-il désormais lié à l'amélioration de la productivité.