Les élus locaux du FLN (présidents d'APC, membres d'exécutifs communaux et membres d'APW) des wilayas de M'sila, Sétif et Bordj Bou-Arréridj, réunis au siège de la Mouhafadha FLN de Bordj Bou-Arréridj en présence de MM. Abderahmane Belayat et Boualem Djaâfar, respectivement membre de l'instance exécutive du parti et Mouhafedh de Bordj-Bou-Arréridj, dans une motion transmise au secrétariat général de l'instance exécutive du parti, M. Abdelaziz Belkhadem, ont émis l'urgence de la révision du code communal et du code de wilaya afin de permettre aux assemblées élues de jouer pleinement leur rôle. L'utilité de la révision, quant à elle, dépendra beaucoup de son contenu et de la forme qu'elle revêtira, tant les élus demandent à être partie prenante dans la confection du texte final ainsi que du texte portant statut de l'élu. Les signataires réclament plus de prérogatives dans leur mission, notamment par la délimitation des responsabilités, l'élargissement de leur champ d'action et le réajustement de l'équilibre entre les différentes institutions, lit-on encore dans le document.Ces élus locaux, au regard, disent-ils, de la diversité des tâches qui incombent au quotidien à la commune, mettent l'accent sur la nécessité d'attribuer plus de moyens aux municipalités pour faire face aux préoccupations des citoyens. Ils font également état d'une révision fiscale en phase avec la modernisation de la gestion communale, c'est-à-dire plus de moyens financiers à la commune. Un gage fondamental pour les élus locaux pour répondre aux préoccupations et attentes des citoyens. On constate que la maîtrise financière s'avère déterminante, trouver l'équilibre entre les dépenses et les recettes pour que le niveau de la dette n'entrave pas l'avenir de la municipalité et des citoyens, est difficile à atteindre." L'élu ne relève pas d'un mandat impératif, il exerce son mandat en toute conscience ". De là, les élus du FLN considèrent que le pluralisme est la première des valeurs démocratiques qui garantit la liberté d'opinion. Ils reconnaissent l'action en commun et acceptent de s'inscrire dans la discipline et la cohérence de cette action.Ils se disent engagés à introduire une forte dose de participation formalisée des citoyens sur la réflexion et la mise en œuvre de projets déterminants et d'instaurer dans leur gestion comme dénominateur commun l'intérêt général. Ils considèrent, dans leur motion adressée à M. Belkhadem, le citoyen comme acteur des choix qui le concernent dans sa commune et s'engagent à faire valoir le droit à une complète information autour de toutes les décisions dans une pleine démocratie participative de toutes les franges de la société.Les élus locaux évoquent également leurs indemnités. Ils lancent un appel au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales pour mettre en évidence, les nouvelles indemnités des présidents d'APC et des autres membres permanents, et dont la décision a été annoncée le 22 mars dernier.