En signe de reconnaissance au rôle joué par l'Algérie et les efforts consentis par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans la promotion du développement en Afrique, l'Algérie a été élue à la vice-présidence de la 12éme conférence de l'Onu sur le commerce et le développement (Cnuced), au titre de l'Afrique du Nord. Aussi, cette institution met également en valeur "le rôle de leader" que joue l'Algérie dans le cadre de la mise en œuvre du Nepad et du renforcement de la coopération entre l'Afrique et ses partenaires au développement. En outre, et en marge de cette conférence, M. Ahmed Ouyahia, représentant personnel du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, aux travaux de la 12ème Conférence du Cnuced, a rencontré, dimanche à Accra, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), M. Pascal Lamy. L'entretien, qui s'est déroulé en présence de M. Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a porté sur les principales questions inscrites à l'ordre du jour de la conférence. M. Ouyahia a réitéré l'importance que revêt l'insertion de l'Afrique dans l'économie mondiale et le rôle que doit jouer la Cnuced pour faire aboutir cette exigence de l'heure. Ainsi, les deux hommes se sont entretenus sur le processus d'adhésion de l'Algérie à l'OMC. Par ailleurs, le représentant personnel du président de la République a réaffirmé à son interlocuteur l'engagement de l'Algérie à adhérer dans les meilleurs délais à cette organisation. De son côté, M. Pascal Lamy a assuré M. Ouyahia de l'engagement de son organisation à accompagner l'Algérie dans le parachèvement de son processus d'accession à l'Organisation mondiale du commerce. Et sur ce point, le ministre du Commerce, M. Hachemi Djaâboub, a affirmé, dimanche, que l'accession de l'Algérie à l'OMC est un choix stratégique et irréversible "un choix stratégique libre, souverain et irréversible", a déclaré M. Djaâboub. D'autre part, il a précisé que l'Algérie a achevé les négociations bilatérales avec cinq Etats, et doit encore le faire avec l'UE et neuf autre pays. Pour rappel, l'Algérie a entamé ses négociations d'adhésion en juin 1987. Notons que le problème de l'ouverture des services énergétiques à la concurrence internationale et celui de la double tarification du prix de l'énergie entre le marché intérieur et international, constituent les principaux obstacles à l'accession.