Hydrocarbures : ALNAFT signe un mémorandum d'entente avec la société qatarie "Gulf Petroleum"    Yahia Benmabrouk, un parcours artistique singulier au service de la cause nationale et de la culture algérienne    Publication de nouveaux ouvrages didactiques pour soutenir l'apprentissage et l'enseignement de Tamazight    Le festival culturel national "Okadiate" de la poésie populaire, une récompense bien méritée pour les poètes en Algérie    Accidents de la circulation : 24 morts et 1516 blessés en une semaine    Ouverture des travaux de la Conférence internationale sur les paiements numériques en Algérie    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 41.965 martyrs et 97.590 blessés    Rentrée professionnelle dans les wilayas du Centre: des formations adaptées aux besoins du marché de l'emploi    Ouverture de la conférence des femmes parlementaires à N'djamena avec la participation d'une délégation des deux chambres du Parlement    L'Algérie abrite novembre prochain le 4e Forum panafricain de la jeunesse    Le suivi personnel du Président de la République de la situation sanitaire dans les régions du Sud salué    L'Algérie et le Japon sont liés par des relations excellentes    Foot/Ligue des champions: le CRB débutera à domicile face à Orlando Pirates    Foot/Coupe de la Confédération: Le CS Constantine débutera contre le CS Sfaxien    La décision d'invalider deux accords commerciaux entre l'UE et le Maroc "marquera la jurisprudence" de la CJUE    La préparation du Togo débute aujourd'hui    OCHA exprime son inquiétude face aux répercussions de l'agression sioniste en cours à Ghaza    Le président de la République reçoit l'ambassadeur du Japon en Algérie    Le tirage au sort de la Coupe de la CAF Ligue des champions    Le Conseil des ministres s'est réuni, hier, sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.    Grand Prix International d'Ongola: Victoire de Oussama Abdallah Mimouni    Un besoin financier existentiel pour le complexe militaro-industriel américain    Les raisons de la dépréciation du dinar sur le marché parallèle et l'impact sur le processus inflationniste    Renforcement et amélioration de l'AEP    Situation épidémiologique en amélioration    Un jeune à bord d'une moto fauché mortellement par une voiture à Mansourah    Plus de 400 capsules de psychotropes saisies, quatre arrestations    Le premier hôtel Halal du Japon ouvre ses portes face au Mont Fuji    Le verdict de la CJUE constitue une «grande victoire» pour les Sahraouis    L'Iran soutiendra toute trêve qui serait acceptable pour le Liban    Les lauréats du concours national de récitation du Saint Coran honorés    Affaire Lassana Diarra-FIFA : «L'arrêt Diarra»    Plus de 60 films en compétition    Des interprètes amateurs du chaâbi animent un concert    Situation et mutations géopolitiques dans les zones d'intérêt commun examinées    La composition, l'organisation et le fonctionnement, fixés    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La ratification du traité européen menace un accord à l'OMC
Une réunion ministérielle est prévue à Genève
Publié dans Le Maghreb le 26 - 04 - 2008


La ratification du traité de Lisbonne, qui fait le 12 juin une étape à haut risque en Irlande, risque de sonner le glas des derniers espoirs de conclure un accord à l'Organisation mondiale du commerce (OMC).Le directeur général de l'OMC, Pascal Lamy, et le commissaire européen au Commerce extérieur, Peter Mandelson, font le forcing pour convoquer en mai une réunion ministérielle à Genève afin de conclure un compromis sur le "cycle de Doha" entamé en 2001 pour libéraliser les échanges mondiaux. Après, il sera pratiquement impossible pour George Bush de faire des concessions qui seraient vivement critiquées par les trois candidats en lice pour l'élection présidentielle de novembre, pour lesquels le dossier n'est pas une priorité. Un accord "serait un signal positif pour l'économie mondiale au moment où elle en a bien besoin", car cela démontrerait une "capacité collective de réagir", a récemment déclaré Lamy devant l'Association des journalistes économiques français, à Paris. Mais cette stratégie est de plus en plus contestée par un puissant groupe d'États membres emmenés par le couple franco-allemand et au sein même de la Commission européenne. "Lamy et Mandelson cherchent désespérément à parvenir à un accord pour laisser leur trace avant d'achever leur mandat", souligne un responsable de l'exécutif européen. Jusqu'à présent, le débat se concentrait sur les concessions à faire par les différents protagonistes du dossier. La Commission européenne, qui négocie au nom des Vingt-Sept, a mis sur la table des propositions en matière de réduction des subventions agricoles qui ont déjà été jugées à la limite - voire au-delà - de l'acceptable par un groupe de pays. Mais ces derniers seraient prêts à un accord si les pays émergents, comme le Brésil ou l'Inde, ouvrent leurs marchés aux biens industriels et aux services des pays les plus riches. Or, pour une majorité de pays européens, le compte n'y est pas: il n'y a pratiquement rien dans la balance sur les services et les offres en matière de désarmement douanier industriel sont jugées beaucoup trop faible pour que l'accord soit "équilibré". "Nous préférons qu'il n'y ait pas d'accord plutôt qu'un mauvais accord", a récemment expliqué le ministre français de l'Agriculture, Michel Barnier, en se demandant même si l'OMC était le lieu où parler agriculture lorsque la pénurie menace. Le secrétaire d'État allemand à l'Agriculture, Gert Lindemann, a émis mercredi des doutes sur la possibilité de réaliser en mai prochain une percée à Genève. "Il n'y a pas de progrès (sur les produits industriels) et les services. En même temps, l'UE cède de plus en plus de terrain sur les dossiers agricoles. Nous pensons que ce n'est pas la bonne manière de procéder", a-t-il estimé à Berlin devant des journalistes européens basés à Bruxelles. Selon des sources communautaires, la commissaire européenne à l'Agriculture, Mariann Fischer Boel, partage cet avis et n'est pas loin de se situer dans l'opposition à Mandelson. "Il n'est pas question de conclure un accord qui porterait uniquement sur l'agriculture", a expliqué un fonctionnaire, alors que le camp "libéral" de l'Union européenne, qui regroupe le Royaume-Uni, la Suède, le Danemark, la République tchèque, l'Estonie, la Lettonie et Malte, est d'un avis inverse. Le processus de ratification du traité de Lisbonne vient en outre se greffer sur cette situation déjà complexe. Le 12 juin, l'Irlande, qui partage entièrement la position française, soumettra ce texte à référendum, seul pays dans ce cas parmi les Vingt-Sept, alors que les sondages donnent une proportion majoritaire d'indécis parmi les électeurs. "Un compromis en mai sur la réduction des subventions à l'agriculture risque de peser très lourd dans un pays où le groupe de pression agricole est extrêmement puissant et a l'oreille du gouvernement", souligne-t-on à la Commission. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a d'ailleurs pu mesurer la détermination des agriculteurs irlandais, qui étaient 10.000 à protester contre un accord à l'OMC lors de sa visite en Irlande le 17 avril dernier. Or, aucun État membre de l'Union européenne n'a envie de revivre la crise provoquée par les "non" français et néerlandais à la Constitution européenne, en 2005. "Entre le traité de Lisbonne et un accord à l'OMC, il n'y a pas photo", a estimé un responsable de la Commission.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.