Le FLN et le RND s'apprêtent, à peine la bataille des élections sénatoriales achevée, à se mesurer à nouveau dans une autre épreuve électorale. Le FLN et le RND s'apprêtent, à peine la bataille des élections sénatoriales achevée, à se mesurer à nouveau dans une autre épreuve électorale. Les deux parties vont en effet en découdre, dans les prochains jours, à l'occasion de l'élection de nouveaux présidents des Assemblées populaires de wilaya (P/APW) en remplacement de ceux élus le 29 décembre au Conseil de la nation lors du renouvellement partiel de la composante de cette institution. En effet, pas moins de 9 présidents d'APW, tous affiliés au FLN, vont désormais siéger dans la Chambre haute. Le vieux parti, contrairement, notamment au RND qui n'a présenté la candidature d'aucun P/APW à ce dernier rendez-vous électoral, a présenté une quinzaine de candidats qui présidaient aux destinées de ces assemblées. Le secrétariat exécutif du FLN, qui a fait le point lors de sa réunion d'avant-hier sur les récentes élections sénatoriales et qui s'est penché aussi sur la problématique des élections devant conduire au remplacement des P/APW élus, semble un tant soit peu satisfait - quel paradoxe - de l'échec de certains d'entre eux à décrocher un siège au Sénat. «Lors de ces élections il y a un risque pour le FLN de perdre quelques postes de P/APW, même si on reste confiants et que l'on espère sortir victorieux de cette épreuve», a indiqué hier, Saïd Bouhadja membre du secrétariat exécutif du parti. Car, pour notre interlocuteur, «le parti est certain de sauvegarder ces acquis dans les wilayas où il détient, de très loin, la majorité au sein de ces APW à l'exemple de Batna, Tipasa ou Sétif». Cette nouvelle bataille électorale qui s'annonce est une autre aubaine pour le RND qui a, à la faveur des sénatoriales du 29 décembre, déjà consolidé ses positions au Sénat. En effet et alors que le FLN a juste pu «réaliser l'essentiel en sauvegardant les 23 sièges sortants, tout en enregistrant le ralliement d'un indépendant élu à Saïda», comme nous l'a expliqué hier Saïd Bouhadja. Le RND, qui a réussi à placer 20 de ses candidats, a remporté trois sièges supplémentaires. Un score qui a fait dire à Miloud Chorfi que le «RND est la première force politique du pays». La formation d'Ahmed Ouyahia va de nouveau essayer de mettre en difficulté son vieux rival. «On va opter pour la même stratégie que lors des élections sénatoriales et si on a des chances de l'emporter nous allons nous présenter à ces élections», nous a confié, hier, Miloud Chorfi. Ce dernier faisait allusion à l'alliance contractée entre son parti et le Parti des travailleurs à travers lequel les élus de ce dernier ont voté en faveur des candidats du RND. De plus le parti d'Ahmed Ouyahia a bénéficié aussi dans de nombreuses wilayas des voix des élus de son autre partenaire au sein de l'Alliance présidentielle, le MSP en l'occurrence. Somme toute, le jeu des alliances sera déterminant là où le FLN ne détient pas la majorité absolue des élus des APW. Ces élections auront lieu, pour rappel, 10 jours après l'annonce par le Conseil constitutionnel des résultats définitifs de l'opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. S'agissant des APC, dont les présidents ont été élus au Conseil de la nation, leur remplacement s'effectuera par la désignation et non pas le biais de l'élection puisque c'est le deuxième sur la liste du parti majoritaire qui lui succédera. A. S. Les deux parties vont en effet en découdre, dans les prochains jours, à l'occasion de l'élection de nouveaux présidents des Assemblées populaires de wilaya (P/APW) en remplacement de ceux élus le 29 décembre au Conseil de la nation lors du renouvellement partiel de la composante de cette institution. En effet, pas moins de 9 présidents d'APW, tous affiliés au FLN, vont désormais siéger dans la Chambre haute. Le vieux parti, contrairement, notamment au RND qui n'a présenté la candidature d'aucun P/APW à ce dernier rendez-vous électoral, a présenté une quinzaine de candidats qui présidaient aux destinées de ces assemblées. Le secrétariat exécutif du FLN, qui a fait le point lors de sa réunion d'avant-hier sur les récentes élections sénatoriales et qui s'est penché aussi sur la problématique des élections devant conduire au remplacement des P/APW élus, semble un tant soit peu satisfait - quel paradoxe - de l'échec de certains d'entre eux à décrocher un siège au Sénat. «Lors de ces élections il y a un risque pour le FLN de perdre quelques postes de P/APW, même si on reste confiants et que l'on espère sortir victorieux de cette épreuve», a indiqué hier, Saïd Bouhadja membre du secrétariat exécutif du parti. Car, pour notre interlocuteur, «le parti est certain de sauvegarder ces acquis dans les wilayas où il détient, de très loin, la majorité au sein de ces APW à l'exemple de Batna, Tipasa ou Sétif». Cette nouvelle bataille électorale qui s'annonce est une autre aubaine pour le RND qui a, à la faveur des sénatoriales du 29 décembre, déjà consolidé ses positions au Sénat. En effet et alors que le FLN a juste pu «réaliser l'essentiel en sauvegardant les 23 sièges sortants, tout en enregistrant le ralliement d'un indépendant élu à Saïda», comme nous l'a expliqué hier Saïd Bouhadja. Le RND, qui a réussi à placer 20 de ses candidats, a remporté trois sièges supplémentaires. Un score qui a fait dire à Miloud Chorfi que le «RND est la première force politique du pays». La formation d'Ahmed Ouyahia va de nouveau essayer de mettre en difficulté son vieux rival. «On va opter pour la même stratégie que lors des élections sénatoriales et si on a des chances de l'emporter nous allons nous présenter à ces élections», nous a confié, hier, Miloud Chorfi. Ce dernier faisait allusion à l'alliance contractée entre son parti et le Parti des travailleurs à travers lequel les élus de ce dernier ont voté en faveur des candidats du RND. De plus le parti d'Ahmed Ouyahia a bénéficié aussi dans de nombreuses wilayas des voix des élus de son autre partenaire au sein de l'Alliance présidentielle, le MSP en l'occurrence. Somme toute, le jeu des alliances sera déterminant là où le FLN ne détient pas la majorité absolue des élus des APW. Ces élections auront lieu, pour rappel, 10 jours après l'annonce par le Conseil constitutionnel des résultats définitifs de l'opération de renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation. S'agissant des APC, dont les présidents ont été élus au Conseil de la nation, leur remplacement s'effectuera par la désignation et non pas le biais de l'élection puisque c'est le deuxième sur la liste du parti majoritaire qui lui succédera. A. S.