Intervenant hier à l'Agence algérienne pour la promotion du commerce extérieur (Algex), lors de la deuxième journée de la session de formation professionnelle des 44 entreprises challengers sélectionnées pour bénéficier du programme d'Optimexport, Kaci Abès, consultant de l'Union européenne et ancien directeur de la coopération générale des Douanes algériennes, a mis l'accent sur la nécessité de connaître et de maîtriser les différents régimes douaniers en vigueur. Intervenant hier à l'Agence algérienne pour la promotion du commerce extérieur (Algex), lors de la deuxième journée de la session de formation professionnelle des 44 entreprises challengers sélectionnées pour bénéficier du programme d'Optimexport, Kaci Abès, consultant de l'Union européenne et ancien directeur de la coopération générale des Douanes algériennes, a mis l'accent sur la nécessité de connaître et de maîtriser les différents régimes douaniers en vigueur. «Les régimes douaniers dédiés à l'exportation et les avantages fiscaux doivent permettre aux exportateurs algériens de tirer profit du remboursement de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) à l'exportation, et ce, afin de ne pas payer de droits et taxes sur les produits à commercialiser sur le marché international», a notamment déclaré ce conférencier. Il s'agit également d'éviter de payer des taxes sur l'Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et sur certaines parties des activités exportatrices et le chiffre d'affaires. Les avantages garantis par ces régimes douaniers concernent notamment les produits algériens à l'exportation vers l'Union européenne dans le cadre de l'accord d'association paraphé par l'Algérie le 1er septembre 2005, stipulant que tous les produits doivent notifier l'origine du «Made in Algeria» et la certification de conformité. L'objectif essentiel visé par cette formalité règlementaire régie par le code du commerce international consiste à prémunir les produits algériens contre le paiement des taxes et droits de douanes aux marchandises débarquant sur les ports des pays européens. Ainsi, les producteurs et exportateurs algériens peuvent vendre leurs produits industriels et agricoles dans cet espace euro-méditerranéen sans obligation de s'acquitter des droits douaniers, et ce, dans l'esprit de la libre-échange et du libéralisme économique consacré par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'ensemble de ces mécanismes concourent à la mise en place de conditions devant permettre aux entreprises algériennes, potentiellement exportatrices, de réaliser des performances dans leurs opérations de commerce extérieur et dans l'exportation. Cependant, des questions restent posées au sujet de la maîtrise de la chaîne de transport par les opérateurs économiques nationaux, tant publics que privés, notamment ceux spécialisés dans les exportations hors hydrocarbures, où seulement 2,5 milliards de dollars ont été tirés des activités exportatrices durant ces dernières années. Pour Abès, l'important consiste à diversifier les produits destinés à l'exportation, notamment les produits finis des secteurs industriels et agricoles (25 millions de dollars pour les dattes deglet nour). En effet, les entrepreneurs algériens exportent peu leurs produits de qualité pourtant très prisés dans les pays occidentaux, surtout en Europe, (France, Allemagne…) Des hommes d'affaires et investisseurs d'Allemagne recommandent, par ailleurs, aux producteurs et aux entreprises algériennes de l'agroalimentaire de participer à la renommée Foire internationale agricole de Berlin «Fruit Logistica 2010» généralement accueillant (lors des précédentes éditions) la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) et Optimexport qui encadrent les exposants algériens. «Ce qui importe pour les 44 entreprises algériennes challengers, c'est la maîtrise de la logistique, le transport et le dédouanement. Les entreprises algériennes doivent savoir à quelle sauce leurs produits seront bouffés à l'étranger. Ainsi, le client doit être fidélisé alors que les exportateurs nationaux seront astreints d'avoir un pied dans ces pays et trouver même d'autres clients potentiels» , a-t-il souligné. Il considère que la douane est un réflexe et une barrière, par conséquent, il y a des régimes douaniers présentant des avantages économiques dédiés à l'exportation. Le régime douanier algérien est international ayant adhéré à la Convention de Kyoto de 1974, reconduite en 1999 et dont l'Algérie est signataire. En effet, en 2007, plus de 63 pays l'ont adoptée en consacrant le même langage douanier dans le monde. Il faut donc que nos exportateurs maîtrisent ces techniques et procédures douanières en vigueur dans le commerce international qui effacent les taxes et instituent la suspension des droits et taxes inhérentes aux douanes. Il existe cinq régimes douaniers dédiés à l'exportation, mais ils sont très peu utilisés par les professionnels de l'exportation qui méconnaissent les avantages et les facilitations. A. A. «Les régimes douaniers dédiés à l'exportation et les avantages fiscaux doivent permettre aux exportateurs algériens de tirer profit du remboursement de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) à l'exportation, et ce, afin de ne pas payer de droits et taxes sur les produits à commercialiser sur le marché international», a notamment déclaré ce conférencier. Il s'agit également d'éviter de payer des taxes sur l'Impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) et sur certaines parties des activités exportatrices et le chiffre d'affaires. Les avantages garantis par ces régimes douaniers concernent notamment les produits algériens à l'exportation vers l'Union européenne dans le cadre de l'accord d'association paraphé par l'Algérie le 1er septembre 2005, stipulant que tous les produits doivent notifier l'origine du «Made in Algeria» et la certification de conformité. L'objectif essentiel visé par cette formalité règlementaire régie par le code du commerce international consiste à prémunir les produits algériens contre le paiement des taxes et droits de douanes aux marchandises débarquant sur les ports des pays européens. Ainsi, les producteurs et exportateurs algériens peuvent vendre leurs produits industriels et agricoles dans cet espace euro-méditerranéen sans obligation de s'acquitter des droits douaniers, et ce, dans l'esprit de la libre-échange et du libéralisme économique consacré par les règles de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). L'ensemble de ces mécanismes concourent à la mise en place de conditions devant permettre aux entreprises algériennes, potentiellement exportatrices, de réaliser des performances dans leurs opérations de commerce extérieur et dans l'exportation. Cependant, des questions restent posées au sujet de la maîtrise de la chaîne de transport par les opérateurs économiques nationaux, tant publics que privés, notamment ceux spécialisés dans les exportations hors hydrocarbures, où seulement 2,5 milliards de dollars ont été tirés des activités exportatrices durant ces dernières années. Pour Abès, l'important consiste à diversifier les produits destinés à l'exportation, notamment les produits finis des secteurs industriels et agricoles (25 millions de dollars pour les dattes deglet nour). En effet, les entrepreneurs algériens exportent peu leurs produits de qualité pourtant très prisés dans les pays occidentaux, surtout en Europe, (France, Allemagne…) Des hommes d'affaires et investisseurs d'Allemagne recommandent, par ailleurs, aux producteurs et aux entreprises algériennes de l'agroalimentaire de participer à la renommée Foire internationale agricole de Berlin «Fruit Logistica 2010» généralement accueillant (lors des précédentes éditions) la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, l'Agence algérienne de promotion du commerce extérieur (Algex) et Optimexport qui encadrent les exposants algériens. «Ce qui importe pour les 44 entreprises algériennes challengers, c'est la maîtrise de la logistique, le transport et le dédouanement. Les entreprises algériennes doivent savoir à quelle sauce leurs produits seront bouffés à l'étranger. Ainsi, le client doit être fidélisé alors que les exportateurs nationaux seront astreints d'avoir un pied dans ces pays et trouver même d'autres clients potentiels» , a-t-il souligné. Il considère que la douane est un réflexe et une barrière, par conséquent, il y a des régimes douaniers présentant des avantages économiques dédiés à l'exportation. Le régime douanier algérien est international ayant adhéré à la Convention de Kyoto de 1974, reconduite en 1999 et dont l'Algérie est signataire. En effet, en 2007, plus de 63 pays l'ont adoptée en consacrant le même langage douanier dans le monde. Il faut donc que nos exportateurs maîtrisent ces techniques et procédures douanières en vigueur dans le commerce international qui effacent les taxes et instituent la suspension des droits et taxes inhérentes aux douanes. Il existe cinq régimes douaniers dédiés à l'exportation, mais ils sont très peu utilisés par les professionnels de l'exportation qui méconnaissent les avantages et les facilitations. A. A.