toujours paralysée Les travailleurs de la société nationale des véhicules industriels (SNVI) ne décolèrent pas. Ils ont entamé, hier, leur deuxième semaine de grève illimitée en organisant, comme ils le font ces derniers jours, une marche en direction de la ville de Rouïba. Des milliers de travailleurs de cette entreprise, rejoints par des travailleurs de l'ensemble des entreprises de cette zone industrielle, ont, à travers les slogans scandés, les pancartes et les banderoles exhibés, mis en exergue leurs revendications et ce, sous l'œil vigilant d'un impressionnant dispositif de sécurité. Les travailleurs grévistes ont été empêchés d'aller jusqu'à la ville de Rouiba où ils comptaient se rassembler devant le siége de l'union locale de l'UGTA, sans qu'il y ait le moindre heurt avec les forces de l'ordre, contrairement aux jours précédents ou des echauffoureés sans gravité ont opposé les deux parties. «Nous sommes décidés à poursuivre notre mouvement jusqu'à la satisfaction de nos revendications» nous a indiqué, hier, Mustapha Zetoutou, membre du syndicat d'entreprise avant d'ajouter «qu'il n'y a rien de nouveau». Encore une fois notre interlocuteur, contacté hier, n'a pas manqué d'égratigner la position de l'UGTA qui, à travers un communiqué rendu public il y a quelques jours, «a voulu tromper l'opinion publique et les travailleurs». Car, selon Zetoutou, «la question de l'assainissement financier de la SNVI est une question à part puisque elle ne concerne pas notre entreprise uniquement». Dans son communiqué, signé de la main de Sidi Saïd, son secrétaire général, l'UGTA a avancé les montants alloués par les pouvoirs publics pour assainir la SNVI, comme elle a évoqué la question relative à la retraite, l'augmentation des salaires qu'elle a renvoyée aux prochaines négociations entre les partenaires et la récente revalorisation du SNMG. Les travailleurs grévistes ont estimé que «l'UGTA et Sidi said ont été floués par le gouvernement», d'où leur rejet des résultats de la tripartite. A travers ce mouvement de grève illimitée, qui ne cesse de faire tache d'huile, les travailleurs revendiquent une augmentation de salaire et le maintien de la retraite anticipée, qui est «un droit inaliénable» alors que l'UGTA a dit oui à sa suppression accédant ainsi à la volonté du gouvernement. K.H. toujours paralysée Les travailleurs de la société nationale des véhicules industriels (SNVI) ne décolèrent pas. Ils ont entamé, hier, leur deuxième semaine de grève illimitée en organisant, comme ils le font ces derniers jours, une marche en direction de la ville de Rouïba. Des milliers de travailleurs de cette entreprise, rejoints par des travailleurs de l'ensemble des entreprises de cette zone industrielle, ont, à travers les slogans scandés, les pancartes et les banderoles exhibés, mis en exergue leurs revendications et ce, sous l'œil vigilant d'un impressionnant dispositif de sécurité. Les travailleurs grévistes ont été empêchés d'aller jusqu'à la ville de Rouiba où ils comptaient se rassembler devant le siége de l'union locale de l'UGTA, sans qu'il y ait le moindre heurt avec les forces de l'ordre, contrairement aux jours précédents ou des echauffoureés sans gravité ont opposé les deux parties. «Nous sommes décidés à poursuivre notre mouvement jusqu'à la satisfaction de nos revendications» nous a indiqué, hier, Mustapha Zetoutou, membre du syndicat d'entreprise avant d'ajouter «qu'il n'y a rien de nouveau». Encore une fois notre interlocuteur, contacté hier, n'a pas manqué d'égratigner la position de l'UGTA qui, à travers un communiqué rendu public il y a quelques jours, «a voulu tromper l'opinion publique et les travailleurs». Car, selon Zetoutou, «la question de l'assainissement financier de la SNVI est une question à part puisque elle ne concerne pas notre entreprise uniquement». Dans son communiqué, signé de la main de Sidi Saïd, son secrétaire général, l'UGTA a avancé les montants alloués par les pouvoirs publics pour assainir la SNVI, comme elle a évoqué la question relative à la retraite, l'augmentation des salaires qu'elle a renvoyée aux prochaines négociations entre les partenaires et la récente revalorisation du SNMG. Les travailleurs grévistes ont estimé que «l'UGTA et Sidi said ont été floués par le gouvernement», d'où leur rejet des résultats de la tripartite. A travers ce mouvement de grève illimitée, qui ne cesse de faire tache d'huile, les travailleurs revendiquent une augmentation de salaire et le maintien de la retraite anticipée, qui est «un droit inaliénable» alors que l'UGTA a dit oui à sa suppression accédant ainsi à la volonté du gouvernement. K.H.