La SNVI est toujours paralysée par le mouvement de grève illimitée qu'observent les travailleurs depuis le 4 janvier dernier. Au 9e jour de ce débrayage, hier, les travailleurs ont encore une fois tenté de marcher du siège de l'entreprise jusqu'à la ville de Rouïba. Mais, dissuadés par un imposant dispositif de sécurité, les quelque milliers de grévistes qui ont pris part à cette marche n'ont pu aller au delà de l'usine « Fruital » ou ils se sont rassemblés jusqu'en début d'après-midi avant de rebrousser chemin et de se disperser en attendant d'en faire de même aujourd'hui. «Nous n'allons pas arrêter ce mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de nos revendications» ont, à l'unisson, déclaré les grévistes. Des milliers de travailleurs d'autres entreprises de la zone industrielle de Rouïba soutiennent le mouvement des travailleurs de la SNVI et participent, par voie de conséquence, tous les jours, à la marche. «Pour l'heure, nous n'avons enregistré aucune réaction des pouvoirs publics qui semblent indifférents par rapport à cette grève» nous a indiqué, hier, Mme Boudjenah, du conseil syndical de cette entreprise spécialisée dans la fabrication des véhicules industriels. Le conseil syndical a tenu hier en fin d'après midi une importante réunion pour faire le bilan de ces neuf jours de grève et examiner les suites à donner au mouvement. «Une réunion qui sera sanctionnée par une importante déclaration qui sera certainement rendue publique aujourd'hui», nous a confié Mme Boudjenah. Car le syndicat, qui a saisi aussi la direction de l'entreprise SNVI, «dénonce l'absence de dialogue» comme l'a déclaré hier son président, Mohammed Abdessalam Benmouloud. Ce dernier, dans une déclaration à l'APS, a aussi espéré que les responsables «prennent conscience de l'ampleur de cette grève». Les 5.000 travailleurs de la SNVI ont initié ce mouvement de grève illimitée pour revendiquer d'abord une augmentation des salaires. Mais c'était aussi pour dénoncer les résultats de la dernière rencontre tripartite, qui s'est tenue les 2 et 3 décembre de l'année dernière, entre le gouvernement, l'UGTA et les organisations patronales. Ainsi, ils demandent le maintien du système de la retraire anticipée qui «est un acquis», alors que a tripartite a décidé sa suppression. La direction de l'UGTA, de plus en plus désavouée par les travailleurs, est accusée d'avoir «trahi» leur cause. Sidi Said, le secrétaire général et ses compagnons du secrétariat national n'arrivent plus à se faire entendre et sont totalement en perte de vitesse. K. H. La SNVI est toujours paralysée par le mouvement de grève illimitée qu'observent les travailleurs depuis le 4 janvier dernier. Au 9e jour de ce débrayage, hier, les travailleurs ont encore une fois tenté de marcher du siège de l'entreprise jusqu'à la ville de Rouïba. Mais, dissuadés par un imposant dispositif de sécurité, les quelque milliers de grévistes qui ont pris part à cette marche n'ont pu aller au delà de l'usine « Fruital » ou ils se sont rassemblés jusqu'en début d'après-midi avant de rebrousser chemin et de se disperser en attendant d'en faire de même aujourd'hui. «Nous n'allons pas arrêter ce mouvement de protestation jusqu'à la satisfaction de nos revendications» ont, à l'unisson, déclaré les grévistes. Des milliers de travailleurs d'autres entreprises de la zone industrielle de Rouïba soutiennent le mouvement des travailleurs de la SNVI et participent, par voie de conséquence, tous les jours, à la marche. «Pour l'heure, nous n'avons enregistré aucune réaction des pouvoirs publics qui semblent indifférents par rapport à cette grève» nous a indiqué, hier, Mme Boudjenah, du conseil syndical de cette entreprise spécialisée dans la fabrication des véhicules industriels. Le conseil syndical a tenu hier en fin d'après midi une importante réunion pour faire le bilan de ces neuf jours de grève et examiner les suites à donner au mouvement. «Une réunion qui sera sanctionnée par une importante déclaration qui sera certainement rendue publique aujourd'hui», nous a confié Mme Boudjenah. Car le syndicat, qui a saisi aussi la direction de l'entreprise SNVI, «dénonce l'absence de dialogue» comme l'a déclaré hier son président, Mohammed Abdessalam Benmouloud. Ce dernier, dans une déclaration à l'APS, a aussi espéré que les responsables «prennent conscience de l'ampleur de cette grève». Les 5.000 travailleurs de la SNVI ont initié ce mouvement de grève illimitée pour revendiquer d'abord une augmentation des salaires. Mais c'était aussi pour dénoncer les résultats de la dernière rencontre tripartite, qui s'est tenue les 2 et 3 décembre de l'année dernière, entre le gouvernement, l'UGTA et les organisations patronales. Ainsi, ils demandent le maintien du système de la retraire anticipée qui «est un acquis», alors que a tripartite a décidé sa suppression. La direction de l'UGTA, de plus en plus désavouée par les travailleurs, est accusée d'avoir «trahi» leur cause. Sidi Said, le secrétaire général et ses compagnons du secrétariat national n'arrivent plus à se faire entendre et sont totalement en perte de vitesse. K. H.