Quelques petites semaines seulement après la clôture de la saison estivale, une dangereuse insalubrité reprend malheureusement, et de nouveau, ses supposés "droits" sur pratiquement l'ensemble des plages du littoral algérois. Nos plages se sont "re"transformées, à une vitesse impressionnante, en décharges à ciel ouvert. Le visiteur, non averti, restera sidéré par le nombre de détritus et de déchets qui s'y sont amoncelés en ce laps de temps relativement court. Ces images cauchemardesques, qui ont fini par faire partie de notre triste quotidien, ne choquent même plus, ayant intégré pleinement notre environnement. L'autre phénomène qui gangrène nos plages en saison morte, reste incontestablement le fait qu'elles servent en cette période de répit de refuge aux adorateurs de Bacchus qui s'y réfugient pour y vider force canettes de bière et bouteilles de vin. Beaucoup d'automobilistes y font également des "haltes boissons" face à la Grande Bleue et ne se gênent nullement pour balancer par les vitres de leurs voitures les emballages vides. Les contenants ainsi vidés et abandonnés quotidiennement par les visiteurs des lieux, s'amoncellent jusqu'à atteindre des proportions affolantes. Il faudra ainsi attendre l'ouverture de la prochaine saison estivale pour voir un nettoyage diurne de ces lieux qui seront réinvestis et resouillés dès la nuit tombée par les mêmes personnes. Les milliers de bouteilles et cannettes de boissons alcoolisées vides, laissées sur place ou jetées par les vitres de véhicules, se retrouvent partout sur nos plages et viennent aggraver un peu plus l'aspect du hideux spectacle présenté par les sacs et bouteilles en plastique et autres divers détritus. En certains endroits le sable a même fini par disparaître sous l'amas d'immondices. On ne peut plus se leurrer, notre environnement est véritablement en danger, l'incivisme et l'inconscience de certains citoyens contribuent à accentuer la déchéance de notre milieu naturel. La sonnette d'alarme est tirée et il est grand temps que les consciences se réveillent enfin. Sensibiliser déjà les gens à ne pas jeter n'importe où leurs emballages vides ou autres détritus peut déjà constituer un premier pas effectué dans notre démarche pour la sauvegarde de notre cadre de vie. Il faut préciser que le phénomène de l'insalubrité sur nos plages touche particulièrement les villes côtières de la capitale à l'instar de Aïn Benian, Zéralda, Staouéli, Bologhine, Alger Plage, etc., mais à vrai dire aucune localité n'y échappe, à plus ou moins grave degré. Un petit tour sur ces lieux, censés représenter le repos pour l'esprit, permettra de constater que les cadavres des canettes de bières et autres boissons alcoolisées recouvrent le sable de façon alarmante. Cette grave agression contre l'environnement concerne chacun d'entre nous. Nul ne peut se prétendre non concerné. Chacun de nous à une petite part de responsabilité dans cette situation dramatique. Les efforts méritoires, déployés par les pouvoirs publics, ne peuvent à eux seuls suffire face au laisser-aller et nombreuses dérives des citoyens totalement inconscients de leur gravissime atteinte à l'environnement. Au train où vont les choses et en l'absence d'un sursaut salutaire de l'ensemble des Algérois, on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que nous nous acheminons inexorablement vers une véritable catastrophe écologique. Y. B. Quelques petites semaines seulement après la clôture de la saison estivale, une dangereuse insalubrité reprend malheureusement, et de nouveau, ses supposés "droits" sur pratiquement l'ensemble des plages du littoral algérois. Nos plages se sont "re"transformées, à une vitesse impressionnante, en décharges à ciel ouvert. Le visiteur, non averti, restera sidéré par le nombre de détritus et de déchets qui s'y sont amoncelés en ce laps de temps relativement court. Ces images cauchemardesques, qui ont fini par faire partie de notre triste quotidien, ne choquent même plus, ayant intégré pleinement notre environnement. L'autre phénomène qui gangrène nos plages en saison morte, reste incontestablement le fait qu'elles servent en cette période de répit de refuge aux adorateurs de Bacchus qui s'y réfugient pour y vider force canettes de bière et bouteilles de vin. Beaucoup d'automobilistes y font également des "haltes boissons" face à la Grande Bleue et ne se gênent nullement pour balancer par les vitres de leurs voitures les emballages vides. Les contenants ainsi vidés et abandonnés quotidiennement par les visiteurs des lieux, s'amoncellent jusqu'à atteindre des proportions affolantes. Il faudra ainsi attendre l'ouverture de la prochaine saison estivale pour voir un nettoyage diurne de ces lieux qui seront réinvestis et resouillés dès la nuit tombée par les mêmes personnes. Les milliers de bouteilles et cannettes de boissons alcoolisées vides, laissées sur place ou jetées par les vitres de véhicules, se retrouvent partout sur nos plages et viennent aggraver un peu plus l'aspect du hideux spectacle présenté par les sacs et bouteilles en plastique et autres divers détritus. En certains endroits le sable a même fini par disparaître sous l'amas d'immondices. On ne peut plus se leurrer, notre environnement est véritablement en danger, l'incivisme et l'inconscience de certains citoyens contribuent à accentuer la déchéance de notre milieu naturel. La sonnette d'alarme est tirée et il est grand temps que les consciences se réveillent enfin. Sensibiliser déjà les gens à ne pas jeter n'importe où leurs emballages vides ou autres détritus peut déjà constituer un premier pas effectué dans notre démarche pour la sauvegarde de notre cadre de vie. Il faut préciser que le phénomène de l'insalubrité sur nos plages touche particulièrement les villes côtières de la capitale à l'instar de Aïn Benian, Zéralda, Staouéli, Bologhine, Alger Plage, etc., mais à vrai dire aucune localité n'y échappe, à plus ou moins grave degré. Un petit tour sur ces lieux, censés représenter le repos pour l'esprit, permettra de constater que les cadavres des canettes de bières et autres boissons alcoolisées recouvrent le sable de façon alarmante. Cette grave agression contre l'environnement concerne chacun d'entre nous. Nul ne peut se prétendre non concerné. Chacun de nous à une petite part de responsabilité dans cette situation dramatique. Les efforts méritoires, déployés par les pouvoirs publics, ne peuvent à eux seuls suffire face au laisser-aller et nombreuses dérives des citoyens totalement inconscients de leur gravissime atteinte à l'environnement. Au train où vont les choses et en l'absence d'un sursaut salutaire de l'ensemble des Algérois, on peut affirmer, sans crainte de se tromper, que nous nous acheminons inexorablement vers une véritable catastrophe écologique. Y. B.