Les pouvoirs publics mettent les bouchées doubles pour asseoir une politique nationale de la qualité, condition sine qua non pour réussir une économie compétitive et performante. Pour ce faire, les autorités ont pris une batterie de mesures ces dernières années, à travers l'installation d'organismes sous la tutelle du ministère de l'Industrie, à l'instar de l'Institut algérien de normalisation (IANOR), l'Office national de métrologie légale (ONML), l'Institut national de propriété intellectuelle (INAPI) et l'organisme d'accréditation (Algerac) entre autres. Ces entités chargées de contrôler et agréer la conformité des produits et des systèmes seront davantage impliquées dans le processus de développement au vu du rôle primordial qui leur est assigné, afin de parvenir à un haut degré de qualité et, de la sorte, renforcer la compétitivité des entreprises nationales et surtout préserver la santé des consommateurs. Un séminaire a été organisé hier à Alger par le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements et celui du Commerce, afin de mettre l'accent sur l'importance de cet aspect et sensibiliser les opérateurs nationaux. D'ailleurs, 670 entreprises nationales ont été certifiées ISO grâce à l'aide de l'Etat, laquelle aide passera désormais de 50 à 80 % pour encourager les entreprises à souscrire à cette opération. Pour cette année, l'organisme d'accréditation Algerac prévoit la certification de 50 produits nationaux susceptibles d'être exportés vers l'étranger. Toujours dans le sens d'impulser une dynamique nationale et stimuler les entreprises, l'Etat a décidé d'augmenter la récompense du prix de la qualité décerné chaque année aux entreprises nationales performantes dans le cadre du prix de la qualité, qui passera désormais de 2 à 10 millions DA. Aussi les autorités ont-elles prévu l'installation d'une maison de la qualité, de 3 nouveaux laboratoires de métrologie et de 25 antennes de l'ONML à travers le territoire national, en plus de 32 centres affiliés à l'Organisme d'évaluation de la conformité (OEC). C'est dire la grande mobilisation affichée par les pouvoirs publics pour renforcer l'aspect qualité au sein des entreprises, assurer la salubreté des produits et surtout assainir le marché de la contrefaçon qui cause 400 millions de dollars de pertes et représente 10% du commerce mondial. M. C. Les pouvoirs publics mettent les bouchées doubles pour asseoir une politique nationale de la qualité, condition sine qua non pour réussir une économie compétitive et performante. Pour ce faire, les autorités ont pris une batterie de mesures ces dernières années, à travers l'installation d'organismes sous la tutelle du ministère de l'Industrie, à l'instar de l'Institut algérien de normalisation (IANOR), l'Office national de métrologie légale (ONML), l'Institut national de propriété intellectuelle (INAPI) et l'organisme d'accréditation (Algerac) entre autres. Ces entités chargées de contrôler et agréer la conformité des produits et des systèmes seront davantage impliquées dans le processus de développement au vu du rôle primordial qui leur est assigné, afin de parvenir à un haut degré de qualité et, de la sorte, renforcer la compétitivité des entreprises nationales et surtout préserver la santé des consommateurs. Un séminaire a été organisé hier à Alger par le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements et celui du Commerce, afin de mettre l'accent sur l'importance de cet aspect et sensibiliser les opérateurs nationaux. D'ailleurs, 670 entreprises nationales ont été certifiées ISO grâce à l'aide de l'Etat, laquelle aide passera désormais de 50 à 80 % pour encourager les entreprises à souscrire à cette opération. Pour cette année, l'organisme d'accréditation Algerac prévoit la certification de 50 produits nationaux susceptibles d'être exportés vers l'étranger. Toujours dans le sens d'impulser une dynamique nationale et stimuler les entreprises, l'Etat a décidé d'augmenter la récompense du prix de la qualité décerné chaque année aux entreprises nationales performantes dans le cadre du prix de la qualité, qui passera désormais de 2 à 10 millions DA. Aussi les autorités ont-elles prévu l'installation d'une maison de la qualité, de 3 nouveaux laboratoires de métrologie et de 25 antennes de l'ONML à travers le territoire national, en plus de 32 centres affiliés à l'Organisme d'évaluation de la conformité (OEC). C'est dire la grande mobilisation affichée par les pouvoirs publics pour renforcer l'aspect qualité au sein des entreprises, assurer la salubreté des produits et surtout assainir le marché de la contrefaçon qui cause 400 millions de dollars de pertes et représente 10% du commerce mondial. M. C.