Dans le cadre de ses activités culturelles et scientifiques, le Centre national de recherches préhistoriques anthropologiques et historiques (CNRPAH) prévoit d'organiser les 15 et 16 février prochain un colloque international portant sur le thème «Philosophie et politique dans la pensée et l'action de Georges Labica». Qu'est ce qui justifie la tenue d'un colloque international sur l'œuvre politique et philosophique de Georges Labica ? Pour le comité scientifique composé d'Ahmed Ben Naoum, d'Ali El Kenz, d'Omar Lardjane et de Mohamed Moulfi, «les attaches du philosophe français Georges Labica avec l'Algérie sont anciennes et denses. C'est en terre algérienne que celui-ci a entamé sa carrière de jeune professeur de philosophie avant de s'engager en faveur de l'indépendance et de l'émancipation du peuple algérien. Il y a connu son épouse et vu naître deux de ses enfants ; il y a contribué à former les premières promotions de philosophes algériens et de politistes et y a publié ses premiers livres». Les deux journées d'études seront mises à profit pour mettre en exergue les rapports étroits qu'a entretenus ce philosophe marxiste ayant pris fait et cause pour l'Algérie. Georges Labica est décédé le 12 février 2009. Un an après sa mort, les intellectuels algériens et notamment ses anciens étudiants veulent lui rendre un hommage à la dimension de l'homme qu'il fut. Georges Labica sous la colonisation s'était impliqué dans la vie politique, culturelle et sociale de l'Algérie. Au reste il ne baissera pas les bras une fois l'indépendance acquise, il manifestera sa solidarité avec le Comité international de solidarité avec les intellectuels algériens» "au cours de la terrible décennie quatre-vingt dix", soulignent les organisateurs. Philosophe et spécialiste de l'histoire de la théorie marxiste, militant anticolonialiste et anti-impérialiste, les initiés en philosophie et en marxisme se souviendront de ses fameuses réflexions philosophiques qu'il consigna dans « Démocratie et révolution » (2002) : « La classe ouvrière n'existe plus. Mais elle prend tout sur la gueule » ou encore « Le communisme, c'est le seul contrepoison, le seul antidote, le seul remède, la seule alternative, à la société d'exploitation au capitalisme qui jamais n'a le visage humain. Tous les damnés de la terre savent ça qui sont de plus en plus nombreux et de plus en plus damnés. Seuls les salauds ne sont pas avec eux et c'est comme ça qu'on les reconnaît.» K. H. Dans le cadre de ses activités culturelles et scientifiques, le Centre national de recherches préhistoriques anthropologiques et historiques (CNRPAH) prévoit d'organiser les 15 et 16 février prochain un colloque international portant sur le thème «Philosophie et politique dans la pensée et l'action de Georges Labica». Qu'est ce qui justifie la tenue d'un colloque international sur l'œuvre politique et philosophique de Georges Labica ? Pour le comité scientifique composé d'Ahmed Ben Naoum, d'Ali El Kenz, d'Omar Lardjane et de Mohamed Moulfi, «les attaches du philosophe français Georges Labica avec l'Algérie sont anciennes et denses. C'est en terre algérienne que celui-ci a entamé sa carrière de jeune professeur de philosophie avant de s'engager en faveur de l'indépendance et de l'émancipation du peuple algérien. Il y a connu son épouse et vu naître deux de ses enfants ; il y a contribué à former les premières promotions de philosophes algériens et de politistes et y a publié ses premiers livres». Les deux journées d'études seront mises à profit pour mettre en exergue les rapports étroits qu'a entretenus ce philosophe marxiste ayant pris fait et cause pour l'Algérie. Georges Labica est décédé le 12 février 2009. Un an après sa mort, les intellectuels algériens et notamment ses anciens étudiants veulent lui rendre un hommage à la dimension de l'homme qu'il fut. Georges Labica sous la colonisation s'était impliqué dans la vie politique, culturelle et sociale de l'Algérie. Au reste il ne baissera pas les bras une fois l'indépendance acquise, il manifestera sa solidarité avec le Comité international de solidarité avec les intellectuels algériens» "au cours de la terrible décennie quatre-vingt dix", soulignent les organisateurs. Philosophe et spécialiste de l'histoire de la théorie marxiste, militant anticolonialiste et anti-impérialiste, les initiés en philosophie et en marxisme se souviendront de ses fameuses réflexions philosophiques qu'il consigna dans « Démocratie et révolution » (2002) : « La classe ouvrière n'existe plus. Mais elle prend tout sur la gueule » ou encore « Le communisme, c'est le seul contrepoison, le seul antidote, le seul remède, la seule alternative, à la société d'exploitation au capitalisme qui jamais n'a le visage humain. Tous les damnés de la terre savent ça qui sont de plus en plus nombreux et de plus en plus damnés. Seuls les salauds ne sont pas avec eux et c'est comme ça qu'on les reconnaît.» K. H.