Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a donné, hier, le coup d'envoi du processus de négociations des conventions de branches. Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a donné, hier, le coup d'envoi du processus de négociations des conventions de branches. Abdelmadjid Sidi Said a, en effet, donné mandat aux différentes fédérations affiliées à l'UGTA pour entamer le long processus des négociations devant déboucher à la réévaluation à la hausse des salaires des travailleurs du secteur economique qu'il soit public ou privé. Les négociations peuvent donc débuter dès aujourd'hui, notamment si les 12 Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP) et les deux plus grands groupes que sont Sonatrach et Sonelgaz, pour ne citer que ceux là, sont fins prêts. «Vous avez six mois au maximum, mais si vous pouvez conclure les négociations en un mois, tant mieux car ce sera au profit des travailleurs» a-t-il indiqué dans une allocution prononcée devant les états major des 22 fédérations, réunis à la Maison du peuple, siège de la plus grande organisation syndicale du pays. Sidi Said a donc instruit les responsables des fédérations sur la manière de mener les négociations avec le partenaire social en vue de « ramener un plus pour les travailleurs ». « Tout en n'omettant pas de rechercher avant tout une augmentation du revenu des travailleurs, vous devez aussi penser à la pérennité de l'emploi, c'est à dire à la bonne santé de l'entreprise» a-t-il souligné. En termes plus clairs, pour le premier responsable de l'UGTA, il faut cesser les surenchères en « demandant des augmentations qui sont au dessus des capacités financières des entreprises ». Il a aussi recommandé d'éviter les surenchères entre les fédérations tant chaque secteur à ses spécificités. C'est pourquoi, comme il l'a dit explicitement, «je vous recommande de vous armer d'un bon esprit de dialogue, de sagesse, de responsabilité et de consensus pour faire avancer les négociations. A l'évidence, le souci premier de Sidi Said est sans doute d'éviter autant se faire que peut le recours aux méthodes extrêmes, comme la grève, pour espérer arracher des augmentations de salaires. Mais malgré cela, le secrétaire général de la centrale syndicale s'est départi de toute tentative du secrétariat national de vouloir imposer quoi que soit. «La centrale syndicale est là juste pour vous accompagner et intervenir le cas échéant» a-t-il tenu à rassurer les secrétaires généraux des 22 fédérations. Il a aussi annoncé que plus d'un million relevant du secteur économique public et 500.000 travailleurs sont concernés par ces négociations qui entrent, faut-il le rappeler, dans le cadre de l'application des dernières décisions de la tripartite tenue au début du mois de décembre dernier. Comme ces négociations salariales sont conformes à la résolution 98 de l'organisation internationale du travail (OIT), Sidi Said a, dans une réunion avec les fédérations, fait montre de ses craintes quant à la non application par le patronat des accords portant sur l'augmentation des salaires. Il a en effet admis que certaines entreprises du secteur privé refusent d'augmenter les salaires, comme cela a été constaté par le passé. Aussi, et pour éviter un tel scénario, Sidi Said va bientôt proposer au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, d'émettre une circulaire dans laquelle il rappelle au patronat l'impératif de mettre en application toutes les décisions inhérentes à la réévaluation des salaires. Une augmentation qui ne sera certainement pas appliquée avec effet rétroactif puisque Sidi Said a, sciemment, éluder de donner une réponse claire et tranchée se contentant à renvoyer cette question à la seule appréciation des parties concernées par la négociation. K. H. Abdelmadjid Sidi Said a, en effet, donné mandat aux différentes fédérations affiliées à l'UGTA pour entamer le long processus des négociations devant déboucher à la réévaluation à la hausse des salaires des travailleurs du secteur economique qu'il soit public ou privé. Les négociations peuvent donc débuter dès aujourd'hui, notamment si les 12 Sociétés de gestion des participations de l'Etat (SGP) et les deux plus grands groupes que sont Sonatrach et Sonelgaz, pour ne citer que ceux là, sont fins prêts. «Vous avez six mois au maximum, mais si vous pouvez conclure les négociations en un mois, tant mieux car ce sera au profit des travailleurs» a-t-il indiqué dans une allocution prononcée devant les états major des 22 fédérations, réunis à la Maison du peuple, siège de la plus grande organisation syndicale du pays. Sidi Said a donc instruit les responsables des fédérations sur la manière de mener les négociations avec le partenaire social en vue de « ramener un plus pour les travailleurs ». « Tout en n'omettant pas de rechercher avant tout une augmentation du revenu des travailleurs, vous devez aussi penser à la pérennité de l'emploi, c'est à dire à la bonne santé de l'entreprise» a-t-il souligné. En termes plus clairs, pour le premier responsable de l'UGTA, il faut cesser les surenchères en « demandant des augmentations qui sont au dessus des capacités financières des entreprises ». Il a aussi recommandé d'éviter les surenchères entre les fédérations tant chaque secteur à ses spécificités. C'est pourquoi, comme il l'a dit explicitement, «je vous recommande de vous armer d'un bon esprit de dialogue, de sagesse, de responsabilité et de consensus pour faire avancer les négociations. A l'évidence, le souci premier de Sidi Said est sans doute d'éviter autant se faire que peut le recours aux méthodes extrêmes, comme la grève, pour espérer arracher des augmentations de salaires. Mais malgré cela, le secrétaire général de la centrale syndicale s'est départi de toute tentative du secrétariat national de vouloir imposer quoi que soit. «La centrale syndicale est là juste pour vous accompagner et intervenir le cas échéant» a-t-il tenu à rassurer les secrétaires généraux des 22 fédérations. Il a aussi annoncé que plus d'un million relevant du secteur économique public et 500.000 travailleurs sont concernés par ces négociations qui entrent, faut-il le rappeler, dans le cadre de l'application des dernières décisions de la tripartite tenue au début du mois de décembre dernier. Comme ces négociations salariales sont conformes à la résolution 98 de l'organisation internationale du travail (OIT), Sidi Said a, dans une réunion avec les fédérations, fait montre de ses craintes quant à la non application par le patronat des accords portant sur l'augmentation des salaires. Il a en effet admis que certaines entreprises du secteur privé refusent d'augmenter les salaires, comme cela a été constaté par le passé. Aussi, et pour éviter un tel scénario, Sidi Said va bientôt proposer au ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, d'émettre une circulaire dans laquelle il rappelle au patronat l'impératif de mettre en application toutes les décisions inhérentes à la réévaluation des salaires. Une augmentation qui ne sera certainement pas appliquée avec effet rétroactif puisque Sidi Said a, sciemment, éluder de donner une réponse claire et tranchée se contentant à renvoyer cette question à la seule appréciation des parties concernées par la négociation. K. H.