L'appel à la grève lancé par l'intersyndicale des taxieurs a été fortement suivi hier par les professionnels. Les taux de participation annoncés à la mi-journée d'hier par la partie initiatrice de la grève, parle d'un taux de suivi qui est d'une moyenne nationale de 80%. Les wilayas qui ont eu le taux de participation le plus important sont, respectivement, Oran avec 90%, Mostaganem 85%, et Constantine et Alger 75% chacune. Alors qu'un taux estimé à 100% est enregistré à Boussaada (M'sila) et Bouira. Contacté par le Midi Libre, M. Aziouez, de l'Union nationale algérienne des chauffeurs de taxi (UNACT) affirme que plusieurs stations dans la wilaya d'Alger ont été paralysées à l'image de la station inter-wilayale, la gare routière, le port et l'aéroport. Il reconnaît tout de même qu'un manque d'information a limité la participation, c'est pourquoi il attend que cette dernière soit plus importante aujourd'hui, au second et dernier jour de la grève. «Après ces deux journées de grève, nous allons évaluer dans le cadre de l'intersyndicale, la réaction de la tutelle s'il y en a une. C'est à partir de là qu'on prendra une décision sur l'action à mener», dira M.Aziouez. Il est à rappeler que cette action a été décidée par la coordination de trois syndicats, en l'occurrence l'UNACT, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), et ce, après l'échec des négociations avec la tutelle. L'important arrêt de travail dans ce service s'est nettement répercuté sur les citoyens qui peinaient à trouver un taxi en service. Il est à rappeler également que les raisons annoncées de cette grève ont trait, en somme, à l'amélioration des conditions d'évolution de la profession. C'est pourquoi la plate-forme de revendication émise à l'adresse du ministère des Transports, à sa tête Amar Tou, s'articule autour de trois revendications principales. Il s'agit, en premier lieu, de la demande d'annulation des arriérés des impôts, en particulier ceux accumulés durant la «décennie noire». Ce point précis est perçu par plusieurs professionnels comme un boulet aux pieds. En effet, ceux qui ont vu leurs dettes s'accumuler durant cette période éprouvent toujours du mal à les rembourser et rentabiliser leur activité. La seconde revendication porte sur l'annulation de l'instruction ministérielle n°09/ 278 datée du 04 avril 2009 jusqu'à la tenue de la commission technique nationale chargée d'étudier les besoins des taxieurs pour chaque wilaya. Les chauffeurs de taxi demandent également la réunion de cet organisme suivant la décision ministérielle du 8 août 1993 en plus de la généralisation de l'exploitation des licences de taxi à toutes les wilayas et l'élaboration de leur statut général. M.A. L'appel à la grève lancé par l'intersyndicale des taxieurs a été fortement suivi hier par les professionnels. Les taux de participation annoncés à la mi-journée d'hier par la partie initiatrice de la grève, parle d'un taux de suivi qui est d'une moyenne nationale de 80%. Les wilayas qui ont eu le taux de participation le plus important sont, respectivement, Oran avec 90%, Mostaganem 85%, et Constantine et Alger 75% chacune. Alors qu'un taux estimé à 100% est enregistré à Boussaada (M'sila) et Bouira. Contacté par le Midi Libre, M. Aziouez, de l'Union nationale algérienne des chauffeurs de taxi (UNACT) affirme que plusieurs stations dans la wilaya d'Alger ont été paralysées à l'image de la station inter-wilayale, la gare routière, le port et l'aéroport. Il reconnaît tout de même qu'un manque d'information a limité la participation, c'est pourquoi il attend que cette dernière soit plus importante aujourd'hui, au second et dernier jour de la grève. «Après ces deux journées de grève, nous allons évaluer dans le cadre de l'intersyndicale, la réaction de la tutelle s'il y en a une. C'est à partir de là qu'on prendra une décision sur l'action à mener», dira M.Aziouez. Il est à rappeler que cette action a été décidée par la coordination de trois syndicats, en l'occurrence l'UNACT, l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), et ce, après l'échec des négociations avec la tutelle. L'important arrêt de travail dans ce service s'est nettement répercuté sur les citoyens qui peinaient à trouver un taxi en service. Il est à rappeler également que les raisons annoncées de cette grève ont trait, en somme, à l'amélioration des conditions d'évolution de la profession. C'est pourquoi la plate-forme de revendication émise à l'adresse du ministère des Transports, à sa tête Amar Tou, s'articule autour de trois revendications principales. Il s'agit, en premier lieu, de la demande d'annulation des arriérés des impôts, en particulier ceux accumulés durant la «décennie noire». Ce point précis est perçu par plusieurs professionnels comme un boulet aux pieds. En effet, ceux qui ont vu leurs dettes s'accumuler durant cette période éprouvent toujours du mal à les rembourser et rentabiliser leur activité. La seconde revendication porte sur l'annulation de l'instruction ministérielle n°09/ 278 datée du 04 avril 2009 jusqu'à la tenue de la commission technique nationale chargée d'étudier les besoins des taxieurs pour chaque wilaya. Les chauffeurs de taxi demandent également la réunion de cet organisme suivant la décision ministérielle du 8 août 1993 en plus de la généralisation de l'exploitation des licences de taxi à toutes les wilayas et l'élaboration de leur statut général. M.A.