Le président Barack Obama devait proposer pendant le discours sur l'état de l'Union le gel pendant trois ans d'une partie du budget fédéral des Etats-Unis afin d'économiser 250 milliards de dollars (176,4 milliards d'euros) sur dix ans et réduire le déficit. «Nous proposons un gel strict des dépenses non essentielles et non relatives à la sécurité en 2011, et de poursuivre ce gel en 2012 et 2013", a indiqué lundi dernier un haut responsable américain. "Gel strict" signifie qu'il ne sera pas indexé sur l'inflation, revenant à une diminution d'une année sur l'autre si l'indice de hausse des prix croît, a encore expliqué ce responsable. «Les économies découlant de ce gel de trois ans atteindront 250 milliards de dollars d'ici à 10 ans, par rapport à ce qu'aurait été le niveau" de dépenses sans celui-ci, selon la même source. Dans les faits, les lignes budgétaires couvertes par ce dispositif seront plafonnées à 447 milliards de dollars, soit environ 15% du budget total, pendant les trois prochains exercices (2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013). Les dépenses "non essentielles" sont celles qui sont votées chaque année par le Congrès, sur la base d'une proposition du président. Elles s'opposent aux dépenses obligatoires, comme les programmes de sécurité sociale ou de retraites, que les élus n'ont pas de pouvoir de refuser. Le président a promis de réduire de moitié d'ici à la fin de son mandat en 2013 le déficit budgétaire du pays, creusé par la récession et un plan massif de relance de l'économie de 787 milliards de dollars promulgué en février 2009, et qui ne sera donc pas affecté par ce gel. Samedi dernier, M. Obama avait soutenu la création d'une commission composée de républicains et de démocrates destinée à maîtriser le déficit, et dont le principe devait être voté au Sénat hier. Le président Barack Obama devait proposer pendant le discours sur l'état de l'Union le gel pendant trois ans d'une partie du budget fédéral des Etats-Unis afin d'économiser 250 milliards de dollars (176,4 milliards d'euros) sur dix ans et réduire le déficit. «Nous proposons un gel strict des dépenses non essentielles et non relatives à la sécurité en 2011, et de poursuivre ce gel en 2012 et 2013", a indiqué lundi dernier un haut responsable américain. "Gel strict" signifie qu'il ne sera pas indexé sur l'inflation, revenant à une diminution d'une année sur l'autre si l'indice de hausse des prix croît, a encore expliqué ce responsable. «Les économies découlant de ce gel de trois ans atteindront 250 milliards de dollars d'ici à 10 ans, par rapport à ce qu'aurait été le niveau" de dépenses sans celui-ci, selon la même source. Dans les faits, les lignes budgétaires couvertes par ce dispositif seront plafonnées à 447 milliards de dollars, soit environ 15% du budget total, pendant les trois prochains exercices (2010-2011, 2011-2012 et 2012-2013). Les dépenses "non essentielles" sont celles qui sont votées chaque année par le Congrès, sur la base d'une proposition du président. Elles s'opposent aux dépenses obligatoires, comme les programmes de sécurité sociale ou de retraites, que les élus n'ont pas de pouvoir de refuser. Le président a promis de réduire de moitié d'ici à la fin de son mandat en 2013 le déficit budgétaire du pays, creusé par la récession et un plan massif de relance de l'économie de 787 milliards de dollars promulgué en février 2009, et qui ne sera donc pas affecté par ce gel. Samedi dernier, M. Obama avait soutenu la création d'une commission composée de républicains et de démocrates destinée à maîtriser le déficit, et dont le principe devait être voté au Sénat hier.