Le Togo, qui a été suspendu des deux prochaines Coupes d'Afrique des nations (CAN), en raison de son retrait de l'actuelle édition, qui se déroule en Angola, après le mitraillage de sa délégation, a été sanctionné conformément à l'article 78 des règlements de la Confédération africaine de football, a expliqué hier le président de la CAF, Issa Hayatou. Pour M. Hayatou, cette sanction est «réglementaire» car «il y a eu une interférence gouvernementale, ce que nous ne pouvons pas accepter». "J'ai dit aux joueurs qu'on comprendrait leur position. Nous leur avons demandé de bien vouloir rester, mais que s'ils partaient, on prendrait acte, et on comprendrait bien leur position. Et les joueurs ont dit qu'ils restaient", a rappelé le président de la CAF. "Mais quand il y a interférence politique, on ne peut pas l'accepter. C'est exactement comme le cas du Nigeria en 1996 quand les autorités politiques avaient retiré leur équipe nationale. C'était une interférence politique et nous avions sanctionné l'équipe nationale du Nigeria pour deux éditions, conformément à l'article 78 de nos règlements", a-t-il expliqué. L'article 78 du règlement de la CAN prévoit qu'un "forfait déclaré moins de vingt jours avant le commencement de la compétition finale ou pendant celle-ci entraînera (...) la suspension de l'association nationale concernée pour les deux éditions suivantes de la Coupe d'Afrique des nations". Le Togo peut faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). La délégation du Togo avait été mitraillée le 8 janvier alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola. Cette attaque, revendiquée par des séparatistes du Cabinda, a coûté la vie au chargé de communication de l'équipe togolaise, Stanislas Ocloo, et à l'entraîneur des gardiens Abalo Amelete, et fait plusieurs blessés parmi les Togolais qui s'étaient retirés à la demande de leur gouvernement. APS Le Togo, qui a été suspendu des deux prochaines Coupes d'Afrique des nations (CAN), en raison de son retrait de l'actuelle édition, qui se déroule en Angola, après le mitraillage de sa délégation, a été sanctionné conformément à l'article 78 des règlements de la Confédération africaine de football, a expliqué hier le président de la CAF, Issa Hayatou. Pour M. Hayatou, cette sanction est «réglementaire» car «il y a eu une interférence gouvernementale, ce que nous ne pouvons pas accepter». "J'ai dit aux joueurs qu'on comprendrait leur position. Nous leur avons demandé de bien vouloir rester, mais que s'ils partaient, on prendrait acte, et on comprendrait bien leur position. Et les joueurs ont dit qu'ils restaient", a rappelé le président de la CAF. "Mais quand il y a interférence politique, on ne peut pas l'accepter. C'est exactement comme le cas du Nigeria en 1996 quand les autorités politiques avaient retiré leur équipe nationale. C'était une interférence politique et nous avions sanctionné l'équipe nationale du Nigeria pour deux éditions, conformément à l'article 78 de nos règlements", a-t-il expliqué. L'article 78 du règlement de la CAN prévoit qu'un "forfait déclaré moins de vingt jours avant le commencement de la compétition finale ou pendant celle-ci entraînera (...) la suspension de l'association nationale concernée pour les deux éditions suivantes de la Coupe d'Afrique des nations". Le Togo peut faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). La délégation du Togo avait été mitraillée le 8 janvier alors qu'elle passait en bus la frontière entre le Congo-Brazzaville et l'Angola. Cette attaque, revendiquée par des séparatistes du Cabinda, a coûté la vie au chargé de communication de l'équipe togolaise, Stanislas Ocloo, et à l'entraîneur des gardiens Abalo Amelete, et fait plusieurs blessés parmi les Togolais qui s'étaient retirés à la demande de leur gouvernement. APS