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«Nous allons créer cette année un centre d'excellence d'ingénierie à Alger» Pierre François Coissac, vice-président Sales Europe, Russie et Afrique au Midi Libre
Invensys Operations Management qui est basée au Texas (Etats-Unis d'Amérique) compte contribuer à la formation d'ingénieurs et de techniciens, ainsi que des chefs de projets, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger pour permettre aux cadres algériens de se perfectionner sur les technologies de l'avenir. Dans cinq années, la formation en management sera plus accentuée dans le sens du perfectionnement des ingénieurs algériens destinés à la gestion et l'ingénierie des projets, selon de nouveaux standards internationaux tels consacrés dans le reste du monde développé. Et ce, dans le cadre de la création à Alger d'un centre d'excellence en ingénierie, annoncé par Pierre François Coissac, vice président Sales, Europe, Russie et Afrique d'Invensys Operations Management. Cette formation sera ponctuée, dit-il, par un cycle de formation en Algérie et à l'étranger, à l'occasion d'une conférence de presse organisée pour annoncer le redéploiement de son groupe en Algérie. Pas moins de 8 cadres algériens sont actuellement en formation en France. C'est ainsi que des discussions sont avancées en outre avec l'Institut algérien de pétrole (IAP) de Boumerdés et l'Ecole Polytechnique d'Alger. Le centre d'excellence en engineering sera ouvert dans quelques mois en vue de répondre à la demande des clients potentiels, en termes de transfert de savoir-faire Invensys systems et de développement en Algérie de nouvelles technologies d'ingénierie des projets et de management… Le management inhérent à la gestion des projets et les méthodes en matière de commande et de contrôle d'Invensys sont actuellement utilisés par de nombreuses entreprises algériennes dont Sonatrach. Midi Libre : Pourquoi la relance des activités d'Invensys en Algérie en 2010 ? Pierre François Coissac : Nous n'avons pas attendu l'année 2010 pour relancer notre programme d'investissement en Algérie. Invensys opérations management (IOM), un groupe international d'ingénierie, management et de logiciels est présent en Algérie depuis plus de 40 ans. Nous nous sommes redéployés depuis plus de 5 ans, mais pas suffisamment à notre goût. Nous considérons que lorsque nous avons acquis des programmes de réalisation ou des contrats dans un pays, nous devons réaliser entre 50 et 90 % de la production, localement, dans le pays d'accueil. Et puis l'Algérie a nettement progressé, ces dernières années, dans la maitrise de nouvelles technologies dans le cadre notamment du lancement des nombreux projets et mégaprojets de développement liés essentiellement au secteur des travaux publics. Il s'agit donc de mettre en place notre transfert de savoir faire et de nos compétences dans ce nouveau programme Invensys qui commence cette année. Il porte sur trois à quatre années d'activités. Tout nouveau contrat que nous allons réussir à gagner se doit d'avoir une partie supérieure à 50 % de sa production qui sera donc réalisée en Algérie. C'est ainsi que nous souhaitons contribuer au développement d'un contenu de logiciels typiquement algériens, en Algérie et avec des Algériens, dans le secteur énergétique et dans d'autres domaines probablement. Nous avons d'ailleurs développé 180 systèmes d'ingénierie et de logiciels avec le groupe Sonatrach. C'est dans cette perspective que le bureau d'Alger d'Invensys Operations Management est appelé à prendre de l'ampleur avec assignation de nouveaux objectifs et d'augmentation de l'effectif notamment. Nous sommes en outre en négociations avec l'Institut de pétrole algérien (IAP) de Boumerdès et l'Ecole Polytechnique d'El Harrach pour la création de nouvelles relations de partenariat dans le cadre de transfert de nos technologies et de savoir-faire dans la production des contenus de logiciels et de management des projets. Vous avez parlé de la création à Alger d'un centre d'excellence en ingénierie, en quoi consiste-t-il ? Ce centre d'excellence en ingénierie a pour vocation deux missions essentiellement. Il doit gérer, d'abord, à partir de l'Algérie, tous les métiers d'ingénierie exploités dans les pays francophones du Maghreb et du Moyen-Orient, y compris dans un certain nombre de pays européens. Ce centre qui sera ouvert, sans doute, dans les prochains mois de l'année 2010, va atteindre, d'ici trois ans, un effectif global d'une centaine d'employés. Cette institution permettra à des ingénieurs algériens et des chefs de projets parlant le français et basés en Algérie, de supporter et de gérer des contrats conclus à l'étranger, en dehors de l'Algérie ; mais la formation se fera dans la langue française. Les formations sont ainsi de deux types. Il s'agit d'abord de faire acquérir aux concernés le savoir-faire en management et le mode de gestion des projets. Il y a aussi dans le programme une autre formation portant sur l'ingénierie, c'est à dire la gestion des technologies de l'ingénierie. Les ingénieurs vont également découvrir par ailleurs nos produits et un certain savoir-faire, tant sur les applications liées à la gestion et la sécurité que sur le contrôle des technologies. Comment expliquez-vous votre choix sur Alger pour abriter ce centre de rayonnement international ? Nous nous sommes rendu compte, en faisant des études de géopolitique et de stratégie que l'Algérie a pris de l'avance sur les autres pays dans le continent africain, devançant même l'Afrique du Sud dans certains domaines. L'Algérie a acquis en effet, depuis un certain nombre d'années, une place de plus en plus importante dans la gestion de son environnement et de sa production d'énergie. Lorsque nous faisons une analyse sur l'Afrique, nous nous apercevons que l'Algérie apparait le premier africain dans la gestion et la production de l'énergie. C'est pourquoi Envensys, qui se veut un des leaders dans ce marché, ne pouvait ne pas suivre, dans ce contexte, l'évolution de cette production et d'accompagner ces grands clients qui sont basés en Algérie. Propos receuillis par A. A. Invensys Operations Management qui est basée au Texas (Etats-Unis d'Amérique) compte contribuer à la formation d'ingénieurs et de techniciens, ainsi que des chefs de projets, aussi bien en Algérie qu'à l'étranger pour permettre aux cadres algériens de se perfectionner sur les technologies de l'avenir. Dans cinq années, la formation en management sera plus accentuée dans le sens du perfectionnement des ingénieurs algériens destinés à la gestion et l'ingénierie des projets, selon de nouveaux standards internationaux tels consacrés dans le reste du monde développé. Et ce, dans le cadre de la création à Alger d'un centre d'excellence en ingénierie, annoncé par Pierre François Coissac, vice président Sales, Europe, Russie et Afrique d'Invensys Operations Management. Cette formation sera ponctuée, dit-il, par un cycle de formation en Algérie et à l'étranger, à l'occasion d'une conférence de presse organisée pour annoncer le redéploiement de son groupe en Algérie. Pas moins de 8 cadres algériens sont actuellement en formation en France. C'est ainsi que des discussions sont avancées en outre avec l'Institut algérien de pétrole (IAP) de Boumerdés et l'Ecole Polytechnique d'Alger. Le centre d'excellence en engineering sera ouvert dans quelques mois en vue de répondre à la demande des clients potentiels, en termes de transfert de savoir-faire Invensys systems et de développement en Algérie de nouvelles technologies d'ingénierie des projets et de management… Le management inhérent à la gestion des projets et les méthodes en matière de commande et de contrôle d'Invensys sont actuellement utilisés par de nombreuses entreprises algériennes dont Sonatrach. Midi Libre : Pourquoi la relance des activités d'Invensys en Algérie en 2010 ? Pierre François Coissac : Nous n'avons pas attendu l'année 2010 pour relancer notre programme d'investissement en Algérie. Invensys opérations management (IOM), un groupe international d'ingénierie, management et de logiciels est présent en Algérie depuis plus de 40 ans. Nous nous sommes redéployés depuis plus de 5 ans, mais pas suffisamment à notre goût. Nous considérons que lorsque nous avons acquis des programmes de réalisation ou des contrats dans un pays, nous devons réaliser entre 50 et 90 % de la production, localement, dans le pays d'accueil. Et puis l'Algérie a nettement progressé, ces dernières années, dans la maitrise de nouvelles technologies dans le cadre notamment du lancement des nombreux projets et mégaprojets de développement liés essentiellement au secteur des travaux publics. Il s'agit donc de mettre en place notre transfert de savoir faire et de nos compétences dans ce nouveau programme Invensys qui commence cette année. Il porte sur trois à quatre années d'activités. Tout nouveau contrat que nous allons réussir à gagner se doit d'avoir une partie supérieure à 50 % de sa production qui sera donc réalisée en Algérie. C'est ainsi que nous souhaitons contribuer au développement d'un contenu de logiciels typiquement algériens, en Algérie et avec des Algériens, dans le secteur énergétique et dans d'autres domaines probablement. Nous avons d'ailleurs développé 180 systèmes d'ingénierie et de logiciels avec le groupe Sonatrach. C'est dans cette perspective que le bureau d'Alger d'Invensys Operations Management est appelé à prendre de l'ampleur avec assignation de nouveaux objectifs et d'augmentation de l'effectif notamment. Nous sommes en outre en négociations avec l'Institut de pétrole algérien (IAP) de Boumerdès et l'Ecole Polytechnique d'El Harrach pour la création de nouvelles relations de partenariat dans le cadre de transfert de nos technologies et de savoir-faire dans la production des contenus de logiciels et de management des projets. Vous avez parlé de la création à Alger d'un centre d'excellence en ingénierie, en quoi consiste-t-il ? Ce centre d'excellence en ingénierie a pour vocation deux missions essentiellement. Il doit gérer, d'abord, à partir de l'Algérie, tous les métiers d'ingénierie exploités dans les pays francophones du Maghreb et du Moyen-Orient, y compris dans un certain nombre de pays européens. Ce centre qui sera ouvert, sans doute, dans les prochains mois de l'année 2010, va atteindre, d'ici trois ans, un effectif global d'une centaine d'employés. Cette institution permettra à des ingénieurs algériens et des chefs de projets parlant le français et basés en Algérie, de supporter et de gérer des contrats conclus à l'étranger, en dehors de l'Algérie ; mais la formation se fera dans la langue française. Les formations sont ainsi de deux types. Il s'agit d'abord de faire acquérir aux concernés le savoir-faire en management et le mode de gestion des projets. Il y a aussi dans le programme une autre formation portant sur l'ingénierie, c'est à dire la gestion des technologies de l'ingénierie. Les ingénieurs vont également découvrir par ailleurs nos produits et un certain savoir-faire, tant sur les applications liées à la gestion et la sécurité que sur le contrôle des technologies. Comment expliquez-vous votre choix sur Alger pour abriter ce centre de rayonnement international ? Nous nous sommes rendu compte, en faisant des études de géopolitique et de stratégie que l'Algérie a pris de l'avance sur les autres pays dans le continent africain, devançant même l'Afrique du Sud dans certains domaines. L'Algérie a acquis en effet, depuis un certain nombre d'années, une place de plus en plus importante dans la gestion de son environnement et de sa production d'énergie. Lorsque nous faisons une analyse sur l'Afrique, nous nous apercevons que l'Algérie apparait le premier africain dans la gestion et la production de l'énergie. C'est pourquoi Envensys, qui se veut un des leaders dans ce marché, ne pouvait ne pas suivre, dans ce contexte, l'évolution de cette production et d'accompagner ces grands clients qui sont basés en Algérie. Propos receuillis par A. A.