Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les grèves, les journées de protestation et les sit-in se suivent et ne se ressemblent pas dans le secteur de l'éducation, tous paliers confondus. S'il est vrai qu'il est souvent question de revendications légitimes, il n'en demeure pas moins, que dans d'autres cas, il s'agit, ni plus ni moins, que de tristes manipulations. D'ailleurs, Hocine Mazouz, wali de Tizi-Ouzou, a fait allusion à ces manipulations lors de sa conférence de presse, animée en fin de semaine dernière. En plus du secteur de l'éducation et de celui de la formation professionnelle, plusieurs autres établissements ont été paralysés au cours de ces derniers jours. Une fois de plus, une fois de trop, une bonne partie des écoles, collèges et lycées de la wilaya ont été paralysés durant la journée d'hier par une grève des enseignants au grand dam des parents d'élèves et des élèves eux-mêmes. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer devant la prise d'otage dont ils font l'objet. Une prise d'otage qui tend à s'éterniser devant une apparente absence de dialogue entre les enseignants, d'une part, et les responsables de la Direction de l'éducation, d'autre part. Les parents d'élèves, sans vraiment remettre en cause la légitimité des revendications soulevées par les travailleurs de l'éducation, demeurent sceptiques quant au fait que ce soient leurs enfants qui payent les frais de l'absence de communication ou d'une quelconque prise en charge de leurs revendications. Les parents d'élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou viennent d'apprendre que les établissements scolaires seront paralysés deux fois par semaine dans un premier temps et par la suite, le mouvement de grève ira en se corsant et débouchera sur une grève illimitée. L'inquiétude est plus grande chez les parents d'enfants scolarisés dans des classes d'examens. En effet, un retard immense dans les programmes est enregistré chez ces niveaux, particulièrement à cause du mauvais démarrage de l'année scolaire dans la wilaya. Des actions de grève prolongées et des marches avaient eu lieu pendant plus d'un mois. C'était les élèves qui avaient initié ces actions de protestations devant la surcharge des programmes et des emplois de temps. Ce faux départ a fait qu'un retard difficile à rattraper s'était déjà accumulé. Avec les différentes grèves ayant suivi, les choses ont empiré. Actuellement, le secteur de l'éducation est en proie à des paralysies cycliques et régulières qui ne travaillent guère dans l'intérêt des élèves, collégiens et lycéens. La complexité de la situation est accentuée par le fait que le secteur est pris en tenaille par plusieurs syndicats, lesquels dans bien des cas, n'organisent des grèves que dans le souci de démontrer l'ampleur de leur représentativité. Autrement dit, s'il s'agissait exclusivement de revendications ayant trait simplement aux intérêts des enseignants et travailleurs du secteur, pourquoi les syndicats ne s'unissent-ils pas afin de faire action commune ? La réponse coule de source. Toutefois, la responsabilité ne peut aucunement être imputée exclusivement aux syndicats qui ont l'argument de la légitimité de leurs revendications à faire valoir, mais les autorités ont aussi une part de responsabilité très grande puisqu'ils ne réagissent que par le mutisme. Seul le wali de Tizi-Ouzou a fait un geste de bonne volonté en recevant une délégation des enseignants, il y a dix jours, suite à une marche de ces derniers. Le premier magistrat de la wilaya s'est engagé à prendre en charge, au moins, le volet financier des revendications. L.B. Dans la wilaya de Tizi-Ouzou, les grèves, les journées de protestation et les sit-in se suivent et ne se ressemblent pas dans le secteur de l'éducation, tous paliers confondus. S'il est vrai qu'il est souvent question de revendications légitimes, il n'en demeure pas moins, que dans d'autres cas, il s'agit, ni plus ni moins, que de tristes manipulations. D'ailleurs, Hocine Mazouz, wali de Tizi-Ouzou, a fait allusion à ces manipulations lors de sa conférence de presse, animée en fin de semaine dernière. En plus du secteur de l'éducation et de celui de la formation professionnelle, plusieurs autres établissements ont été paralysés au cours de ces derniers jours. Une fois de plus, une fois de trop, une bonne partie des écoles, collèges et lycées de la wilaya ont été paralysés durant la journée d'hier par une grève des enseignants au grand dam des parents d'élèves et des élèves eux-mêmes. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer devant la prise d'otage dont ils font l'objet. Une prise d'otage qui tend à s'éterniser devant une apparente absence de dialogue entre les enseignants, d'une part, et les responsables de la Direction de l'éducation, d'autre part. Les parents d'élèves, sans vraiment remettre en cause la légitimité des revendications soulevées par les travailleurs de l'éducation, demeurent sceptiques quant au fait que ce soient leurs enfants qui payent les frais de l'absence de communication ou d'une quelconque prise en charge de leurs revendications. Les parents d'élèves de la wilaya de Tizi-Ouzou viennent d'apprendre que les établissements scolaires seront paralysés deux fois par semaine dans un premier temps et par la suite, le mouvement de grève ira en se corsant et débouchera sur une grève illimitée. L'inquiétude est plus grande chez les parents d'enfants scolarisés dans des classes d'examens. En effet, un retard immense dans les programmes est enregistré chez ces niveaux, particulièrement à cause du mauvais démarrage de l'année scolaire dans la wilaya. Des actions de grève prolongées et des marches avaient eu lieu pendant plus d'un mois. C'était les élèves qui avaient initié ces actions de protestations devant la surcharge des programmes et des emplois de temps. Ce faux départ a fait qu'un retard difficile à rattraper s'était déjà accumulé. Avec les différentes grèves ayant suivi, les choses ont empiré. Actuellement, le secteur de l'éducation est en proie à des paralysies cycliques et régulières qui ne travaillent guère dans l'intérêt des élèves, collégiens et lycéens. La complexité de la situation est accentuée par le fait que le secteur est pris en tenaille par plusieurs syndicats, lesquels dans bien des cas, n'organisent des grèves que dans le souci de démontrer l'ampleur de leur représentativité. Autrement dit, s'il s'agissait exclusivement de revendications ayant trait simplement aux intérêts des enseignants et travailleurs du secteur, pourquoi les syndicats ne s'unissent-ils pas afin de faire action commune ? La réponse coule de source. Toutefois, la responsabilité ne peut aucunement être imputée exclusivement aux syndicats qui ont l'argument de la légitimité de leurs revendications à faire valoir, mais les autorités ont aussi une part de responsabilité très grande puisqu'ils ne réagissent que par le mutisme. Seul le wali de Tizi-Ouzou a fait un geste de bonne volonté en recevant une délégation des enseignants, il y a dix jours, suite à une marche de ces derniers. Le premier magistrat de la wilaya s'est engagé à prendre en charge, au moins, le volet financier des revendications. L.B.