L'Entreprise nationale des industries de l'électroménager (ENIEM), n'a pas été affecté par la suppression du crédit à la consommation, décidée en 2009 par le gouvernement, selon le chargé du marketing et de la communication de cette même entreprise. «Cela n'a pas influé négativement sur les ventes de nos produits», a-t-il assuré. Auparavant, les appareils électroménagers produits par l'ENIEM pouvaient être acquis par le biais de crédits octroyés par une banque française de droit algérien, a rappelé M. Boudjemai Kamel. Il expliquera, de ce fait, que le crédit à la consommation doit être confié, pour assurer sa réussite, à des organismes nationaux spécialisés en vue d'éviter le surendettement des ménages tout en permettant aux entreprises de booster leurs ventes. En matière d'écoulement des produits électroménagers de son entreprise, ce responsable a fait état de la réalisation, durant l'exercice 2009, d'un chiffre d'affaires de 5,6 milliards de DA, avec une progression de l'ordre de 3% comparativement à l'exercice 2008. Il ressort de la structure de ce chiffre d'affaires que la vente d'appareils de réfrigération représente 48%, suivie de celle des cuisinières (23%), des climatiseurs (12%), des chauffe-bains (7%) et des machines à laver (6%). Le reste provient de la commercialisation d'autres produits du froid, tels que les appareils de conservation et les armoires vitrées, selon les détails fournis par M. Boudjemai, qui a estimé la valeur totale de la production de 2009 à 4,8 milliards de DA. Esquissant les perspectives du développement de l'ENIEM, après l'effacement de ses dettes par l'Etat (prés de 14 milliards de DA) durant le second semestre de l'année écoulée, M. Boudjemai a affirmé que «maintenant qu'elle est affranchie du poids d'une dette structurelle qu'elle traînait comme un boulet depuis près de 20 ans, l'ENIEM ambitionne d'augmenter sur le marché ses parts de vente de produits électroménagers». Actuellement, l'ENIEM se positionne sur le marché national à hauteur de 65% pour les réfrigérateurs, 25% pour les cuisinières et 10% pour les climatiseurs, selon l'estimation de ce gestionnaire. Cependant, a-t-il ajouté, «seule une étude technico- économique, dont la réalisation coûte très chère, est à même de déterminer la réalité du marché». S'agissant de son programme d'action 2010, ce leader national de l'électroménager prévoit, outre l'amélioration du design de certains modèles d'appareils de réfrigération, de diversifier sa gamme de production des appareils de cuisson et de climatisation, ainsi que le lancement d'un nouveau modèle de radiateur à gaz pour accompagner le programme national de raccordement des ménages en cette source d'énergie. M. B. L'Entreprise nationale des industries de l'électroménager (ENIEM), n'a pas été affecté par la suppression du crédit à la consommation, décidée en 2009 par le gouvernement, selon le chargé du marketing et de la communication de cette même entreprise. «Cela n'a pas influé négativement sur les ventes de nos produits», a-t-il assuré. Auparavant, les appareils électroménagers produits par l'ENIEM pouvaient être acquis par le biais de crédits octroyés par une banque française de droit algérien, a rappelé M. Boudjemai Kamel. Il expliquera, de ce fait, que le crédit à la consommation doit être confié, pour assurer sa réussite, à des organismes nationaux spécialisés en vue d'éviter le surendettement des ménages tout en permettant aux entreprises de booster leurs ventes. En matière d'écoulement des produits électroménagers de son entreprise, ce responsable a fait état de la réalisation, durant l'exercice 2009, d'un chiffre d'affaires de 5,6 milliards de DA, avec une progression de l'ordre de 3% comparativement à l'exercice 2008. Il ressort de la structure de ce chiffre d'affaires que la vente d'appareils de réfrigération représente 48%, suivie de celle des cuisinières (23%), des climatiseurs (12%), des chauffe-bains (7%) et des machines à laver (6%). Le reste provient de la commercialisation d'autres produits du froid, tels que les appareils de conservation et les armoires vitrées, selon les détails fournis par M. Boudjemai, qui a estimé la valeur totale de la production de 2009 à 4,8 milliards de DA. Esquissant les perspectives du développement de l'ENIEM, après l'effacement de ses dettes par l'Etat (prés de 14 milliards de DA) durant le second semestre de l'année écoulée, M. Boudjemai a affirmé que «maintenant qu'elle est affranchie du poids d'une dette structurelle qu'elle traînait comme un boulet depuis près de 20 ans, l'ENIEM ambitionne d'augmenter sur le marché ses parts de vente de produits électroménagers». Actuellement, l'ENIEM se positionne sur le marché national à hauteur de 65% pour les réfrigérateurs, 25% pour les cuisinières et 10% pour les climatiseurs, selon l'estimation de ce gestionnaire. Cependant, a-t-il ajouté, «seule une étude technico- économique, dont la réalisation coûte très chère, est à même de déterminer la réalité du marché». S'agissant de son programme d'action 2010, ce leader national de l'électroménager prévoit, outre l'amélioration du design de certains modèles d'appareils de réfrigération, de diversifier sa gamme de production des appareils de cuisson et de climatisation, ainsi que le lancement d'un nouveau modèle de radiateur à gaz pour accompagner le programme national de raccordement des ménages en cette source d'énergie. M. B.