Tout porte à croire que les enquêtes judiciaires relatives à la corruption vont vraisemblablement «peupler», à l'avenir, les colonnes de la presse nationale. Les dossiers de corruption, déjà révélées sur Sonatrach et sur l'autoroute Est-Ouest ne seraient qu'un prélude à une grande offensive des pouvoirs publics contre ce fléau qui gangrène de plus en plus le pays. Le Premier ministre a confirmé cette volonté de l'Etat, sous l'impulsion du président de la République, de mener une lutte implacable contre la corruption. Pour Ahmed Ouyahia, en effet, c'est le président Abdelaziz Bouteflika qui imprime le tempo puisqu'il n'a cessé, dans tous ses derniers discours notamment, de mettre en avant l'impératif de contrer ce fléau. Ouyahia renvoie les journalistes au discours prononcé par le chef de l'Etat l'année dernière, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire, mais surtout à la dernière directive transmise, il y a quelques semaines seulement, par le locataire du palais d'El Mouradia, à toutes les institutions leur enjoignant de redoubler d'efforts sur ce plan. De plus cette volonté politique se traduira, dès le mois prochain, par la création d'un observatoire de lutte contre la corruption, qui aura pour mission, dira le Premier ministre, "de mettre en place les stratégies de lutte et de prévention contre la corruption". A cet organisme, viendra s'ajouter l'institution d'une instance de lutte contre la corruption, mais Ouyahia ne soufflera mot quant à la date de sa mise en place. Le Premier ministre dira en outre, que des magistrats seront affectés au sein de différents ministères et institutions pour superviser les opérations d'octroi des marchés publics et s'assurer de leur conformité avec les lois. A l'évidence le Premier ministre n'a évoqué cette épineuse question de la corruption que parce qu'il a été interpellé sur le scandale qui secoue Sonatrach et, à ce propos, il dira : «L'Etat n'est pas surpris et la lutte contre la corruption n'est pas quelque chose de nouveau». Avant de renvoyer les journalistes aux bilans présentés par le ministre de la Justice, il a indiqué qu'«il faut laisser la justice faire son travail. Il n'est pas de tradition de condamner des personnes, car avant que la justice ne se prononce elles bénéficient de la présomption d'innocence». La réciprocité sera bel et bien appliquée Le Premier ministre n'a pas aussi manqué d'aborder les récentes mesures prises par les Etats-Unis qui ont inscrit l'Algérie dans "la liste noire" comprenant treize autres pays, dont les ressortissants seront soumis à des contrôles stricts dans les aéroports américains. Il a ainsi confirmé les propos de Nouredine Yazid Zerhouni, ministre d'Etat , ministre de l'Intérieur, qui a déclaré, mardi, que "l'Algérie appliquera le principe de la réciprocité si réellement ces mesures sont maintenues". Pour Ouyahia, en effet, "le principe de la réciprocité a toujours marqué les positions de l'Algérie qui sont connues sur ce plan". Et d'ajouter que "nous sommes en train d'évaluer tant on ne connaît pas encore le contenu de ces mesures. L'Etat algérien n'a aucun complexe". Mais Ouyahia a considéré que ces mesures de contrôles, qui seront aussi appliquées par les Français à l'encontre des passagers algériens désirant se rendre en France, "sont impromptues et injustes". A propos justement des retombées de cette affaire sur les relations algéro-françaises et notamment l'annulation de la visite que devait effectuer le ministre français des Affaires étrangères en Algérie au mois de janvier passé, Ouyahia dira que "ce n'est pas l'Algérie qui a annulé cette visite". Il a, néanmoins, reconnu, après avoir indiqué que les "relations sont naturelles" que les relations entre les deux pays ne sont pas encore des "relations d'exceptions". Car, selon lui, cela nécessite d'autres conditions et là il a évoqué des problèmes encore en suspens à l'exemple de la difficulté des négociations autour de la révision de l'accord de 1968. Par ailleurs, revenant à la question de cette réunion au sommet avec Abdelaziz Belkhadem et Bouguerra Soltani, Ouyahia dira que "l'élargissement de l'Alliance présidentielle n'a pas été retenu" infirmant ainsi les informations de la presse selon lesquelles le Parti des travailleurs s'apprêterait à rejoindre ce trio de partis politiques.Il a aussi donné l'impression que la «crise» née des retombées des élections sénatrorlaies est dépassée. D'ailleurs il dira que le FLN n'a pas évoqué la question de l'accord passé entre le RND et le PT lors de ces élections. "Belkhadem ne m'a pas interpellé sur la question, car il a une grande expérience en politique", a-t-il affirmé avant de conclure que "chaque parti a contracté des alliances, ce qui et naturel en politique". K. H. Tout porte à croire que les enquêtes judiciaires relatives à la corruption vont vraisemblablement «peupler», à l'avenir, les colonnes de la presse nationale. Les dossiers de corruption, déjà révélées sur Sonatrach et sur l'autoroute Est-Ouest ne seraient qu'un prélude à une grande offensive des pouvoirs publics contre ce fléau qui gangrène de plus en plus le pays. Le Premier ministre a confirmé cette volonté de l'Etat, sous l'impulsion du président de la République, de mener une lutte implacable contre la corruption. Pour Ahmed Ouyahia, en effet, c'est le président Abdelaziz Bouteflika qui imprime le tempo puisqu'il n'a cessé, dans tous ses derniers discours notamment, de mettre en avant l'impératif de contrer ce fléau. Ouyahia renvoie les journalistes au discours prononcé par le chef de l'Etat l'année dernière, à l'occasion de l'ouverture de l'année judiciaire, mais surtout à la dernière directive transmise, il y a quelques semaines seulement, par le locataire du palais d'El Mouradia, à toutes les institutions leur enjoignant de redoubler d'efforts sur ce plan. De plus cette volonté politique se traduira, dès le mois prochain, par la création d'un observatoire de lutte contre la corruption, qui aura pour mission, dira le Premier ministre, "de mettre en place les stratégies de lutte et de prévention contre la corruption". A cet organisme, viendra s'ajouter l'institution d'une instance de lutte contre la corruption, mais Ouyahia ne soufflera mot quant à la date de sa mise en place. Le Premier ministre dira en outre, que des magistrats seront affectés au sein de différents ministères et institutions pour superviser les opérations d'octroi des marchés publics et s'assurer de leur conformité avec les lois. A l'évidence le Premier ministre n'a évoqué cette épineuse question de la corruption que parce qu'il a été interpellé sur le scandale qui secoue Sonatrach et, à ce propos, il dira : «L'Etat n'est pas surpris et la lutte contre la corruption n'est pas quelque chose de nouveau». Avant de renvoyer les journalistes aux bilans présentés par le ministre de la Justice, il a indiqué qu'«il faut laisser la justice faire son travail. Il n'est pas de tradition de condamner des personnes, car avant que la justice ne se prononce elles bénéficient de la présomption d'innocence». La réciprocité sera bel et bien appliquée Le Premier ministre n'a pas aussi manqué d'aborder les récentes mesures prises par les Etats-Unis qui ont inscrit l'Algérie dans "la liste noire" comprenant treize autres pays, dont les ressortissants seront soumis à des contrôles stricts dans les aéroports américains. Il a ainsi confirmé les propos de Nouredine Yazid Zerhouni, ministre d'Etat , ministre de l'Intérieur, qui a déclaré, mardi, que "l'Algérie appliquera le principe de la réciprocité si réellement ces mesures sont maintenues". Pour Ouyahia, en effet, "le principe de la réciprocité a toujours marqué les positions de l'Algérie qui sont connues sur ce plan". Et d'ajouter que "nous sommes en train d'évaluer tant on ne connaît pas encore le contenu de ces mesures. L'Etat algérien n'a aucun complexe". Mais Ouyahia a considéré que ces mesures de contrôles, qui seront aussi appliquées par les Français à l'encontre des passagers algériens désirant se rendre en France, "sont impromptues et injustes". A propos justement des retombées de cette affaire sur les relations algéro-françaises et notamment l'annulation de la visite que devait effectuer le ministre français des Affaires étrangères en Algérie au mois de janvier passé, Ouyahia dira que "ce n'est pas l'Algérie qui a annulé cette visite". Il a, néanmoins, reconnu, après avoir indiqué que les "relations sont naturelles" que les relations entre les deux pays ne sont pas encore des "relations d'exceptions". Car, selon lui, cela nécessite d'autres conditions et là il a évoqué des problèmes encore en suspens à l'exemple de la difficulté des négociations autour de la révision de l'accord de 1968. Par ailleurs, revenant à la question de cette réunion au sommet avec Abdelaziz Belkhadem et Bouguerra Soltani, Ouyahia dira que "l'élargissement de l'Alliance présidentielle n'a pas été retenu" infirmant ainsi les informations de la presse selon lesquelles le Parti des travailleurs s'apprêterait à rejoindre ce trio de partis politiques.Il a aussi donné l'impression que la «crise» née des retombées des élections sénatrorlaies est dépassée. D'ailleurs il dira que le FLN n'a pas évoqué la question de l'accord passé entre le RND et le PT lors de ces élections. "Belkhadem ne m'a pas interpellé sur la question, car il a une grande expérience en politique", a-t-il affirmé avant de conclure que "chaque parti a contracté des alliances, ce qui et naturel en politique". K. H.