Plusieurs dizaines de citoyens se sont rassemblés, avant-hier, impatients de récupérer leurs clés, devant le ministère de l'Habitat pour décrier le retard dans la réception de leurs logements attribués depuis 2001 dans le cadre du programme de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL). Ballotés entre le ministère et l'AADL durant près d'une dizaine d'années, ces citoyens interpellent le président de la République pour intervenir et faire honneur de ses engagements. « Nous sommes sans cesse malmenés alors que le président de la République avait donné ordre d'attribuer rapidement les logements aux bénéficiaires de 2001 », s'est écriée une mère de famille, la cinquantaine. Sur ce, les dizaines de personnes qui l'entouraient enchaînèrent d'une même voix pour demander l'intervention du premier responsable de l'Etat non seulement pour accélérer la procédure d'attribution des logements, mais aussi pour « diligenter une enquête sur les modalités d'attribution de logements et sur les faux bénéficiaires ». Ce qui a fait monter « la rage » de ces citoyens d'un cran est la réponse donnée par le chef de cabinet de Nourredine Moussa qui a reçu une délégation dans son bureau. En effet, le cadre du ministère a demandé aux contestataires de lui remettre une photocopie légalisée de la décision de l'AADL. Cela est perçu par les récepteurs de la décision comme « un véritable tour de baratin ». Ils ne se laissent pas faire et refusent d'agir comme demandé. « Si il y avait une véritable intention de régler notre situation il aurait suffi au ministère de consulter nos dossiers enregistrés aussi bien chez eux qu'à l'AADL ». La dernière action de protestation de cette population remonte à lundi dernier, mais cette fois au siège de l'AADL où les responsables ont vite renvoyé la charge du dossier au ministère. « Nous avons reçu un ordre de versement, mais une fois à la CNEP, on nous fait apprendre que cette opération a pris fin. C'est quoi toute cette ambiguïté ? », s'est interrogé furieusement un citoyen, la quarantaine. « J'ai enterré mes deux parents et eu trois enfants et ce logement n'arrivent toujours pas », a-t-il enchaîné d'un même ton. En effet, l'attente ne se fait pas agréable pour ces citoyens. Ils ne mâchent pas leurs mots pour raconter chacun sa « misérable » situation. «Si vraiment c'est un problème financier, nous sommes prêts à payer la première tranche», a indiqué une dame. En passant en revue la course derrière le logement entamée depuis six années une dame, la soixantaine va jusqu'à dire : « Si ce logement tarde encore, je préfère être admise dans un centre pour personnes âgées. Je n'ai plus quoi en faire ». Il est à rappeler que le ministre de l'Habitat, Nourredine moussa, a promis, lors d'une récente sortie médiatique à Alger, que tous les logements prévus dans le cadre de l'AADL seront réceptionnés durant l'année en cours. M. A. Plusieurs dizaines de citoyens se sont rassemblés, avant-hier, impatients de récupérer leurs clés, devant le ministère de l'Habitat pour décrier le retard dans la réception de leurs logements attribués depuis 2001 dans le cadre du programme de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL). Ballotés entre le ministère et l'AADL durant près d'une dizaine d'années, ces citoyens interpellent le président de la République pour intervenir et faire honneur de ses engagements. « Nous sommes sans cesse malmenés alors que le président de la République avait donné ordre d'attribuer rapidement les logements aux bénéficiaires de 2001 », s'est écriée une mère de famille, la cinquantaine. Sur ce, les dizaines de personnes qui l'entouraient enchaînèrent d'une même voix pour demander l'intervention du premier responsable de l'Etat non seulement pour accélérer la procédure d'attribution des logements, mais aussi pour « diligenter une enquête sur les modalités d'attribution de logements et sur les faux bénéficiaires ». Ce qui a fait monter « la rage » de ces citoyens d'un cran est la réponse donnée par le chef de cabinet de Nourredine Moussa qui a reçu une délégation dans son bureau. En effet, le cadre du ministère a demandé aux contestataires de lui remettre une photocopie légalisée de la décision de l'AADL. Cela est perçu par les récepteurs de la décision comme « un véritable tour de baratin ». Ils ne se laissent pas faire et refusent d'agir comme demandé. « Si il y avait une véritable intention de régler notre situation il aurait suffi au ministère de consulter nos dossiers enregistrés aussi bien chez eux qu'à l'AADL ». La dernière action de protestation de cette population remonte à lundi dernier, mais cette fois au siège de l'AADL où les responsables ont vite renvoyé la charge du dossier au ministère. « Nous avons reçu un ordre de versement, mais une fois à la CNEP, on nous fait apprendre que cette opération a pris fin. C'est quoi toute cette ambiguïté ? », s'est interrogé furieusement un citoyen, la quarantaine. « J'ai enterré mes deux parents et eu trois enfants et ce logement n'arrivent toujours pas », a-t-il enchaîné d'un même ton. En effet, l'attente ne se fait pas agréable pour ces citoyens. Ils ne mâchent pas leurs mots pour raconter chacun sa « misérable » situation. «Si vraiment c'est un problème financier, nous sommes prêts à payer la première tranche», a indiqué une dame. En passant en revue la course derrière le logement entamée depuis six années une dame, la soixantaine va jusqu'à dire : « Si ce logement tarde encore, je préfère être admise dans un centre pour personnes âgées. Je n'ai plus quoi en faire ». Il est à rappeler que le ministre de l'Habitat, Nourredine moussa, a promis, lors d'une récente sortie médiatique à Alger, que tous les logements prévus dans le cadre de l'AADL seront réceptionnés durant l'année en cours. M. A.