Lors de sa visite, la semaine dernière, dans certaines villes côtières de la wilaya de Chlef, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a inspecté les travaux d'ouvrages d'art d'un tronçon de route de 14 km entre Damous et Béni-Haoua, l'extension du port de Ténès avec la réalisation d'un deuxième quai Sud et, enfin, l'unité de dessalement d'eau de mer de 200 mille m3, située à Maïnis, qui devrait en principe être réceptionnée en juillet 2011. Le représentant du gouvernement n'a ni soufflé mot sur le projet de dédoublement de la voie Ténès-Sidi-Akkacha ni donné des indications sur celui du rail reliant le chef-lieu de wilaya à Ténès. Cependant, c'est le premier point, selon les automobilistes, auquel on devrait accorder une priorité absolue. D'un tronçon de 7 km, réalisé par les prisonniers sous l'ère coloniale, ce tronçon serpente entre les gorges de Oued Allala avec deux voies exiguës, et son élargissement à trois, voire quatre est quasi impossible à réaliser pour le moment, du fait des coûts de l'opération. Depuis que le port de Ténès connaît une activité soutenue, grâce aux exportations des déchets ferreux, mais également aux importations de bois, de fer, du rond à béton, de matières premières pour les usines, des centaines de camions de gros tonnage empruntent ce tronçon rendant la circulation périlleuse et difficile. Quant à l'unique voie d'accès à la ville de Ténès et, par conséquent, au port, il existe un seul carrefour situé à l'entrée de la ville (un passage obligé) que tous les engins roulants doivent emprunter. Cette situation crée des embouteillages monstres et quelquefois cause des accidents. Il faut dire que durant la saison estivale, se rendre à Ténès via Sidi-Akkacha est une aventure, car il est très aisé de parcourir ces 7 km en un temps qui dépasse allègrement les 3 heures. Il faut souligner à cet égard que des projets sont à l'étude pour contourner ce massif montagneux par le tracé d'une nouvelle route qui passera par Ouled-Larbi ou par Flitta pour accéder à la ville de Ténès. En attendant que ces projets se réalisent une chose est sûre : le prochain été risque d'être très chaud pour les automobilistes et estivants qui devront rallier Ténès par la RN 11, particulièrement sur le tronçon Sidi- Akkacha-Ténès, car à l'heure actuelle, on est au stade des études, nous confie un responsable de la DTP. B. O. Lors de sa visite, la semaine dernière, dans certaines villes côtières de la wilaya de Chlef, le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, a inspecté les travaux d'ouvrages d'art d'un tronçon de route de 14 km entre Damous et Béni-Haoua, l'extension du port de Ténès avec la réalisation d'un deuxième quai Sud et, enfin, l'unité de dessalement d'eau de mer de 200 mille m3, située à Maïnis, qui devrait en principe être réceptionnée en juillet 2011. Le représentant du gouvernement n'a ni soufflé mot sur le projet de dédoublement de la voie Ténès-Sidi-Akkacha ni donné des indications sur celui du rail reliant le chef-lieu de wilaya à Ténès. Cependant, c'est le premier point, selon les automobilistes, auquel on devrait accorder une priorité absolue. D'un tronçon de 7 km, réalisé par les prisonniers sous l'ère coloniale, ce tronçon serpente entre les gorges de Oued Allala avec deux voies exiguës, et son élargissement à trois, voire quatre est quasi impossible à réaliser pour le moment, du fait des coûts de l'opération. Depuis que le port de Ténès connaît une activité soutenue, grâce aux exportations des déchets ferreux, mais également aux importations de bois, de fer, du rond à béton, de matières premières pour les usines, des centaines de camions de gros tonnage empruntent ce tronçon rendant la circulation périlleuse et difficile. Quant à l'unique voie d'accès à la ville de Ténès et, par conséquent, au port, il existe un seul carrefour situé à l'entrée de la ville (un passage obligé) que tous les engins roulants doivent emprunter. Cette situation crée des embouteillages monstres et quelquefois cause des accidents. Il faut dire que durant la saison estivale, se rendre à Ténès via Sidi-Akkacha est une aventure, car il est très aisé de parcourir ces 7 km en un temps qui dépasse allègrement les 3 heures. Il faut souligner à cet égard que des projets sont à l'étude pour contourner ce massif montagneux par le tracé d'une nouvelle route qui passera par Ouled-Larbi ou par Flitta pour accéder à la ville de Ténès. En attendant que ces projets se réalisent une chose est sûre : le prochain été risque d'être très chaud pour les automobilistes et estivants qui devront rallier Ténès par la RN 11, particulièrement sur le tronçon Sidi- Akkacha-Ténès, car à l'heure actuelle, on est au stade des études, nous confie un responsable de la DTP. B. O.