L'ambassadeur d'Egypte en Algérie Abdelaziz Saif Enasra a regagné, samedi 6 février, son poste à Alger après plus de deux mois d'absence, ont annoncé aujourd'hui plusieurs médias égyptiens et des agences d'information. L'ambassadeur d'Egypte en Algérie Abdelaziz Saif Enasra a regagné, samedi 6 février, son poste à Alger après plus de deux mois d'absence, ont annoncé aujourd'hui plusieurs médias égyptiens et des agences d'information. Il semble que les relations algéro-égyptiennes reprennent leurs cours normal après les incidents qui ont marqué le match Algérie-Egypte, comptant pour la qualification à la Coupe du monde qui aura lieu en juin prochain en Afrique du Sud. Les choses ont pris une tournure inattendue suite à la défaite consommée par les Pharaons face à notre équipe nationale de football lors du match barrage de Khartoum, synonyme pour les Egyptiens d'une élimination de la Coupe du monde de juin 2010. Les politiques égyptiens se sont également mis de la partie. Convocation de l'ambassadeur algérien, Abdelkader Hadjar, après le match gagné par les Verts 1-0 qui se voit signifier «l'indignation extrême de l'Egypte face aux agressions de ressortissants algériens contre des ressortissants égyptiens» après le match Egypte-Algérie. Entre-temps escalade de critiques et reproches à l'égard de l'Algérie qui voit ses symboles et ses martyrs bafoués par les médias et l'élite du pays de Moubarak. Quant aux citoyens égyptiens, chauffés à blanc par la presse audio-visuelle et écrite, ils ont assiégé, durant des jours, la représentation diplomatique algérienne au Caire. Les ressortissants algériens résidant au Caire ont, pour leur part, subi des représailles et ont dû quitter en catastrophe ce pays devenu subitement hostile pour eux et leurs familles. Si ce n'était la pondération des autorités algériennes, la situation aurait pu atteindre le point de non retour avec le rappel de l'ambassadeur algérien au Caire, surtout après que le gouvernement égyptien a exigé des «excuses officielles et des dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises égyptiennes installées en Algérie». Des exigences qui ont laissé de marbre Alger qui ne voyait pas de motif donnant lieu de s'excuser auprès des autorités égyptiennes. Avant cela, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a convoqué l'ambassadeur d'Egypte à Alger pour le charger de transmettre aux autorités de son pays l'incompréhension et la grande préoccupation des autorités algériennes devant l'escalade de la campagne médiatique, exprimant l'espoir que soit mis instamment un terme à cette campagne qui ne sert pas les intérêts des deux pays et des deux peuples. Il semble que cet appel ait été entendu du côté du Caire, réconforté par la victoire de l'équipe égyptienne qui a remporté la Coupe d'Afrique des nations qui s'est disputée en Angola. Pour rappel ce retour intervient dix jours après celui d'Abdelkader Hadjar au Caire. Abdelkader Hadjar avait regagné la capitale égyptienne le 24 janvier dernier, après plus d'un mois passé à Alger, officiellement pour des raisons de santé. S. B. Il semble que les relations algéro-égyptiennes reprennent leurs cours normal après les incidents qui ont marqué le match Algérie-Egypte, comptant pour la qualification à la Coupe du monde qui aura lieu en juin prochain en Afrique du Sud. Les choses ont pris une tournure inattendue suite à la défaite consommée par les Pharaons face à notre équipe nationale de football lors du match barrage de Khartoum, synonyme pour les Egyptiens d'une élimination de la Coupe du monde de juin 2010. Les politiques égyptiens se sont également mis de la partie. Convocation de l'ambassadeur algérien, Abdelkader Hadjar, après le match gagné par les Verts 1-0 qui se voit signifier «l'indignation extrême de l'Egypte face aux agressions de ressortissants algériens contre des ressortissants égyptiens» après le match Egypte-Algérie. Entre-temps escalade de critiques et reproches à l'égard de l'Algérie qui voit ses symboles et ses martyrs bafoués par les médias et l'élite du pays de Moubarak. Quant aux citoyens égyptiens, chauffés à blanc par la presse audio-visuelle et écrite, ils ont assiégé, durant des jours, la représentation diplomatique algérienne au Caire. Les ressortissants algériens résidant au Caire ont, pour leur part, subi des représailles et ont dû quitter en catastrophe ce pays devenu subitement hostile pour eux et leurs familles. Si ce n'était la pondération des autorités algériennes, la situation aurait pu atteindre le point de non retour avec le rappel de l'ambassadeur algérien au Caire, surtout après que le gouvernement égyptien a exigé des «excuses officielles et des dédommagements pour les dégâts subis par les entreprises égyptiennes installées en Algérie». Des exigences qui ont laissé de marbre Alger qui ne voyait pas de motif donnant lieu de s'excuser auprès des autorités égyptiennes. Avant cela, le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a convoqué l'ambassadeur d'Egypte à Alger pour le charger de transmettre aux autorités de son pays l'incompréhension et la grande préoccupation des autorités algériennes devant l'escalade de la campagne médiatique, exprimant l'espoir que soit mis instamment un terme à cette campagne qui ne sert pas les intérêts des deux pays et des deux peuples. Il semble que cet appel ait été entendu du côté du Caire, réconforté par la victoire de l'équipe égyptienne qui a remporté la Coupe d'Afrique des nations qui s'est disputée en Angola. Pour rappel ce retour intervient dix jours après celui d'Abdelkader Hadjar au Caire. Abdelkader Hadjar avait regagné la capitale égyptienne le 24 janvier dernier, après plus d'un mois passé à Alger, officiellement pour des raisons de santé. S. B.