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Qui se souvient de Cduyi ?
Brahim Izri
Publié dans Le Midi Libre le 10 - 02 - 2010

Originaire d'ath Lahcène dans la région de Béni Yenni, Brahim Izri est à la fois auteur-compositeur, interprète et poète. D'une sagesse que seuls les initiés savent apprécier, il fut l'une des étoile montante de la chanson amazighe, pour laquelle il a consacré les meilleures années de sa vie.
Né le 12 janvier 1954, cet enfant pour qui la musique n'a pas de secret, a vite fait de se frayer un chemin dans le monde de la chanson et s'est, grâce à ses recherches, créé un genre nouveau que ses fans ne tardèrent pas à adopter.
Déjà, alors qu'il était encore lycéen, il décida avec quelques uns de ses amis, de créer un premier groupe de musique moderne auquel il donna le nom de ‘‘Igudar'' (Les aigles), dont la renommée a largement dépassé les frontières de la wilaya.
Plus tard il choisit d'être guitariste dans la troupe de Idir, qu'il devra quitter quelques années après pour entreprendre une carrière en solo et dédicacera son premier album qu'il titrera Lbudala' (chanteur errant).
Dans cet album on notera facilement l'influence des chants des zaouïas sur l'artiste dont l'une des chansons à succès Cteddu yi (douce enfance), sera par exemple carrément reprise par Idir, qui la classera parmi ses meilleurs productions, à l'image de Avava inouva ' Il fallait attendre l'année 1999, pour voir Brahim Izri, Idir et Maxime Leforestier former un trio de tonnerre, dans un superbe album ayant pour titre Identité.
On retiendra des textes poignants ayant composé cet album, toute l'abnégation d'un homme au grand cœur, plus déterminé que jamais à défendre, les idéaux de la justice, de la démocratie et de la liberté.
Brahim Izri restera l'un des grands artistes, qui ont marqué la chanson algérienne dans son ensemble et qui ont, dans les moments les plus difficiles de notre histoire, su apporter un peu de chaleur humaine dans les cœurs meurtries par la décennie noire.
Il rendra l'âme au mois de janvier 2005, en France après une terrible maladie et sera enterré dans son village natal comme il l'avait lui-même souhaité.
K.Z.
Originaire d'ath Lahcène dans la région de Béni Yenni, Brahim Izri est à la fois auteur-compositeur, interprète et poète. D'une sagesse que seuls les initiés savent apprécier, il fut l'une des étoile montante de la chanson amazighe, pour laquelle il a consacré les meilleures années de sa vie.
Né le 12 janvier 1954, cet enfant pour qui la musique n'a pas de secret, a vite fait de se frayer un chemin dans le monde de la chanson et s'est, grâce à ses recherches, créé un genre nouveau que ses fans ne tardèrent pas à adopter.
Déjà, alors qu'il était encore lycéen, il décida avec quelques uns de ses amis, de créer un premier groupe de musique moderne auquel il donna le nom de ‘‘Igudar'' (Les aigles), dont la renommée a largement dépassé les frontières de la wilaya.
Plus tard il choisit d'être guitariste dans la troupe de Idir, qu'il devra quitter quelques années après pour entreprendre une carrière en solo et dédicacera son premier album qu'il titrera Lbudala' (chanteur errant).
Dans cet album on notera facilement l'influence des chants des zaouïas sur l'artiste dont l'une des chansons à succès Cteddu yi (douce enfance), sera par exemple carrément reprise par Idir, qui la classera parmi ses meilleurs productions, à l'image de Avava inouva ' Il fallait attendre l'année 1999, pour voir Brahim Izri, Idir et Maxime Leforestier former un trio de tonnerre, dans un superbe album ayant pour titre Identité.
On retiendra des textes poignants ayant composé cet album, toute l'abnégation d'un homme au grand cœur, plus déterminé que jamais à défendre, les idéaux de la justice, de la démocratie et de la liberté.
Brahim Izri restera l'un des grands artistes, qui ont marqué la chanson algérienne dans son ensemble et qui ont, dans les moments les plus difficiles de notre histoire, su apporter un peu de chaleur humaine dans les cœurs meurtries par la décennie noire.
Il rendra l'âme au mois de janvier 2005, en France après une terrible maladie et sera enterré dans son village natal comme il l'avait lui-même souhaité.
K.Z.


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