La situation semblait calme hier dans le nord du Yémen, théâtre d'une guerre de six mois entre l'armée et les rebelles chiites. Ces derniers ont annoncé un début de retrait de leurs combattants et la libération prochaine des prisonniers de guerre saoudiens. Au lendemain de la violation du cessez-le-feu entré en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi, "la situation est calme sur tous les fronts dans la province de Saada", fief de la rébellion, a déclaré une source militaire. Même si un autre militaire a estimé que "ce calme reste précaire", le porte-parole de la rébellion, Mohammad Abdel Salam, a confirmé que "le calme régnait sur tous les fronts, y compris à la frontière avec l'Arabie saoudite", pays voisin du Yémen entré en guerre après la mort le 3 novembre d'un des ses garde-frontières, tué par des rebelles yéménites infiltrés. Ce constat a été confirmé par un responsable militaire saoudien à Ryad, qui a parlé d'une "situation très calme maintenant" à la frontière. "Le cessez-le-feu est respecté et la situation évolue positivement", a affirmé un responsable au bureau du chef de la rébellion Abdel Malek al-Houthi. Hier, les autorités du Yémen avaient accusé les rebelles d'avoir violé la trêve quelques heures après son entrée en vigueur, en lançant des attaques meurtrières contre l'armée dans le nord du pays. Mais la rébellion a démenti hier son implication dans une tentative d'assassinat d'un officier yéménite de haut rang, l'attribuant à des "seigneurs de guerre" qui auraient intérêt à ce que le conflit se poursuive, sans donner plus de précision. Un autre incident armé s'est produit samedi dans la province de Jawf: le préfet d'Al-Moutammah a échappé à des tirs de roquettes contre son convoi. les rebelles ont été accusés d'être les auteurs de l'embuscade qui s'est soldée par deux blessés "graves" parmi les 20 personnes qui accompagnaient le préfet. "Il est normal qu'il y ait de pareils incidents à la fin d'une guerre", a commenté une source rebelle citée dans le communiqué du bureau de M. Houthi. Le cessez-le-feu, entré en vigueur jeudi à minuit (21h GMT), après six mois de combats sanglants dans le nord du Yémen, avait été décrété après l'acceptation par les rebelles de six conditions posées par le gouvernement. L'application de ces conditions a été confiée à des commissions parlementaires qui, selon une source officielle, se trouvaient depuis hier dans la province de Saada "mais en l'absence des délégués de la rébellion", appelés à faire partie de ces commissions. Le porte-parole de la rébellion a justifié ce retard par "des questions d'organisation", affirmant que son groupe avait déjà commencé à "démanteler les barrages" qu'il tenait sur les principaux axes routiers dans le nord du pays "en prévision de la réouverture des routes", conformément aux mécanismes convenus. "Nous avons procédé aujourd'hui à notre retrait du périmètre de l'aéroport de Saada où un avion doit atterrir pour la première fois depuis le début des combats", le 11 août, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs affirmé que son groupe s'apprêtait à libérer les prisonniers de guerre saoudiens qu'il avait capturés après l'intervention début novembre de l'armée saoudienne dans les combats. Le processus de libération des Saoudiens "est en cours", a confirmé à Ryad le responsable militaire. Le conflit entre le gouvernement yéménite et les houthis a fait des milliers de morts et quelques 200 milledéplacés. La situation semblait calme hier dans le nord du Yémen, théâtre d'une guerre de six mois entre l'armée et les rebelles chiites. Ces derniers ont annoncé un début de retrait de leurs combattants et la libération prochaine des prisonniers de guerre saoudiens. Au lendemain de la violation du cessez-le-feu entré en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi, "la situation est calme sur tous les fronts dans la province de Saada", fief de la rébellion, a déclaré une source militaire. Même si un autre militaire a estimé que "ce calme reste précaire", le porte-parole de la rébellion, Mohammad Abdel Salam, a confirmé que "le calme régnait sur tous les fronts, y compris à la frontière avec l'Arabie saoudite", pays voisin du Yémen entré en guerre après la mort le 3 novembre d'un des ses garde-frontières, tué par des rebelles yéménites infiltrés. Ce constat a été confirmé par un responsable militaire saoudien à Ryad, qui a parlé d'une "situation très calme maintenant" à la frontière. "Le cessez-le-feu est respecté et la situation évolue positivement", a affirmé un responsable au bureau du chef de la rébellion Abdel Malek al-Houthi. Hier, les autorités du Yémen avaient accusé les rebelles d'avoir violé la trêve quelques heures après son entrée en vigueur, en lançant des attaques meurtrières contre l'armée dans le nord du pays. Mais la rébellion a démenti hier son implication dans une tentative d'assassinat d'un officier yéménite de haut rang, l'attribuant à des "seigneurs de guerre" qui auraient intérêt à ce que le conflit se poursuive, sans donner plus de précision. Un autre incident armé s'est produit samedi dans la province de Jawf: le préfet d'Al-Moutammah a échappé à des tirs de roquettes contre son convoi. les rebelles ont été accusés d'être les auteurs de l'embuscade qui s'est soldée par deux blessés "graves" parmi les 20 personnes qui accompagnaient le préfet. "Il est normal qu'il y ait de pareils incidents à la fin d'une guerre", a commenté une source rebelle citée dans le communiqué du bureau de M. Houthi. Le cessez-le-feu, entré en vigueur jeudi à minuit (21h GMT), après six mois de combats sanglants dans le nord du Yémen, avait été décrété après l'acceptation par les rebelles de six conditions posées par le gouvernement. L'application de ces conditions a été confiée à des commissions parlementaires qui, selon une source officielle, se trouvaient depuis hier dans la province de Saada "mais en l'absence des délégués de la rébellion", appelés à faire partie de ces commissions. Le porte-parole de la rébellion a justifié ce retard par "des questions d'organisation", affirmant que son groupe avait déjà commencé à "démanteler les barrages" qu'il tenait sur les principaux axes routiers dans le nord du pays "en prévision de la réouverture des routes", conformément aux mécanismes convenus. "Nous avons procédé aujourd'hui à notre retrait du périmètre de l'aéroport de Saada où un avion doit atterrir pour la première fois depuis le début des combats", le 11 août, a-t-il ajouté. Il a par ailleurs affirmé que son groupe s'apprêtait à libérer les prisonniers de guerre saoudiens qu'il avait capturés après l'intervention début novembre de l'armée saoudienne dans les combats. Le processus de libération des Saoudiens "est en cours", a confirmé à Ryad le responsable militaire. Le conflit entre le gouvernement yéménite et les houthis a fait des milliers de morts et quelques 200 milledéplacés.