Les Algérois rêvent de voir leurs artères et venelles enfin propres à l'image de celles des grandes capitale du monde. NetCom, en charge de cette dure mission compte bien relever le défi et reinstaurer la salubrité dans Alger. Les Algérois rêvent de voir leurs artères et venelles enfin propres à l'image de celles des grandes capitale du monde. NetCom, en charge de cette dure mission compte bien relever le défi et reinstaurer la salubrité dans Alger. Dans l'objectif de renforcer ses services en moyens matériels, NetCom a lancé un avis d'appel d'offres national pour l'acquisition de 12 camions-citernes. Ces derniers devraient être utilisés dans les opérations de nettoyage qualifiées de «difficiles», à l'instar des ruelles et escaliers, jusqu'ici inaccessibles aux équipes de nettoyage de NetCom. Ce projet viendra mettre fin à l'énorme problème de l'insalubrité qui étouffe «Alger la Blanche». Il sera peut-être ainsi mis également un terme aux odeurs nauséabondes que dégagent les petits raccourcis de la capitale. Près d'un millier d'escaliers de la capitale, sont jugés «pas très accessibles» par les agents de NetCom. Aujourd'hui ces derniers ont décidé de prendre les choses en main en décidant de mettre un terme à cette situation. Un défi de taille, surtout lorsque l'on sait qu'une ville comme Alger où plus de trois millions de personnes résident, à travers 57 communes, croule sous les ordures. Une insalubrité progressant de manière alarmante Après un léger recul de l'insalubrité constaté, à un moment donné, une nouvelle progression sauvage a été de nouveau enregistrée ces quelques derniers temps. Plusieurs facteurs, faut-il le signaler, s'additionnent pour produire une dangereuse régression de la propreté dans la capitale, le plus important de ces facteurs, reste, selon M. Fergui, chargé de communication au sein de NetCom, «la perpétuelle extension de la capitale engendre la production de plus de déchets ménagersce, ce qui dépasse la capacité d'intervention des agents. Cette cause reste un obstacle réelpour nous». Le nouveau matériel pour un coût de plus de 150 milliards de centimes que compte acquérir NetCom, sera destiné à la collecte des déchets ménagers et l'assainissement des 28 communes qu'elle couvre. L'Incivisme des citoyens, facteur aggravant L'incivisme des citoyens ne fait qu'empirer la situation et contribue énormément au retour de la saleté dans Alger. Les quartiers de la capitale ne sont pas forcément sales mais plutôt constamment salis. «Voir des poubelles pleines à craquer dans les rues ne veut nullement dire que les agents de NetCom ne font pas leur travail, mais plutôt que les citoyens sortent leurs ordures après le passage des agents». Le ramassage des déchets est maîtrisé à 70% au niveau des 28 communes couvertes par NetCom, un résultat estimé «satisfaisant», mais les responsables de NetCom avouent néanmoins que «beaucoup reste à faire», aussi bien du côté des autorités publiques que des citoyens. Selon le chargé de communication le respect de l'environnement dans la capitale est «une équation difficile à résoudre». M. Fergui explique que NetCom «est capable d'améliorer ses services, à condition de le doter de plus de moyens logistiques et humains. Les agents font un très bon travail, malgré leur peu de moyens et l'incivisme de certains citoyens». Le manque de sensibilisation est déploré par M. Fergui qui s'interroge sur le rôle des comités des quartiers. En outre, dit-il l'absence de concierges complique un peu plus la tâche des entreprises de nettoyage. «En réalité, notre travail devrait se limiter aux rotations de collecte mais la situation présente nous impose d'autres actions», nous explique-t-il. Il faut admettre que les choses se sont beaucoup améliorées par rapport à un passé récent, où des municipalités croulaient sous les détritus, ce qui n'est plus le cas actuellement. A titre d'exemple la commune de Bab Ezzouar a connu ces dernières années une grande progression démographique. Notre interlocuteur nous dira : «Qui dit plus d'habitants dit plus d'ordures ménagères, si l'on sait qu'un habitant produit 1 kg d'ordures par jour, que dire de plus de 91 mille habitants. N'empêche qu'actuellement l'objectif a été, relativement, atteint en dépit de toutes les difficultés rencontrées». La question du manque d'hygiène dans Alger est l'affaire de tous. Toute action qui ne bénéficie pas de l'adhésion des citoyens est vouée à l'échec. C. K. Dans l'objectif de renforcer ses services en moyens matériels, NetCom a lancé un avis d'appel d'offres national pour l'acquisition de 12 camions-citernes. Ces derniers devraient être utilisés dans les opérations de nettoyage qualifiées de «difficiles», à l'instar des ruelles et escaliers, jusqu'ici inaccessibles aux équipes de nettoyage de NetCom. Ce projet viendra mettre fin à l'énorme problème de l'insalubrité qui étouffe «Alger la Blanche». Il sera peut-être ainsi mis également un terme aux odeurs nauséabondes que dégagent les petits raccourcis de la capitale. Près d'un millier d'escaliers de la capitale, sont jugés «pas très accessibles» par les agents de NetCom. Aujourd'hui ces derniers ont décidé de prendre les choses en main en décidant de mettre un terme à cette situation. Un défi de taille, surtout lorsque l'on sait qu'une ville comme Alger où plus de trois millions de personnes résident, à travers 57 communes, croule sous les ordures. Une insalubrité progressant de manière alarmante Après un léger recul de l'insalubrité constaté, à un moment donné, une nouvelle progression sauvage a été de nouveau enregistrée ces quelques derniers temps. Plusieurs facteurs, faut-il le signaler, s'additionnent pour produire une dangereuse régression de la propreté dans la capitale, le plus important de ces facteurs, reste, selon M. Fergui, chargé de communication au sein de NetCom, «la perpétuelle extension de la capitale engendre la production de plus de déchets ménagersce, ce qui dépasse la capacité d'intervention des agents. Cette cause reste un obstacle réelpour nous». Le nouveau matériel pour un coût de plus de 150 milliards de centimes que compte acquérir NetCom, sera destiné à la collecte des déchets ménagers et l'assainissement des 28 communes qu'elle couvre. L'Incivisme des citoyens, facteur aggravant L'incivisme des citoyens ne fait qu'empirer la situation et contribue énormément au retour de la saleté dans Alger. Les quartiers de la capitale ne sont pas forcément sales mais plutôt constamment salis. «Voir des poubelles pleines à craquer dans les rues ne veut nullement dire que les agents de NetCom ne font pas leur travail, mais plutôt que les citoyens sortent leurs ordures après le passage des agents». Le ramassage des déchets est maîtrisé à 70% au niveau des 28 communes couvertes par NetCom, un résultat estimé «satisfaisant», mais les responsables de NetCom avouent néanmoins que «beaucoup reste à faire», aussi bien du côté des autorités publiques que des citoyens. Selon le chargé de communication le respect de l'environnement dans la capitale est «une équation difficile à résoudre». M. Fergui explique que NetCom «est capable d'améliorer ses services, à condition de le doter de plus de moyens logistiques et humains. Les agents font un très bon travail, malgré leur peu de moyens et l'incivisme de certains citoyens». Le manque de sensibilisation est déploré par M. Fergui qui s'interroge sur le rôle des comités des quartiers. En outre, dit-il l'absence de concierges complique un peu plus la tâche des entreprises de nettoyage. «En réalité, notre travail devrait se limiter aux rotations de collecte mais la situation présente nous impose d'autres actions», nous explique-t-il. Il faut admettre que les choses se sont beaucoup améliorées par rapport à un passé récent, où des municipalités croulaient sous les détritus, ce qui n'est plus le cas actuellement. A titre d'exemple la commune de Bab Ezzouar a connu ces dernières années une grande progression démographique. Notre interlocuteur nous dira : «Qui dit plus d'habitants dit plus d'ordures ménagères, si l'on sait qu'un habitant produit 1 kg d'ordures par jour, que dire de plus de 91 mille habitants. N'empêche qu'actuellement l'objectif a été, relativement, atteint en dépit de toutes les difficultés rencontrées». La question du manque d'hygiène dans Alger est l'affaire de tous. Toute action qui ne bénéficie pas de l'adhésion des citoyens est vouée à l'échec. C. K.