Branle bas de combat hier au niveau du siège de l'APC de Aïn Berda à Annaba. Le siège a été investi de force, tôt la matinée, par une foule de mécontents, après la publication de la liste des bénéficiaires de logements. Cette liste avait d'ailleurs suscité bien de remous dans la localité avant même son affichage. Les protestataires, hommes et femmes, ont pris d'assaut les bureaux de l'APC criant à l'injustice et scandant des slogans hostiles au P/APC. Ils avaient apparemment préparé leur action dès qu'ils ont eu vent du contenu de la fameuse liste. Ainsi une dizaine de femmes et plus d'une vingtaine d'hommes ont décidé, hier, d'observer dans la cour même de l'Hôtel de Ville une grève de la faim avec leurs progénitures rameutées. Une indescriptible agitation régnait sur les lieux : des femmes et des enfants en pleurs, des hommes en colère vociférant des menaces de suicide collectif dans le cas où les pouvoirs publics entérineraient la liste contestée et ne procèderaient pas à son annulation pure et simple. «Nous avons tenté, mais en vain de persuader le P/APC de revoir cette liste conformément aux vœux et aux réserves de la population», nous a confié Dafri Zine, élu au sein de l'APC et qui tient à dénoncer, lui-même, la marginalisation des élus et l'autoritarisme du P/APC. Ce dernier, avec lequel nous avons tenté d'entrer en contact, a tout simplement pris la poudre d'escampette dès les premières escarmouches avec la foule en colère. «Une lettre explicative sur les irrégularités, ayant entaché cette liste, a été adressée au wali pour demander son annulation» indique un autre membre de l'APC, lequel déplore que les élus n'aient pas été associés à la confection de cette liste dans la «transparence et l'équité qui doivent accompagner toute opération de distribution de logements». Rafraf Mohamed Branle bas de combat hier au niveau du siège de l'APC de Aïn Berda à Annaba. Le siège a été investi de force, tôt la matinée, par une foule de mécontents, après la publication de la liste des bénéficiaires de logements. Cette liste avait d'ailleurs suscité bien de remous dans la localité avant même son affichage. Les protestataires, hommes et femmes, ont pris d'assaut les bureaux de l'APC criant à l'injustice et scandant des slogans hostiles au P/APC. Ils avaient apparemment préparé leur action dès qu'ils ont eu vent du contenu de la fameuse liste. Ainsi une dizaine de femmes et plus d'une vingtaine d'hommes ont décidé, hier, d'observer dans la cour même de l'Hôtel de Ville une grève de la faim avec leurs progénitures rameutées. Une indescriptible agitation régnait sur les lieux : des femmes et des enfants en pleurs, des hommes en colère vociférant des menaces de suicide collectif dans le cas où les pouvoirs publics entérineraient la liste contestée et ne procèderaient pas à son annulation pure et simple. «Nous avons tenté, mais en vain de persuader le P/APC de revoir cette liste conformément aux vœux et aux réserves de la population», nous a confié Dafri Zine, élu au sein de l'APC et qui tient à dénoncer, lui-même, la marginalisation des élus et l'autoritarisme du P/APC. Ce dernier, avec lequel nous avons tenté d'entrer en contact, a tout simplement pris la poudre d'escampette dès les premières escarmouches avec la foule en colère. «Une lettre explicative sur les irrégularités, ayant entaché cette liste, a été adressée au wali pour demander son annulation» indique un autre membre de l'APC, lequel déplore que les élus n'aient pas été associés à la confection de cette liste dans la «transparence et l'équité qui doivent accompagner toute opération de distribution de logements». Rafraf Mohamed